Baïonnette à douille / poinçons

Merci pour le lien et les références !

Sur la Gazette j'avais noté ces références:

Gazette des armes N°167, 168, 413 : les baionettes à douille
Gazette des armes N°14 : la baionette à douille de l’armée française
Gazette des armes N°154 : Nomenclature de La baïonnette 1777 / AN IX
Gazette des armes N°169 : La Baïonnette du modèle 1822 : Mle 1822 Mle 1822 /35 Mle 1822/47 Mle.1847.
Gazette des armes N°233, 234 et 235: Les baïonnettes françaises du Modèle 1777
Gazette des armes N°392, 393, 394, 395 : Les baîonnettes bavaroises 1800-1918
Gazette des armes N°408, 409 : Les baïonnettes à douille de l'infanterie prussienne

Mais il y en a surement d'autres.
Il y a 3 hors séries de la Gazette sur le sujet ?
Si tu as les numéros sous les yeux ça m'intéresse, je ne les vois pas en vente sur leur site mais c'est le genre de chose qui peut se trouver d'occasion.

Les 3 hors série ne sont pas réédités, mais on les voit parfois d'occasion.
Seul le 3° est un peu moins courant.

Ok merci de l'info, j'ouvrirai l’œil.
Je pense qu'il est inutile de faire une demande dans la rubrique "Recherche" du forum, les gens ici gardent leurs Gazettes...

Pas forcément, la demande peut être tentée.

Oui, à la limite qui tente rien n'a rien...

Par contre ça traite de toutes les baïonnettes du monde, des premières aux plus récentes.
1° tome: petites longueurs.
2° tome: grandes longueurs.
3° tome: complément toutes longueurs.

Ok.
Pour en revenir au talon de la lame de la première baïonnette j'ai lu dans un article de Pierre Renoux dans la Gazette que chez les An IX produite à l'étranger "la lame présente quelques variations, non pas de longueur, mais de forme de ses angles près du coude, les "oreilles", qui peuvent être plus ou moins ouverte".
Ce n'est pas de cette base de la lame dont il veut parler en parlant des "oreilles" ?

C'est bien ça.

Oui donc tout est possible, production étrangère pour la France, copie étrangère, ou un mixte des deux vu qu'en fait après l'Empire certains pays n'ont fait que réutiliser les manufactures utilisées durant la domination française.
Je pense que cette baïonnette ne pourra être mieux identifiée qu'en trouvant une référence pour le F étoilé et l'étrange marquage au dessus.

J'ai relu les numéros 233 et 235 de la Gazette. Je n'ai pas le 234.
Le problème, c'est qu'ils ont été édités lors de ce que j'appellerais la période nébulleuse de la Gazette.
Les articles sont correctement écrits, mais les légendes des photos sont presque toutes foireuses. Gauche au lieu de droite, haut au lieu de bas quand ce n'est pas plus grave!

Un autre numéro est très bien, c'est le 169.
Celui-ci est correctement légendé, c'était la période faste de la Gazette.

A leur lecture on se rend vite compte qu'entre les différentes périodes de fabrication, les différents ateliers et pays producteurs, les armes de la Garde Nationale de fabrication privée, les multiples changements de système, de longueurs, de calibre, de tolérances de fabrications, les remontages d'armes pour la GN, il est parfois très difficile, voire impossible, d'identifier avec une certitude mathémathique telle ou telle baïonnette. Chacune ou presque est un cas à part.

Ceci ne concerne pas uniquement les premières périodes Ancien Régime/Révolution/Empire, mais aussi les périodes plus récentes comme les Restaurations et aussi le Second Empire.

Vouloir donner une longueur de douille ou un diamètre intérieur "règlementaires", est complètement utopique.
Les longueurs de douilles étaient calculées en respectant un jeu de 0,6mm puis de 1,1mm entre embouchoir et douille!

Vouloir donner une longueur , une largeur de lame très précises est tout aussi utopique.
Une douille au poids trop faible était compensée par le soudage d'une lame plus lourde pour équilibrer le poids total et ainsi entrer dans la norme d'acceptation.
De plus les tables de fabrication étaient assez vagues dans certaines descriptions jusqu'à la Restauration.

Avec le changement de calibre à 18mm, les (certaines du moins) douilles ont été réalésées de 0,5mm supplémentaires en unité. Elles n'ont pratiquement jamais été frappées N (nouveau calibre).
Les douilles pouvaient être rétrécies en unité par martelage, sans qu'aucun marquage ne soit apposé.

Les marquages autres que ceux de fabrication étaient laissés à l'initiative des chefs de corps.

Au final nous avons donc un sacré fouillis...
C'est tout de même un peu dommage, la période étant riche historiquement on aimerait bien pouvoir caler chaque pièce dans une fourchette chronologique.

Merci pour la référence.

D'après l'un des chroniqueurs, seule l'études des poinçons le permettrait.
Je n'en doute pas une seconde, encore faudrait-il pouvoir les identifier!

Jetant toujours un œil sur les baïonnettes portant un cœur en poinçon dans le but d'en savoir plus sur ma 1771, je me suis fait une fausse joie avec une An IX:

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Encore un poinçon cœur, mais aucune info de la part du vendeur sur l'origine.

Oui c'est visiblement assez courant!

Une maigre rentrée de cet été, trouvée en brocante:



Une An 9 en bon état général, il ne lui manque qu'un petit cm de lame, celle-ci était légèrement repointée.