bricolage marin? avez vous déja vu?

Concernant les clous:

Ce sont des vrais clous ou des attaches "parisiennes" ?

Comment chaque clou est-il replié à l'intérieur du fourreau ?

Si ce sont des vrais clous ce pourraient être des clous utilisés par les bourreliers sur les colliers des chevaux de trait. Ce qui nous amène au plus jeune vers mi-XXème

bonjour
Encore un mouton à cinq pattes de découvert
bravo

le louis a écrit:

Concernant les clous:

Ce sont des vrais clous ou des attaches "parisiennes" ?

Comment chaque clou est-il replié à l'intérieur du fourreau ?

Si ce sont des vrais clous ce pourraient être des clous utilisés par les bourreliers sur les colliers des chevaux de trait. Ce qui nous amène au plus jeune vers mi-XXème

Ce sont effectivement des vrais clous identiques à ceux que l'on trouve sur les collier de chevaux.
Une fabrication vers 1850 me parait cohérente.
Merci à tous,
Amicalement,
Jérôme

Bonjour,

jeromedecaen a écrit:

Bjr Jérôme,
Pour commencer une question, pourquoi ne pas nous montrer la lama de cet "engin".?
Pour suivre un semblable s'est venu chez De Maigret n°582 447 € frais compris le 19/11/2021.
CDT

La lame est visible sur les premières photos, il s'agit d'un métal martelé assez grossièrement, ce qui tranche avec le travail du cuir. Aucun poinçon bien entendu. La lame semble avoir été frottée récemment...
Merci pour l'indication de vente :
https://www.thierrydemaigret.com/lot/117341/16405624-curieux-sabre-dabordage-pour-csearch=&
Cela ressemble étrangement, il s'agit donc d'après le commissaire priseur "d'un sabre à couper les cordage"!
Merci pour ces précieuses informations, maintenant j'ai une idée de la valeur (bien plus haute que ce que j'imaginais)
Amicalement,
Jérôme[/quote]

Ce qui me parait étrange dans cette identification, c'est que les marins ont un outil spécialement prévu pour couper les cordages et bien plus efficace dans cette tâche: la hache...
La piste de la machette, notamment pour la végétation à terre, me semble plus probable. Une utilisation comme feuille de boucher n'est pas non plus à exclure.

Amicalement.

Merci pour votre avis, je ne sais pas si dans la marine non "officielle" les marins aient des haches...Les matelots embarquaient avec leur propre équipement. Il est certain que cet outils a eu plusieurs usages, voir plusieurs vies!
Amicalement,
Jérôme

Bonsoir,

Parce que la hache est avant tout un outil, utile pour couper les cordages en cas d'avarie (comme un navire trainant un mât brisé par exemple), je pense qu'elle fait partie du lot de bord indispensable de n'importe quel navire de la marine à voile, civile ou militaire.

Bien cordialement.

Cathelineau a écrit:

Bonsoir,

Parce que la hache est avant tout un outil, utile pour couper les cordages en cas d'avarie (comme un navire trainant un mât brisé par exemple), je pense qu'elle fait partie du lot de bord indispensable de n'importe quel navire de la marine à voile, civile ou militaire.

Bien cordialement.

Bonsoir ,  
Je reviens apporter une deuxième petite pierre à cet édifice,  j'étais Bosco dans la Marine Nationale au début de ma carrière.  Comme je l'ai dit un peu plus haut ,nous avions ce type de couteau ( version moderne cela va de soi ) en permanence à la ceinture pour effectuer les travaux de matellotage et aussi pouvoir sectionner n'importe quel bout en cas d'urgence,  cela pouvant aller de la drisse de 5mm à la remorque de 150 mm . Un cordage sous tension se tranche très facilement, encore faut-il que la lame soit large ,epaisse et bien affûtée . L'urgence ne prevenant jamais, ce couteau ne nous quittait jamais. 
Par contre , le port d'une hache  sur le dos en permanence me semble fort peu adaptée,  surtout  à la grande époque de la marine à voile . Grimper dans les huniers avec une hache ne simplifierai pas la tache. 

Une hache à bord oui , une hache à la ceinture non

Bien amicalement  

Ludo de Brest

Bonsoir,

Il va de soi que les haches n'étaient pas portées en permanence à la ceinture.
Mais, comme l'armement, distribuées qu'en cas de besoin. Au temps de la Marine à voile on évite de laissez trainer entre les mains des marins ce qui peut être trop facilement utilisé comme arme à bord.

Mais je note votre retour d'expérience, il est donc possible que ces couteaux aient servis à cela !

Très cordialement.

Allé un étui qui sort mais seul

Un cousin.....Vous avez le lien? Que je regarde le prix demandé?

Bonjour
Je l ai acheter pour 50 euros dans l après midi

Il ne reste qu'a trouver un briquet an IX le tailler et le mettre dedans!
bel achat.

Bonsoir
Oui on va voir cela

Bonjour
Voilà arrivé ce jour


On verra bien ce que l on mettra dedans à l occasion
Et sans ce poste et bien je serais passé à côté
Il était vendu pour machette de tirailleur sénégalais

Très beau, peut être nettoyer le cuir?

Bonsoir,

Des trois fourreaux présentés sur ce sujet il y en au moins deux (n°1 & 2) qui, même s’ils ne sont pas identiques, sont très proches :




Ils sortiraient du même atelier, voir des mêmes mains, que je ne serai pas étonné.
Ces deux fourreaux de gauche semblent d’ailleurs prévus pour des lames taillées plus droites que le fourreau  n°3 « KD » qui reçoit une lame au bout plus arrondi.
Le « fendoir » qui va dans le fourreau n°2 se distingue également par un quillon volontairement coupé :




Cette petite transformation doit faciliter l’entrée dans un fourreau large sans avoir à y aménager un emplacement pour le quillon comme sur le fourreau n°3 « KD »:




Le fourreau 1 (sans arme) ayant les mêmes caractéristiques que le fourreau 2, nous pouvons supposer qu’il recevait le même type de « fendoir » à lame coupée droite et à quillon coupé. Comme celui-ci que je viens de rentrer :





L’apparition de constantes entre ces quelques pièces laisse à penser à de petites séries artisanales, réalisées par des marins ou des artisans les fournissant.

Les trois montures sont des montures de sabres-briquets modèle An XI mais sans poinçons de Manufacture, ce qui laisse penser à de la récupération sur des armes issues de l’industrie privée.Le mien a bien un poinçon " qui semble être "PV" et un autre illisible, mais rien qui permette d'aller vers une première vie réglementaire de la monture. 
Visiblement ce sont des équipements qui n’ont rien de réglementaire, d’achat privé et/ou de marine marchande ou de pêcheurs.
Difficile d’aller plus loin, mais on peu penser à des fendoirs à tout faire de pêcheur / baleiniers :




Encore qu’on puisse se demander pourquoi avoir gardé la branche de garde de la monture du briquet. Or cela semble bien un objectif recherché puisque j'ai l'impression que la monture du mien est un moulage à partir d'une original. Donc ce n'est pas, dans ce cas, de la récup' de pièces de surplus, mais une effort fait pour ressembler au briquet. Donc garder la garde avait un intérêt, qu'il soit pratique ou symbolique.

Bon, reste qu'on a un fourreau isolé d'un côté... Un fendoir isolé de l'autre... On ne peut que songer à marier les deux...

Amicalement.

Bonsoir
Il a 15 jour un college a trouve une lame ausi poigne de sabre et lame aplatie comme le 1 du sujet

Et essaie de fabrication de mon cote

Il y a de l'idée, mais je pense pas qu'il y ait assez de matière dans le bout de lame que vous avez forgé pour arriver à quelque-chose proche des originaux.

Amicalement.

Bonsoir
Oui c est pour cela que je n ai pas fixe la lame sur la poignee je pense chercher une feuille de boucher a travailler tout simplement vu la forme

Bonjour,

Oui, la forme de sera dès le départ plus proche.
A voire, mais je proposerai peut-être le mien à l'échange.

Amicalement.

Bonjour
Je prends note
Si cela ce fait

Bonjour,
Drôle de coïncidence...je pensais mettre le mien aussi en échange!
Amicalement,
Jérôme

Bonjour,

Ou alors on propose un lot au Musée de la Marine...
Je continue à essayer de trouver des infos sur ces tranchoirs, mais c'est loin d'être évident.

Amicalement.

je suis de tout cela de près...
pas persuadé sue le musée de la marine soit riche...

Bonjour
Je remonte ce poste avec la vu de ces pieces

Bonjour,

Le premier est fait avec une monture de briquet néerlandais (puis utilisait par les Belges à leur indépendance) modèle 1819.

Ayant été quelques jours à l'Arsenal de Rochefort, j'ai bien scruté les vitrines du Musée de la Marine et ce qui est dispo sur le matelotage (où on utilisait des tranchets, mais visiblement plus petits que nos tranchoirs présentés ici) en gravures, tableaux, etc... En vain !
J'en avais aussi parlé à Sophie Muffat, qui travaille sur la Marine impériale, et ça ne lui dit rien.
Je pense qu'il faut continuer à scruter l'iconographie maritime et tout gros plan sur des marins et pêcheurs de la Restauration au Second Empire, et pas forcément que côté français.

Amicalement.