Florence durant la Seconde Guerre mondiale

Florence durant la seconde guerre mondiale


Comme partout ailleurs , la Seconde Guerre mondiale fit connaitre la dévastation . Florence , cette ville
italienne au patrimoine artistique millénaire , ne fut pas épargnée . En effet , le 25 Juillet 1943 , le roi Victor-
Emmanuel II renverse Benito Mussolini et le remplace par le Maréchal Pietro Badoglia . Le pays se range
aux cotés des alliés .

Alors que son régime fasciste est tombé , Mussolini crée avec l'aide des nazis , la République sociale italienne .
Le 11 Août 1944 , suite à une insurrection , les alliés libèrent Florence avec l'aide des partisans constitués
pour la plupart de communistes , mais aussi de libéraux , de catholiques et de quelques monarchistes .
Ceux-ci se sont regroupés le 9 septembre 1943 suite à l'incapacité du roi et du Maréchal de prendre en
charge l'état en crise et de combatre les allemands qui essayent de restaurer le régime fasciste au Nord
du pays .

Les vieux quartiers de Florence seront détruits à cause de bombardements intenses . Les 8 grands ponts
qui traversent l'Arno seront aussi détruits suite aux bombardements et aux minages allemands sauf le
Ponte Vecchio qui deviendra le symbole de la ville . Les autres seront reconstruits après la libération le
plus fidèlement possible aux originaux .

Le bilan des pertes de la résistance italienne est de : 45 000 morts au combat , 23 000 torturés , morts en
prison ou massacrés et 20 000 blessés sur un total de 270 000 partisans .
Il ne faut surtout pas oublier les 19 000 civils fusillés , les 8 000 prisonniers politiques jamais revenus des
camps et les 30 000 militaires disparus dans les mêmes conditions .

Après la guerre , Florence fut décorée pour les sacrifices de sa population et de son activité dans la résistance .



thomas.s

Intéressant,

Est ce le résultat de ton travail (en ce cas félicitations pour le travail de recherche, la syntaxe et l'orthographe) ou as tu repris un texte existant (en ce cas il faudrait citer la référence)?

l'ajout d'illustrations rendrait le texte plus attrayant (par exemple phot d'époque, carte montrant la situation militaire en septembre 43 et la volonté des protagonistes à s'emparer/ à tenir cette ville)

J'aime beaucoup ton initiative, surtout venant d'une "jeune tête blonde"

Je pense que les chiffres obt été gonflés.
Extrait de Wikipedia https://fr.m.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9sistance_en_Italie_pendant_la_Seconde_Guerre_mondiale
Selon un livre publié en 1955 par un comité ministériel italien à l'occasion du dixième anniversaire de la Libération, les pertes en Italie parmi les membres de la Résistance s'élèvent à 35 828 partisans tués au combat ou exécutés, et 21 168 partisans mutilés ou handicapés par leurs blessures[45]. De plus, 32 000 autres partisans italiens ont été tués à l'étranger, dans les Balkans et, dans une moindre mesure, en France. Le nombre de civils italiens tués en représailles par les forces allemandes et fascistes est de 9 980[45]. En 2010, l'« Ufficio dell'Albo d'Oro » du Ministère italien de la défense a enregistré 15 197 tués ; cependant, l' « Ufficio dell'Albo » d'Oro ne considérait comme partisans que les membres de la Résistance qui étaient des civils avant de rejoindre les partisans, alors que les partisans qui étaient auparavant membres des forces armées italiennes, plus de la moitié des tués, étaient considérés comme membres de leur force armée d'origine[46].

Alors que fin août, la bataille pour la libération de Florence est sur le point de se terminer, Alessandro Pavolini, chef du Partito Repubblicano Fascista de la RSI organise la défense à outrance en organisant des équipes de snipers qui vont causer des pertes sensibles chez les Alliés.

Ce sont les partisans florentins, qui connaissent la ville auxquels on va charger de liquider ces snipers. Ce sont des jeunes fascistes, exécutés immédiatement après leur capture.
Dans l'histoire de la 2e GM, on retrouve des snipers dans les batailles urbaines, notamment les plus célèbres à Stalingrad, Caen ...
A noter que tous les ponts de Florence ont été détruits par les Allemands sauf le célèbre Ponte Vecchio, mais causint des dégâts inestimables aux palais médiévaux le long de l'Arno.