sabre d'officier AN IX Je pense?

Bonjour

vous serait ils possible de m'en dire plus sur ce sabre type AN IX d'officier,et dans le but de le vendre me donner une évaluation.
pas de marquages apparent,la poignée est dans sa dorure,pas de défauts,dans son jue.

merci d'avance

Gilles





 

Photos supplémentaires,la lame est parfaite a par la pointe(voir photo 3)lame Damas,fusée en galuchat excellant état,le dos de la lame est gravée sur les deux tiers(photo 1)

Bonjour

Je pense à un sabre de cavalerie légère d'officier époque restauration. Il est absolument superbe

Petit détail que je n'avais pas remarqué,vu la taille de la gravure,marqué:(le Page arquebusier du roi a Paris)

Bonsoir

personne d'autre pour éclairer ma lanterne.

amicalement


Gilles

Bonsoir,

C'est une arme d'officier de cavalerie légère ou d'artillerie à cheval d'époque Restauration ou Monarchie de Juillet, mais il est difficile d'en dire plus.

Cordialement

... si ce n'est bien sûr que la maison Lepage est particulièrement prestigieuse. Je ne suis pas collectionneur, mais on doit être bien au-dessus du tarif d'un sabre d'officier de type an IX de base !

Bonjour

merci de vos réponse,je suis un peut perdu dans ce monde,qu'est le sabre,il est vrai que cette pièce est d'une qualité remarquable,que veux dire ce petit (K) sur un des pans de la lame?.

amicalement

Gilles

Bonjour

Cela confirme mon identification. Le petit K il faudrait une photo. Un sabre de Le Page ce peut-être Jean le sabre serait plutôt restauration ou Jean André alors plutôt Louis-Philippe. Quoi qu'il en soit un sabre de cette qualité c'est 2 000€ au moins.
C'est d'autan plus rare que les Le Page sont surtout connus pour leur armes à feu je découvre qu'ils ont fait des sabres. Je n'avais vu jusque la qu'une très belle dague de chasse.

voici la photo
amicalement

Gilles

Bonjour

Merci. Du coup deux hypothèses, la première une lame de Klingenthal, mais j'en doute elle aurait été marquée explicitement.
La seconde l'initiale du graveur. LA il faudrait savoir quel sont les graveurs de Le Page, sachant que ce peut-être quelqu'un qui a travaillé aussi et même certainement sur des armes à feu.

Bonsoir

Merci de vos recherches,je pencherais plus pour les initiales du graveur,j'ai rarement vue en plus de 50 années de collection des gravures aussi finement exécutées.

amicalement

Gilles

Bonsoir

Il faudrait voir avec Jean pour plus de précision il a eu des sabres de ce type dans sa collection.

cuir a écrit:

voici la photo
amicalement

Gilles

Bjr,
Je pense qu'il ne faut pas lire uniquement le K, mais ce sont 2 lettres accolées un Q et un K. Vraisemblablement  le nom du graveur vu l'emplacement. Je pense que s'il s'agissait des initiales du propriétaire elles auraient été  plus enluminées. Cela étant dit je ne connais pas le nom de ce graveur.
Pour moi ce sabre est d'époque Louis Philippe  car il n'y a aucune couronne avec les lys de bourbons ni de lys  sur la face avant de la calotte. J'ai une sabre de type XI , le votre ressortit de cette appellation avec une monture quasiment identique, sauf que la poignée est en corne et le décor du sommet de la calotte constituée d'un frise plus riche de feuilles. Je l'ai représenté page 53 du T1 période 1830-1870. Si vous n'avez pas mon livre, le voici.
Une précision mon sabre est actuellement en vente à 1500 € pour vous aider à fixer votre prix. Je le vends pour me permettre d'effectuer un achat du triple pour mon prochain livre.
CDT

cuir a écrit:

voici la photo
amicalement
Gilles

Bonjour à tous les admirateurs de ce beau sabre de la 1er moitié du XIXe,
J'ai eu l'occasion de rendre visite fin octobre à mon ami Jean Pierre en région parisienne pour photographier ses nouvelles acquisitions. J'ai pu voir un très beau Mle 1821 de luxe pour officier d'infanterie de la Garde Nationale. Qu'ai-je vu sur le dos de la lame, les 2 lettres déjà vues sur le très beau sabre de Cuir? J'avais cru pouvoir dire qu'elles représentaient Q et K accolées et qu'elles mentionnaient la signature du graveur de la lame. Malheureusement aucun nom connu ne me venait à l'esprit. Le fait de trouver une 2e fois ces lettres m'ont fait "phosphorer" et je pense avoir trouvé l'explication. Il ne s'agit pas de q et k mais d'un p retourné à gauche pour partager la barre du K, ce qui est assez subtil et bien vu pour faire un sigle. Le seul nom qui colle avec P et K c'est Peter Knecht fourbisseur bien connu de Solingen actif de 1825 à 1850. Les 2 sabres s'inscrivent bien dans cette période. S'agissant du sabre portant la signature de Lepage, je pense qu'il a simplement été le vendeur de ce sabre fabriqué à Solingen par Peter Knecht. En effet, la spécialité de Lepage ce sont les armes à feu. Sa marque de fabrique ne porte-elle pas "arquebusier du Roi" et non "fourbisseur" du Roi. CQFD
CDT

Bonjour,

Chaque arme blanche que je vois, lorsqu’elle signée Lepage, est de grande qualité. Il y en a d’ailleurs pour exemple un sabre 1829 pour officier à fleur de lys en vente sur un site étranger. La lame semble faite en damas, avec une dorure sur la lame. Je vous en met quelques photos.
J’avais lu un document un moment, c’est un mémoire de recherche d’un étudiant qui a travaillé sur la dynastie Le Page, j’ai bien apprécié le lire.
Meme si la spécialité de Le Page était bien les armes à feu, un inventaire réalisé dans la période où Jean Le Page céda son établissement à son fils Henry (1822), signale la présence d’une fourbisserie qui faisait bien partie du fond de commerce (324 armes blanches, éléments de monture). On peut alors supposer une commande de lames chez Solingen puis un montage chez Henry Le Page ?

Cdlt
https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-04570584v1/document

[quote="L’alsacien"]Bonjour,


J’avais lu un document un moment, c’est un mémoire de recherche d’un étudiant qui a travaillé sur la dynastie Le Page, j’ai bien apprécié le lire.
Meme si la spécialité de Le Page  était bien les armes à feu, un inventaire réalisé dans la période où Jean Le Page céda son établissement à son fils Henry (1822), signale la présence d’une fourbisserie qui faisait bien partie du fond de commerce (324 armes blanches, éléments de monture). On peut alors supposer une commande de lames chez Solingen puis un montage chez Henry Le Page ?
Cdlt
https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-04570584v1/document

Bonsoir,
Merci pour votre intervention qui m'a permis d'en apprendre beaucoup sur la dynastie des Le Page grâce à cette thèse. Le thésar a fait beaucoup de recherches dans l'abondante collection d'archives de différentes provenance. Effectivement, le dernier cité Henry avait fait établir une fourbisserie pour les armes blanches il n'était donc pas simplement arquabusier. Mais on apprend aussi, page 80 :

" Henry Le Page se fournissait également en lames, auprès des fabriques de
Klingenthal et de Slolingen, toutes deux réputées dans le domaine. De cette manière
il n’avait qu’à concevoir la monture de l’arme et ses décorations."
Le sabre du Mle 1821 a pu être monté et fini par Henri Le Page à partir d'un lame de Peter Knecht.
Ces achats de lames à l'étranger ont continué avec Henry Fauré -Lepage dont je possède un sabre dont la lame vient de Tolède en 1889.

Cela étant dit pour revenir à la thèse, elle me parait ne pas avoir été relue avec attention. Sur la forme on peut relever de nombreuses fautes d'orthographe, d'inattention (cf Slolingen ci-dessus) et d'accords imparfaits. Sur le fond, il y a de nombreuses répétitions et de digressions. Cela n'engage que moi.

Bonjour,

Étant justement à la fin de ma thèse (de doctorat), je peux assurer qu'il est désormais nécessaire de se battre pour avoir droit à une évaluation sérieuse. En fait, il n'est pas si rare que même le directeur de thèse ne prenne pas la peine de relire attentivement le manuscrit. Je suis en physico-chimie, mais on m'a dit que c'était aussi le cas dans le domaine littéraire.

Pour aller plus loin, même les journaux internationaux à comité de lecture assurent de moins en moins leur rôle.
De mauvais jours arrivent !