Question Fourreau et garde de sabres post 1900

Bonjour

J'ai rentré (presque un don) un sabre d'officier d'artillerie mle 1822-99. Il a besoin de soins le pauvre. Cependant sa garde est couverte d’une sorte de vernis ancien qui lui donne un aspect mat marqué et les fourreau est de teinte brune comme bronzé.

Je voudrai savoir avant d'attaquer une restauration lourde si des textes parle de "revêtements" anti éclat pour masquer la brillance des sabres .

Ce sabre a une belle lame de Châtellerault bien marquée de juin 1905, il a donc du faire la guerre et possiblement se trouver paré de ces produits anti éclats de lumière. Du coup si un texte existe je ne ferai que le dégraisser et le garderai en l'état témoin d'une époque.

Merci d'avance pour toutes informations.

Quelques photos

Bonjour Gwalchaved,

j'ai mal aux bras a force de retourner mon ordi...

Pas de réponse par contre pour les questions.

Beau sabre pour un presque un don
Cordialement
Choumac

Bonjour,
dans son livre sur les sabres 3° république, Jean Ondry fait état de sabres dont le fourreau et même la monture sont bronzés notamment par Châtellerault et divers fourbisseurs.
Je ne sais pas si c'est le cas ici.
Cordialement,
CG

Bonjour

Merci pour vos réponses.
Pour les photos, elle sont à l'endroit sur mon PC ? j'ai essayé de les retourner pour voir et ... résultat identique .. je ne comprends pas

Photofiltre

Grand Merci

Bonsoir,

Aucune idée !

Un point à signaler toutefois : la description réglementaire du 1822-99 prévoit que le fourreau soit "bruni". Il ne s'agit pas de lui donner une teinte brune, mais de le passer au brunissoir, instrument d'acier trempé servant à lisser le métal pour lui donner du brillant.

En fonction des matières à lisser, le brunissoir peut être fait d'acier ou d'une pierre dure emmanchée : agate, hématite...

Cordialement

Bonjour

Oui le brunissoir est également utilisé pour donner le brillant les feuilles d'or une fois apposée.

Cependant grâce à un membre du forum qui me les a envoyé et que je remercie publiquement, on pourra se reporter sur ces deux documents (le deuxième en 3 partie). Il semble qu'effectivement il y ai eu des directives officielles pour ces essais probablement suivit de texte officiels le généralisant. Cela me conforte dans le fait que je vais seulement dégraisser le sabre et apporter un vernis satiné. Il sera ainsi dans sa configuration post 1910.
Par ailleurs ces documents permettent d'apporter des réponses aux post ayant déjà traité du sujet :

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le journal L’Autorité, 9 septembre 1910



le journal La France militaire, 5 juin 1910

Re

En complément même source.

Un document du journal de "la Gironde" du 16 septembre 1905 dans lequel il est relaté qu'au cours de manœuvres du 18 ème corps le 126 rgt d'infanterie a testé des sabres des sabres d'officiers et d'adjudant dont le fourreau est recouvert de toile noire. Le compte rendu précise que bien qu'utiles il deviennent vite sales et humide et on au final un aspect malpropre et loqueteux et de fait ne sauraient rivaliser avec le bronzage.

Enfin au journal officiel 28 avril 1911 rendant compte des travaux à la Chambre sur la tenue réséda il est indiqué, entre autre, bronzage des fourreaux de sabres et des ustensiles de campagne.

Il ressort de ces textes qu'il y a certainement du y avoir au final un texte de prescription générale mais nous ne l'avons pas trouvé.

Très intéressant. Bravo pour cette recherche et merci du partage. Le fait que les sabres de cavalerie légère ou d'officier d'artillerie ne soient pas mentionnés n'exclut pas une initiative personnelle allant dans le sens de cette expérience. Finalement, c'est l'étui de fourreau en toile cachou qui a prévalu avec plusieurs avantages :
- réduction de la visibilité ;
- aucun effet sur la maintenance ;
- conservation de sabres plus présentables pour la parade et les services d'honneur.

Cordialement

Bonsoir,

Il me semble qu’il y a quelques temps un post avait été ouvert sur ce sujet. Il y avait été répondu que cela avait existé.

Je ne retrouve pas le post et ne me souviens pas dans quelle rubrique il avait été ouvert.

Amicalement

Patpat

Peut être en allant sur les liens que j'ai posté plus haut ?

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

On trouve cependant des fourreaux de sabres potentiellement portés en 14-18 bronzé ou peint, ce qui démontre que le revêtement "cachou" en opération de guerre devaient bien avoir les inconvénients mentionnées. Le temps de paix est une chose l'expérimentation terrain une autre.

Après je pense que fin 1915 on plus du voir énormément de sabres dans les tranchées. Nombre d'officiers ont d'ailleurs utilisés le fusils ou le mousqueton en sus de leurs révolvers.

Gwalchaved a écrit:

Peut être en allant sur les liens que j'ai posté plus haut ?

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On trouve cependant des fourreaux de sabres potentiellement portés en 14-18 bronzé ou peint, ce qui démontre que le revêtement "cachou" en opération de guerre devaient bien avoir les inconvénients mentionnées. Le temps de paix est une chose l'expérimentation terrain une autre.

Après je pense que fin 1915 on plus du voir énormément de sabres dans les tranchées. Nombre d'officiers ont d'ailleurs utilisés le fusils ou le mousqueton en sus de leurs révolvers.

Bonjour,

En effet ce sont ces posts, je les avais zappé lors de la lecture. Mea culpa.

Amicalement

Patpat

Bonjour

Bien toujours la même source du forum que je remercie très cordialement voici une suite où il est questions des sabres de cavaleries dans des articles du journal la France militaire entre 1906 et 1913.

Il semble qu'à l'origine la housse cuir et toile l'emporte par le fait que la manière de porter l'équipement, les boucles ou le frottement sur le flanc du cheval fasse disparaitre le bronzage, cependant après quelques temps celui-ci revient en force.

Bonsoir

Merci pour ces échanges très instructifs

Je viens de récupérer un sabre qui présente le même aspect terne que le vôtre


Slts

[quote="Gwalchaved"]Bonjour

Oui le brunissoir est également utilisé pour donner le brillant les feuilles d'or une fois apposée.

Cependant grâce à un membre du forum qui me les a envoyé et que je remercie publiquement, on pourra se reporter sur ces deux documents (le deuxième en 3 partie). Il semble qu'effectivement il y ai eu des directives officielles pour ces essais probablement suivit de texte officiels le généralisant. Cela me conforte dans le fait que je vais seulement dégraisser le sabre et apporter un vernis satiné. Il sera ainsi dans sa configuration post 1910.
Par ailleurs ces documents permettent d'apporter des réponses aux post ayant déjà traité du sujet :

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Bjr Michel,
Excellents ces extraits de la presse d'époque qui relatent les essais pour diminuer la visibilité des armes blanches de troupe et d'officier.
Dans le post ci-dessus rappelé j'avais produit des  extraits de courriers officiels de la Manufacture de Châtellerault dont celui-ci


Dans ce texte il n'est question que d'infanterie, alors que la presse parle également de cavalerie. J'en tire la conclusion encore une fois prouvée que les archives de Châtellerault sont incomplètes où que les documents qui font défaut sont mal classés ou répertoriés.
CDT

Bonjour Jean,

Si tu savais comment s'est passé la fermeture et dans quelles conditions tu ne serait pas surpris. Certains sabres ont été purement et simplement volés, certains responsables qui avaient des panoplies dans leurs bureaux sont partis avec, des sabres étaient jetés en vrac par terre pour faire de la place en vitesse et d'après des témoignages ils encombraient tellement certains passages que l'on marchait dessus.

Je n'imagine même pas ce qui a du se passer pour les textes et tous les papiers. A Saint Etienne j'ai sauvé tout ce que j'ai pu car le directeur a eu l'intelligence de faire venir les assurances pour prendre en compte les armes dont certaines russes ou américaines ne se trouvent plus dans ces pays, le travail réalisé a permis de quasi tout sauver mis à part quelques sabres et plastrons de cuirasses non fabriqués à Saint Etienne et accrochés dans quelques bureaux. Certaines de ses armes ne peuvent être valorisées tant elles sont uniques parmi les 2800 armes et armures comme le modèle qui servit à la réalisation du pistolet des mousquetaire en 1814, le fusil dit de Louis XIV ou encore un fusil de chasse de 1812 à chargement par brisure c'est a dire le système de Pauly qui proposait une percussion centrale indirecte et une culasse mobile chargeant une cartouche à culot métallique







Je me suis aussi employé pour sauver les plus beaux ouvrages de la bibliothèque le tout venant étant partis dans des rehausses pour être incinérés  comme par exemple que j'ai récupéré parce que tombé des rehausses surchargées