L' HOMME de FER NANCY

Bonjour.

Il y a un Français, je pense que c'est un cavalier, soldat, cuirassier (lame 96cm) Modèle 1882.
Produit par François Delacour & Backes.

Question sur la marque microscopique sur la crosse, je l'ai lu comme : "L' HOMME de FER NANCY"

rayonne "L' HOMME de FER NANCY", c'est quoi ?

Bonjour,
je ne lis pas vraiment "L'homme", mais je ne trouve rien qui y corresponde, que ce soit dans le Jarlier, le Qui est qui ou le livre de Jean Ondry.
Ce dernier donnera peut-être la solution?
Cordialement,
CG

Bonjour,

Je lis "A L'HOMME DE FER".

A NANCY il existe rue des dominicains un homme de fer(au dessus d'une ancienne librairie)du type chevalier médiéval qui a donné son nom à l'enseigne du commerce.
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Bonjour,
en effet, avec un arquebusier également:


Accrochée à la façade d’un immeuble rue des Dominicains, une armure de chevaliers semble surveiller l’entrée du magasin de chaussures. À l’intérieur de la boutique, le commerçant promet, pourtant, ne pas être le propriétaire de cette relique. « Je ne sais pas d’où ça vient, jure-t-il. Mais je vois parfois des groupes de touristes s’arrêter devant. »
Direction l’office de tourisme, place Stanislas , où, après quelques recherches dans les archives nancéiennes, le couperet tombe. L’armure daterait de la deuxième partie du XIXe siècle, alors qu’un arquebusier, ancêtre de l’armurier, vendait des armes à feu dans la cellule commerciale aujourd’hui occupée par le magasin, au numéro 32 de la rue des Dominicains.

« Ça répondait sans doute à une volonté d’avoir une belle façade pour être reconnu des passants et des clients », avance Vincent Dubois, directeur de la communication pour l’office.

À quel moment le commerce a-t-il fermé ? Pourquoi l’armure a-t-elle été laissée ? On n’en sait pas plus. Seule certitude : la famille Berntheisel, longtemps propriétaire de la boutique, exerçait encore dans les années 1880.

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Berntheisel était armurier à Nancy au cours de la 2° moitié du XIX°. (signature sur une carabine système Gaubert) cf le Qui est qui.

Ça ferait beaucoup de sens. C'est une pratique un peu ancienne pour cette époque, mais on rencontre très souvent des noms de fourbisseurs sur des lames du XVIIIe siècle tels que : "Machin - à l'empereur de chine" ou "Maitre Truc - à la vieille roue". Ce qui réfère le plus souvent à leur enseigne respective. Les numéros de bâtiment n'étant pas toujours bien connus, si on cherchait un commerce il était plus simple de demander à quelqu'un ou se trouvait "l'homme de fer" ou autre enseigne ou symbole notoire qu'un nom spécifique de détaillant beaucoup moins remarquable pour les quidams.

En effet, si la numérotation commence à se généraliser au XVIII° siècle (à Paris ce n'est que sous l'Empire), auparavant on se guidait grâce aux enseignes.
Et même à une époque récente c'est une excellente façon de se faire remarquer et d'attirer sinon le client, du moins les badauds.

Au passage je remarque que le Jarlier (paru entre 1976 et 1981) même dans ses 3 tomes est parfois moins complet et moins précis que le Qui est qui (paru en 2001).

Crevette a écrit:

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Merci




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Bonjour,
et voilà, la boucle est bouclée!