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| temoignage, photo et reportage journaux sur la bataille de normandie | |
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Auteur | Message |
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bxl-mike Major
Nombre de messages : 220 Age : 38 Localisation : Bruxelles Thème de collection : coiffures Allemandes wwII Date d'inscription : 10/06/2014
| Sujet: Re: temoignage, photo et reportage journaux sur la bataille de normandie Sam 10 Jan - 15:07 | |
| Salut Cedo14 Concernant le reportage, moi je l'ai en sous-titré français via le câble télé ! Je pense qu'il est possible de le trouver sur youtube en cherchant un peu plus que moi Si je trouve + d'infos je les partage Amicalement Mike Et encore merci à tous pour les partages très instructifs |
| | | cedo14 J'habite sur le forum !
Nombre de messages : 2849 Age : 55 Localisation : Caen Thème de collection : Bataille de Normandie, tir et collection Date d'inscription : 02/07/2013
| Sujet: Re: temoignage, photo et reportage journaux sur la bataille de normandie Sam 24 Jan - 18:44 | |
| bonsoir ok, merci Mike COMMENT ROBERT CAPA A FAIT SES PHOTOS A OMAHA BEACH A part Robert CAPA, aucun photographe civil n'est assez fou pour débarquer avec les Boys le Jour J, mais aussi à l'Heure H, dans la salve d'assaut inaugurale. De fait, le témoignage réalisé par Capa dans la grisaille du 6 juin 1944, entre les balles et les obus, est historique, unique et précieux. "Si tes photos ne sont pas bonnes, c'est que tu n'es pas assez près." Robert Capa doit s'appliquer son célèbre conseil à lui-même lorsqu'il choisit, à la veille du D-Day, de se joindre à la compagnie E du 116e régiment d'infanterie américaine. Destination : Easy Red, l'un des secteurs d'Omaha. "Je suis un joueur. Je décidai de partir avec la compagnie E dans la première vague." Dans la nuit du 5 au 6 juin, Capa et 300.000 Alliés traversent la Manche dans une opération logistique d'ampleur inédite. Atteint par la tension ambiante, le reporter écrit une dernière lettre à ses proches (il ne la postera jamais), joue au poker avec des soldats, néglige enfin son petit déj' "pré-débarquement" composé de petits pains, d'œufs et de saucisses. Au ventre, rien d'autre que la peur. Les vedettes sont alors mises à l'eau, avec à bord les premières centaines de soldats voués à participer à la boucherie. 15 kilomètres plus loin, à l'approche du mur de l'Atlantique érigé par les Allemands, une pluie de plomb les accueille en Normandie. Lorsque les barges de débarquement touchent le fond, les hommes sautent pour parcourir les 100 derniers mètres à pied. Robert Capa commence à mitrailler – non avec une arme, mais avec l'un de ses Contax. Entouré par les projectiles, et bientôt par les cadavres, Robert Capa trouve refuge derrière l'un des pieux d'acier de la défense nazie. Ainsi adossé, il photographie les combattants américains alourdis par leur équipement, qui tentent péniblement, parfois vainement, de maintenir la tête au-dessus de la surface de l'eau. Abandonnant finalement son pieu d'acier, le photoreporter s'abrite derrière un tank amphibie. Capa abandonne ensuite son imperméable Burberry, qui pèse une tonne. Il rejoint la plage en se plaçant dans le sillage de deux militaires. Tente brièvement de creuser un trou avec une pelle. Tremble tellement qu'il n'arrive plus à changer de pellicule. Fait marche arrière, s'engouffre dans un bateau dans lequel un obus fait exploser les gilets de sauvetage. C'est à bord de cette barge, en fin de compte, que le photographe épuisé est ramené vers l'USS Chase. Il fait partie des 10% qui ressortent indemnes de la première vague d'assaut sur Omaha la sanglante. La destruction des négatifs Le photojournaliste expédie sa production au bureau londonien du magazine "Life" : 4 rouleaux de 36 poses qui contiennent le plus grand moment de sa carrière. à Londres, ses négatifs atterrissent entre les mains d'un laborantin nommé Dennis Banks. Dans la précipitation, ou l'excitation, le jeune homme commet une erreur. Il ferme la porte du séchoir à films. Témoignage historique ou pas, la chaleur fait implacablement son effet sur les pellicules : elles fondent. Le directeur photo de "Life", John G. Morris, parvient à sauver en catastrophe 11 négatifs d'un des quatre rouleaux (il n'en reste aujourd'hui plus que 8). photos: By Robert Capa/ International Center of Photography/Magnum Photos. |
| | | D-Day Je fais partie des murs
Nombre de messages : 11287 Age : 64 Localisation : St sérotin Thème de collection : US ...Divers Date d'inscription : 01/11/2011
| Sujet: Re: temoignage, photo et reportage journaux sur la bataille de normandie Sam 24 Jan - 19:21 | |
| Bonsoir, Encore pour ton dernier sujet si un jour tu fais un reportage écrit je veux être ton 1er client et je suis sérieux ... Respect et Honneur .. |
| | | cedo14 J'habite sur le forum !
Nombre de messages : 2849 Age : 55 Localisation : Caen Thème de collection : Bataille de Normandie, tir et collection Date d'inscription : 02/07/2013
| Sujet: Re: temoignage, photo et reportage journaux sur la bataille de normandie Dim 25 Jan - 19:59 | |
| bonsoir D-Day merci, mais je fais du copier coller , c'est pas si difficile |
| | | cedo14 J'habite sur le forum !
Nombre de messages : 2849 Age : 55 Localisation : Caen Thème de collection : Bataille de Normandie, tir et collection Date d'inscription : 02/07/2013
| Sujet: Re: temoignage, photo et reportage journaux sur la bataille de normandie Sam 7 Fév - 16:11 | |
| bonjour ILS ONT DEMINE LA NORMANDIE Treize millions de mines et dix-sept millions de projectiles ont été retirés et détruits en France entre 1944 et 1947. En Normandie, dès le mois deux mois à peine après le Débarquement, une unité du génie est chargée de nettoyer la région, infestée par les mines et les obus qui n’ont pas explosé. Ce travail de titan, les sapeurs du génie y ont été formés dans la «Mines School» de Bayeux, une école de déminage soutenue par le Royal Engineer de l’armée britannique. Ces soldats volontaires du 3e bataillon du génie, viennent surtout de Normandie, de Paris et de Mayenne. Ils ont souvent moins de vingt ans. Entre septembre 1944 et octobre 1945, ils vont relever, au péril de leur vie, plus de 60 000 mines. Il y a les «S-Mines», qui explosent à un mètre du sol et sabre dans un rayon de vingt-ciq mètres avec leurs billes d’acier. Il y a aussi les mines métalliques, les anti-chars, surpuissantes mais décelables grâce à un simple détecteur électromagnétique. Mais il y a enfin les innombrables mines en verre, en béton ou en bois imaginées par la Wehrmacht et qui sont totalement indétectables avec le matériel habituel. L’historien Benoît Jeanne, dont le père a fait partie du 3e bataillon, a recueilli les témoignages de ces soldats oubliés, ces rescapés du déminage. Originaire de l’Orne, Jean Cholet avait vingt ans quand il s’est engagé dans le génie. «Arrivés à Bayeux, nous fûmes immédiatement transformés en tommies (soldats britanniques), depuis les leggins jusqu’au casque plat. Nous logions dans les greniers des abattoirs, au-dessus des troupeaux de vaches destinées à être abattues. Quel vacarme ! Nous avions de la paille pour lit, du savon et de la nourriture convenable. L’instruction fut excellente mais trop courte : huit jours seulement. Mon premier contact avec les explosifs s’est d’ailleurs assez mal terminé. Au cours du dernier exercice de déminage sous tir réel, je me suis gravement brûlé la main en voulant neutraliser une fusée éclairante terrestre. Le métier rentrait… mais ma main s’en est longtemps ressentie». Jean Cholet a aussi raconté à l’historien Benoît Jeanne l’un de ses déminages presque ordinaires. «Nous déminions la baie de la Dives, à l’est de Cabourg. Dans le sable, nous découvrons des «Holz Mines», en grande quantité. Ces mines antichars en bois, donc indétectables, son très puissantes. Elles contiennent six kilos d’explosifs qui deviennent très dangereux quand les tétons en bois de retenue du couvercle pourrissent. Notre travail avançait, le stock de mines relevées s’accumulait : c’est alors que derrière une petite dune qui nous coupait l’horizon, une énorme explosion se produisit, suivie de cris déchirants. Il nous fallut atteindre le sommet de cette dune pour voir apparaître une femme en sanglots : «mon mari ! Mon mari !» Le pauvre homme venait de sauter. Nous lui demandons le pourquoi de leur présence sur ce terrain miné, qui était parfaitement signalé. Nous apprenons la triste vérité. Ces pauvres gens, pour pouvoir se chauffer, déterraient ces mines en bois, les vidaient de leur charge et emportaient l’emballage». Les jeunes démineurs ont parfois été témoins d’évènements plus cocasses : «Un soir, le sergent Paul Ricard avait eu la malencontreuse idée d’inspecter seul les jardins minés du Grand Hôtel d’Houlgate. Alors qu’il revenait de sa randonnée, il se plaignait d’avoir mis le pied sur un clou qui avait pratiquement traversé sa semelle. Nous l’avons aidé à arracher ce bout de métal parasite. C’est là que nous avons découvert que cette fameuse pointe n’»tait autre qu’un élément d’antenne d’un allemeur de «S-Mines», ces fameuses mines bondissantes qui ont causé la plupart de nos malheurs. Ce jour-là, l’allumeur n’avait pas fonctionné…» Le sergent Paul Ricard fut malheureusement victime d’une mine similaire, le 17 mars 1945. Le déminage après guerre en France a coûté la vie à 2500 personnes et fait près de 5000 blessés. Source des images : PhotosNormandie. Extrait du livre de Benoît Jeanne,Ils ont déminé la Normandie, |
| | | cedo14 J'habite sur le forum !
Nombre de messages : 2849 Age : 55 Localisation : Caen Thème de collection : Bataille de Normandie, tir et collection Date d'inscription : 02/07/2013
| Sujet: Re: temoignage, photo et reportage journaux sur la bataille de normandie Lun 16 Fév - 19:22 | |
| bonsoir En 1944 Le Bourg Saint-Léonard est un petit village de 300 habitants, situé à 10 kms d’Argentan, 5 kms de Chambois et 12 kms de Trun. Mi-août, les Américains atteignent Le Bourg Saint-Léonard et encerclent la 7e Armée allemande par le sud. Du 13 au 19 août le village est pris et repris plusieurs fois par les deux camps; les troupes allemandes résistent avec acharnement, afin de permettre l’évacuation de la poche de Falaise par la 7e Armée. La plupart des habitants de Bourg Saint-Léonard se réfugient dans la campagne. Quelques familles restent sur place. Madame L. fait partie des habitants qui vécurent une semaine en plein chaos; elle raconte ses impressions, ses angoisses, ses peurs et enfin la libération définitive Samedi 12 août 1944, les premiers Américains Déroute allemande. Dans le désordre et la précipitation, camions et tanks allemands passent devant notre maison et se dirigent vers Chambois; ils roulent sur deux, et quelquefois trois files. Nous craignons une intervention aérienne contre ces troupes en débandade. Vers 19 h, le calme revenu, nous voyons sur la place du village des officiers allemands qui délibèrent, l’air sombre, une carte à la main. Le bruit court que les Américains sont à la « Tête au Loup » à 5 kms d’ici près du Haras du Pin. Dimanche 13 août 1944 A 9 h, Monsieur C. passe en carriole pour aller traire ses vaches dans les herbages. Un quart d’heure après, il repasse en toute hâte me criant au passage, sans ralentir le trot de son cheval : « Les Américains sont à La Lune », un lieu-dit à 400 m du Bourg. C’est donc pour aujourd’hui ! La messe aura-t-elle lieu? Elle sonne à l’heure habituelle et après quelques hésitations, nous décidons d’y aller. Le retour est périlleux, on entend des balles siffler; des Allemands sont couchés dans les fossés en position de tir, d’autres s’affairent autour d’une vieille voiture en panne. Nous nous réfugions tous, mon mari, Pierre, et mes trois enfants, Annie 11 ans, Yvon 8 ans et Françoise 5 ans, dans la tranchée que nous avons rapidement creusée les jours précédents, au fond de notre jardin. Pendant une heure, nous entendons des sifflements d’obus au dessus de nos têtes. Puis, tout se calme et nous nous hasardons dehors, jusque sur la route. Nous voyons un tank qui se dirige vers la route d’Argentan; il s’arrête, braque son canon dans notre direction, puis vers la tranchée creusée devant la Poste sur laquelle il tire une rafale, la tourelle se lève : c’est l’Amérique. Et tout de suite, la liesse dans le village. Tout le monde sort et se groupe autour de ce premier char, que l’on acclame, et qui est suivi par deux ou trois autres. Les enfants grimpent dessus, les femmes apportent des fleurs et des rafraîchissements aux soldats. On retrouve ses vieilles connaissances d’Anglais pour remercier nos libérateurs, et leur dire notre peur passée et notre joie. Ils distribuent à la cantonade bonbons, chocolats et chewing-gums, produit encore inconnu des petits villageois, qui l’avalent sans broncher malgré la consistance caoutchouteuse. Les soldats prennent les plus petits dans leurs bras. Tout le monde s’embrasse, on prend des photos et on commence à sortir des drapeaux; mais un Américain nous invite à la prudence, il est peut-être un peu trop tôt pour pavoiser. Cependant nous vivons, sous un soleil éclatant, un après-midi de pur bonheur, et de grande excitation pour les enfants, la guerre est finie! A la tombée de la nuit, les Américains remorquent la carcasse d’un camion brûlé jusqu’en face de notre maison, située à moins de 100 mètres de la place du village et du carrefour des deux routes; frontière symbolique, nous sommes sur la ligne de front. Lundi 14 août 1944 : réfugiés dans la tranchée Matinée paisible. A 13h30, une salve d’obus déchire l’air, premier bombardement allemand. Les enfants qui étaient dans le jardin se précipitent dans la maison, sauf Yvon. Inquiétude et appels angoissés. Le voilà enfin! Il avait eu le réflexe de se coucher sous un arbre, il est très fier de son sang froid et… d’être couvert de terre. Les obus sont passés à 30 mètres de la maison. On va chercher le médecin pour soigner une femme blessée aux jambes. La laiterie du Bourg Saint-Léonard est touchée au point vital : les machines. En fin d’après-midi, nous comprenons que les Américains semblent craindre une contre-attaque. Sur leurs conseils, nous jugeons plus prudent de nous éloigner de la route et d’aller passer la nuit dans la tranchée « modèle » d’amis hospitaliers, à moins d’un kilomètre dans la direction de Chambois, mais dans un champ en contre bas, derrière le Château du Bourg. Les enfants sont ravis de cet imprévu, les grandes personnes un peu moins. Nuit calme. Les hommes dorment dehors par ce temps magnifique, pour que les femmes et les enfants puissent s’allonger dans la tranchée, où je ressens toute la nuit une impression d’étouffement assez désagréable. Mardi 15 août 1944 Journée toujours ensoleillée et calme, nous retournons à la maison. Quelques renforts alliés arrivent. Je suis passée « cantinière » pour une petite compagnie d’Américains, et leur lieutenant, des plus sympathique, bavarde en anglais avec Pierre, mon mari. Je leur fais des omelettes gigantesques qu’ils avalent avec un plaisir manifeste. Les habitants de Silly, village situé à 2 kilomètres en direction d’Argentan, viennent voir « nos Américains », car ils n’ont pas encore eu le plaisir d’être délivrés. Nous sommes à la pointe extrême de l’avance alliée. Vers 5 heures du soir, un petit soldat que j’ai nourri à midi, m’amène un brave homme qu’il a arrêté comme espion, on a bien du mal à s’expliquer. Pierre n’est pas là pour exercer ses talents d’interprète. Enfin j’arrive à me faire comprendre et « l’espion », hilare et fulminant, avec force gestes contre « les Boches » pour bien faire comprendre ses sentiments, repart innocenté en ayant gagné une cigarette. Autre incident beaucoup plus triste. Vers 19 heures, règlement de comptes sommaire sur la place du Bourg, un homme est abattu, coupable d’intelligence avec l’ennemi. C’est possible, mais nous n’admettons pas cette justice expéditive. Nous restons glacés toute la soirée. Vers 20h30, nous partons à nouveau pour la nuit vers notre tranchée amie derrière le Château. Les Américains nous font, cette fois-ci, mille difficultés pour nous laisser passer. Ils posent des mines anti-tank tous les cent mètres sur toute la largeur de la route de Chambois, et à notre passage ils sont obligés de les retirer. Nous passons quand même, espérant bien que cette nuit sera la dernière sous terre. Mon fils Yvon semble avoir un pressentiment, et insiste pour que son père vienne avec nous dans la tranchée. Il s’y refuse de même que notre hôte et son fils qui veulent coucher à nouveau à la belle étoile. Mercredi 16 août 1944 : les Allemands reviennent ! A 3 heures du matin, sifflement strident au dessus de nos têtes, puis éclatement tout proche. Tout comme des chats, les hommes n’ont fait qu’un bond dans la tranchée. Une seconde salve, encore plus proche de nous. Nous prions avec ardeur. Troisième salve, épouvantable, qui semble nous secouer dans la terre. Nous respirons une forte odeur de poudre. Encore une, puis c’est le silence. Mais ce crépitement, cette pluie à grosses gouttes? Curieux, il ne pleuvait pas tout à l’heure. Pierre se hasarde dehors et voit la ferme attenante au Château, en flammes. Les tuiles tombent les unes après les autres, explication de ce bruit de pluie. Les Allemands ont peut-être voulu détruire le stock de farine de la boulangerie installée dans cette ferme. Pierre et nos amis vont sur place et réussissent à sauver du feu un hangar, tout le reste est en cendres. Le jour vient progressivement et nous constatons le pilonnage de l’herbage. Tout autour de nous, des trous d’obus; le plus proche à quatre mètres, des éclats dans le tronc des marronniers abritant notre tranchée, et plus loin, des vaches tuées. A 10h, Pierre part au village me demandant des rester avec les enfants près de cet abri. Il revient une heure après. Avec les Américains, le maire a essayé d’organiser l’évacuation des habitants du village encore sur place ; impossible d’utiliser les camions de la Laiterie, le personnel est parti et ils ne marchent pas. Les chevaux ? Les harnais ont été brûlés cette nuit dans l’incendie de la ferme. Chacun est obligé de se débrouiller par ses propres moyens. Nous prenons congé de nos hôtes qui se préparent à leur départ, et repartons vers notre maison pour réunir quelques affaires. Nous n’y sommes pas depuis dix minutes que le pilonnage de l’artillerie recommence. Nous nous précipitons dans notre tranchée, où nous retrouvons nos Américains de la veille, ils se serrent pour nous faire de la place. L’un d’eux est muni d’un téléphone et, à intervalles réguliers, fait entendre des petits sifflements, signe probable de ralliement. Un autre lit un magazine illustré américain, où nous distinguons des caricatures de paysans normands. Ils sont imperturbables malgré les salves qui se succèdent sans interruption. Au bout d’une heure, deux des soldats s’en vont; il ne reste plus que le téléphoniste et le lecteur. Nous accueillons notre voisine, Madame A. venue, à regret, se mettre à l’abri, et se résignant enfin à abandonner sa raison de vivre : ses volailles. Puis le téléphone est abandonné, le magazine aussi et nous voilà seuls. Seuls avec ce téléphone qui retentit sans cesse. Outre l’artillerie, on entend sans répit crépiter les balles autour de nous. Le Bourg est donc l’enjeu du combat. Notre tranchée est bien mal placée, en bordure d’un chemin creux dit Chemin des Vignes où les patrouilles américaines se succèdent. Nous alternons réflexions et prières ardentes; la tranchée est bien peu profonde, et le bruit métallique des éclats tombant sur la tôle qui la recouvre est bien désagréable. Et ce vacarme assourdissant quasi continu ! |
| | | D-Day Je fais partie des murs
Nombre de messages : 11287 Age : 64 Localisation : St sérotin Thème de collection : US ...Divers Date d'inscription : 01/11/2011
| Sujet: Re: temoignage, photo et reportage journaux sur la bataille de normandie Lun 16 Fév - 20:35 | |
| Bonsoir, Salut Cedo, Toujours sur le pont "Matelot"... Merci pour se nouveau témoignage... Respect et Honneur .. |
| | | cedo14 J'habite sur le forum !
Nombre de messages : 2849 Age : 55 Localisation : Caen Thème de collection : Bataille de Normandie, tir et collection Date d'inscription : 02/07/2013
| Sujet: Re: temoignage, photo et reportage journaux sur la bataille de normandie Lun 16 Fév - 20:46 | |
| bonsoir D-Day merci, la suite demain |
| | | cedo14 J'habite sur le forum !
Nombre de messages : 2849 Age : 55 Localisation : Caen Thème de collection : Bataille de Normandie, tir et collection Date d'inscription : 02/07/2013
| Sujet: Re: temoignage, photo et reportage journaux sur la bataille de normandie Mar 17 Fév - 16:29 | |
| bonjour le suite du Bourg Saint-Léonard
Jeudi 17 août 1944 : le Normand et l’Alsacien Nous redoutons un combat dans la cave, et nous préparons le réduit à charbon pour un repli éventuel, sans doute bien illusoire. Encore un bruit précipité de bottes dans l’escalier et un soldat fait irruption au milieu de ses camarades. Pierre comprend sa phrase, libératrice pour nous : « les Américains arrivent de tous côtés, nous sommes cernés, il faut fuir ». J’entends encore le soupir de ces hommes traqués, et vois leur geste de découragement; ils rassemblent leurs armes, leurs chapelets de balles et s’engouffrent dans l’escalier. Il nous semble que nous sommes à jamais sauvés. Les chenillettes s’ébranlent, s’éloignent. Quel soulagement! Cependant la bataille se poursuit dans le Bourg. Nous craignons pour Madame A. qui ne revient pas. La nuit tombe. Reverrons-nous les Américains ce soir? Encore un bruit de bottes au dessus de nos têtes et toujours l’escalier, l’attrait de la cave. Ils sont trois, trois Allemands beaucoup plus calmes que leurs devanciers. Pierre leur demande comme aux autres de ne pas rester avec nous ou alors de se constituer prisonniers. Le plus jeune, au visage sympathique, lui répond en pur français, c’est un Alsacien de Thann enrôlé de force dans l’armée allemande (ceux qu’on appelait les « Malgré nous »). Il veut bien déposer les armes et se constituer prisonnier. Mais il redoute, étant SS, la réaction américaine. Nous le rassurons, lui résumant les tracts lancés avant la bataille par les avions alliés : promesse de travail en Angleterre, facilités de correspondance avec les leurs. Il ne demande d’ailleurs qu’à nous croire et parlemente avec ses deux camarades. Tous déposent leurs armes. Nous les réconfortons, voici quatre jours qu’ils n’ont pas mangé et ils viennent de perdre neuf des leurs au passage d’un fossé. Cernés de tous côtés, ils cherchaient en vain une porte de sortie, se heurtant partout aux Américains. Nous leur cédons une partie de la cave où ils s’étendent, brisés, sur le lit de Madame A, heureusement revenue. Soudain une énorme déflagration, puis le feu, là, devant nous, tout près, éclairant la fenêtre de l’escalier. C’est apparemment un tank à l’extrémité de l’allée. Nos prisonniers sortent pour éteindre le début d’incendie du massif bordant la maison. « Le tank boche a été atteint » nous dit le petit alsacien, le sourire aux lèvres. 20 heures. Le calme se fait peu à peu. Je pense au dîner, et monte au rez-de-chaussée pour essayer de trouver quelque chose. On marche dans le hall. Une fois de plus, je crie « France » craignant toujours la surprise. Ce sont des Américains, mais de très méchante humeur. La journée a été dure pour eux. Pierre s’explique et leur parle des prisonniers. Ils doutent, demandent des compléments d’explication, enfin nous disent de faire monter les hommes sans armes et les mains hautes. Nous les faisons monter. Les enfants voient, bien jeunes, une reddition de prisonniers. Ils sont fouillés, bousculés, questionnés. Pierre sert d’interprète dans les deux langues, fait valoir le titre d’alsacien de l’un d’eux et leur désir de ne plus combattre. Il a droit à la reconnaissance de ces trois hommes car son intervention leur a, nous l’espérons, sauvé la vie. Ils sont emmenés. Avec plus d’appétit, nous absorbons ce que mon modeste réchaud à alcool a bien voulu nous faire cuire; puis nous nous étendons comme nous pouvons, dans cette cave protectrice.
Vendredi 18 août 1944 : 500 mètres en une journée Trois heures du matin. Une très forte déflagration ébranle la maison. Puis un long silence, rien d’autre. Nous en sommes très étonnés; rien que des sifflements d’obus qui passent au dessus de nous, dans la direction de villages plus éloignés. Nous finissons par nous rendormir, et nous sommes réveillés au petit jour par les bruits de pioches tout autour de la maison. Les Américains creusent avec ardeur de nombreux trous qu’ils camouflent après y avoir placé des mitraillettes. Il faut donc encore craindre quelque chose? Mais oui, ils attendent les Allemands qui viennent d’Argentan, et nous donnent le conseil de partir à l’opposé, vers le Haras du Pin. Nous retournons donc dans notre maison, en face, pour prendre l’essentiel. Nous regardons autour de nous et constatons les désastres causé par la bataille : murs éventrés et toitures défoncées. Les maisons restées debout portent des éclaboussures de balles ou d’obus. Nous avons l’explication de notre peur nocturne : un obus est encore entré dans la maison de ma belle-mère, dans une chambre à l’est, tir trop court des Américains. C’est un miracle que le feu n’ait pas pris. Dans le champ derrière la maison, une dizaine de casques américains, dont certains percés de balles, nous font penser avec tristesse aux pauvres garçons tombés si loin de leurs foyers. Près de notre tranchée, des lettres, des photos voisinent avec les munitions, les armes, les capotes. Je recueille un livre de prières me promettant de le faire parvenir à l’adresse trouvée en première page. Partirons-nous? Cela nous effraie. Après avoir tant supporté, faut-il que nous nous hasardions sur la route avec cinq jeunes enfants et cette femme invalide? Pierre croit plus sage de rester. Il évalue les renforts alliés arrivés pendant la nuit, et espère que les Allemands ne pourront revenir une troisième fois. Vers 11h30, une salve d’artillerie nous fait regagner la cave; puis les tirs s’espacent. Les Américains nous annoncent tout joyeux qu’ils ont détruit ce canon posté non loin du Bourg, nous nous inquiétons moins. Ce soir là, vers 19 heures seulement, les Américains arrivent au Château, ils ont mis vingt-quatre heures pour faire les 500 mètres qui le sépare de la place du Bourg, carrefour stratégique des deux routes. Samedi 19 août 1944 Un hôpital de campagne s’installe au rez-de-chaussée et dans le garage, où sont donnés les premiers soins aux blessés des deux camps. Nous sommes heureux de côtoyer les Américains, et de nous sentir plus en sûreté près de la Croix-Rouge. Les enfants bénéficient de leurs gâteries généreuses. Endurcis par ces journées d’angoisse intense, ils évoluent dans cet hôpital de campagne et ne semblent pas, apparemment, trop impressionnés par les morts que l’on dépose, par égard pour les blessés, sur des civières à l’entrée de la propriété; six cadavres y resteront quelques jours. Nous apercevons « le mouchard », un avion de renseignement qui a survolé le Bourg pendant toute la bataille. Voici ma belle-mère, Augustine, mon beau-frère, et des amis réfugiés à trois kilomètres du Bourg dans une ferme. Épilogue Dimanche 20 août 1944 : la bataille est terminée Toujours dans la cave, ne pouvant occuper les appartements pris par la Croix-Rouge, nous y tenons salon, accueillant avec joie les habitants du Bourg qui reviennent peu à peu. Parmi eux, Madame la Baronne d’H., fille et veuve d’officier, dont les récits nobles et héroïques de 1870 et 1914 sont un digne épilogue à cette semaine de bataille dans un petit village de France. Le bilan est, hélas, douloureux : une vingtaine de morts, plusieurs blessés graves. Les tanks détruits jalonnent les routes et les ruelles. Treize ont été immobilisés sur la commune, dont cinq américains. Puis c’est le défilé des prisonniers remontant de Chambois, en camions et à pied. Ils sont très nombreux, la poche de Falaise est enfin tombée. C’est ainsi que nous avons vécu, dans les coulisses de la vie civile, ces durs combats liés aux efforts désespérés des Allemands pour sortir de la poche et résister à la poussée des troupes Alliées vers Paris. Nous sommes extrêmement conscients de la chance que nous avons eue d’en sortir indemnes. Nous étions dans un guêpier et beaucoup de familles, dans des villages proches, à Tournai ou à Saint-Lambert, notamment, ont connu dans ces circonstances, nous l’avons su plus tard, des drames atroces. Pour les soldats des deux côtés, ce fut aussi une terrible épreuve, qui n’a jamais dû s’effacer de la mémoire des survivants. Nous fûmes heureux d’avoir, par la suite, des nouvelles amicales de notre « prisonnier » alsacien, et de savoir qu’il s’en était tiré vivant. Après un entraînement en Écosse, il a terminé la guerre sous l’uniforme français. Une stèle a été érigée sur la place du Bourg pour commémorer ces combats. Elle se trouve tout à côté de l’Arbre de la Liberté.
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| | | roro771089 Je fais partie des murs
Nombre de messages : 12946 Age : 57 Localisation : 3 frontieres 77/10/89 Thème de collection : 501 RCC , 2DB Date d'inscription : 01/07/2010
| Sujet: Re: temoignage, photo et reportage journaux sur la bataille de normandie Mar 17 Fév - 16:42 | |
| merci cedric toujours un plaisir a te lire |
| | | cedo14 J'habite sur le forum !
Nombre de messages : 2849 Age : 55 Localisation : Caen Thème de collection : Bataille de Normandie, tir et collection Date d'inscription : 02/07/2013
| Sujet: Re: temoignage, photo et reportage journaux sur la bataille de normandie Mar 17 Fév - 17:46 | |
| merci bien David |
| | | cedo14 J'habite sur le forum !
Nombre de messages : 2849 Age : 55 Localisation : Caen Thème de collection : Bataille de Normandie, tir et collection Date d'inscription : 02/07/2013
| Sujet: Re: temoignage, photo et reportage journaux sur la bataille de normandie Sam 21 Fév - 23:48 | |
| bonjour à tous une video des gadgets secret du DDay https://www.youtube.com/watch?v=Wl1JvYCTDYU |
| | | wanesay Aspirant
Nombre de messages : 269 Age : 52 Localisation : Loire Atlantique Thème de collection : militaria WW2 et vehicule WW2 Date d'inscription : 04/11/2014
| Sujet: Re: temoignage, photo et reportage journaux sur la bataille de normandie Dim 22 Fév - 10:07 | |
| salut merci cedo14 pour le lien sur les gadgets du DDAY |
| | | cedo14 J'habite sur le forum !
Nombre de messages : 2849 Age : 55 Localisation : Caen Thème de collection : Bataille de Normandie, tir et collection Date d'inscription : 02/07/2013
| Sujet: Re: temoignage, photo et reportage journaux sur la bataille de normandie Dim 22 Fév - 14:04 | |
| salut wanesay de rien |
| | | cedo14 J'habite sur le forum !
Nombre de messages : 2849 Age : 55 Localisation : Caen Thème de collection : Bataille de Normandie, tir et collection Date d'inscription : 02/07/2013
| Sujet: Re: temoignage, photo et reportage journaux sur la bataille de normandie Lun 23 Fév - 18:33 | |
| bonjour création d'un musée du tank en Normandie http://www.lanouvellerepublique.fr/Indre/Actualite/24-Heures/n/Contenus/Articles/2015/02/15/Il-cree-un-musee-du-tank-en-Normandie-2222892 |
| | | roro771089 Je fais partie des murs
Nombre de messages : 12946 Age : 57 Localisation : 3 frontieres 77/10/89 Thème de collection : 501 RCC , 2DB Date d'inscription : 01/07/2010
| Sujet: Re: temoignage, photo et reportage journaux sur la bataille de normandie Lun 23 Fév - 19:03 | |
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| | | D-Day Je fais partie des murs
Nombre de messages : 11287 Age : 64 Localisation : St sérotin Thème de collection : US ...Divers Date d'inscription : 01/11/2011
| Sujet: Re: temoignage, photo et reportage journaux sur la bataille de normandie Lun 23 Fév - 19:13 | |
| Bonsoir, Salut Cedo les gadgets du D-Day j'ai revue le documentaire la semaine dernière je ne me lasse pas de leur imagination une pure merveille un grand plaisir de te lire ... Respect et Honneur .. |
| | | cedo14 J'habite sur le forum !
Nombre de messages : 2849 Age : 55 Localisation : Caen Thème de collection : Bataille de Normandie, tir et collection Date d'inscription : 02/07/2013
| Sujet: Re: temoignage, photo et reportage journaux sur la bataille de normandie Lun 23 Fév - 20:26 | |
| bonsoir David et D-Day oui David, c'était juste pour un rappel , il est ouvert depuis l'année dernière, j'avais pas vue ton post dsl un grand merci D-Day , mon afficionados |
| | | cedo14 J'habite sur le forum !
Nombre de messages : 2849 Age : 55 Localisation : Caen Thème de collection : Bataille de Normandie, tir et collection Date d'inscription : 02/07/2013
| Sujet: Re: temoignage, photo et reportage journaux sur la bataille de normandie Mar 3 Mar - 16:54 | |
| bonjour Vue aérienne d'un bombardement, au premier plan un chapelet de bombes vient d'être largué sur Bretteville-sur-Laize. Commune du Calvados à 17 km au sud de Caen Les 10 et 11 juin : 24 victimes civiles par bombardement allié. C'est encore l'un des objectifs de Operation Goodwood, lancée le 18 juillet, pour élargir le front sur la plaine de Caen. Operation Totalize prend une nouvelle fois Bretteville-sur-Laize comme objectif. On voit très clairement la trace d'un bombardement précédent notamment en haut de la photo entre les deux routes. (il n'y a pas de fumée donc bien avant). Tous les trous sur la gauche sont la trace d'une préparation d'artillerie très lourde 1800 canons ont tiré de 23h00 à 07h00 du 07 le 08 août sur l'axe de progression. (Source Padre Marchand du Régiment de Maisonneuve) Le 8 août, engagement des B-17 de la 8th AF sur: Cauvicourt, Brtetteville-sur-Laize, Saint- Sylvain et Gouvix. A 12h 35, une force de 681 bombardiers lourds arriva au-dessus de Bretteville-sur-Laize chargés de bombes à fragmentations et à effet de souffle qu'ils devaient larguer juste devant les chars qui montaient à l'assaut. C'est ce bombardement qui est ici photographié. Les canadiens du Régiment de Maisonnneuve et The Calgary Highlanders soutenus par le 1st Hussars emportent Bretteville sur Laize le 8 août à 16H00. |
| | | roro771089 Je fais partie des murs
Nombre de messages : 12946 Age : 57 Localisation : 3 frontieres 77/10/89 Thème de collection : 501 RCC , 2DB Date d'inscription : 01/07/2010
| Sujet: Re: temoignage, photo et reportage journaux sur la bataille de normandie Mer 4 Mar - 11:48 | |
| impressionnant la vue du sol |
| | | cedo14 J'habite sur le forum !
Nombre de messages : 2849 Age : 55 Localisation : Caen Thème de collection : Bataille de Normandie, tir et collection Date d'inscription : 02/07/2013
| Sujet: Re: temoignage, photo et reportage journaux sur la bataille de normandie Mer 4 Mar - 17:21 | |
| c'est clair David, ca doit être l'enfer en bas... |
| | | cedo14 J'habite sur le forum !
Nombre de messages : 2849 Age : 55 Localisation : Caen Thème de collection : Bataille de Normandie, tir et collection Date d'inscription : 02/07/2013
| Sujet: Re: temoignage, photo et reportage journaux sur la bataille de normandie Jeu 5 Mar - 19:20 | |
| bonsoir 103 vidéos au total, ... bonjour, vous avez été plusieurs a me le demander, pour les intéresser, (le tout tenant sur 4 DVD, ) 14 giga au total,... D DAY special 70eme anniv - normandy :2014 divers émissions beaucoup d'émission inédit et documentaires très intéressant... enregistrement HD, entre le 28 mai et 08 juin 2014 M6 - TF1 - F2 - F3 - ARTE pour les intéresser veuillez me contacter par message, et pour le tarif frais d'envoi compris, il faut compter 35 euros en tout MERCI. france 3 Thalassa : LA FLOTTE ENGLOUTIE DU D DAY du vendredi 30 mai 2014 france 3 Midi en France : DIRECT Midi en France_France SPECIAL COTENTIN 2014 du lundi 02 juin : en direct de st mère eglise Midi en France_France SPECIAL COTENTIN 2014 du mardi 03 juin : en direct de st mère eglise Midi en France_France SPECIAL COTENTIN 2014 du mercredi 04 juin : en direct de st mère eglise Midi en France_France SPECIAL COTENTIN 2014 du jeudi 05 juin : en direct de st mère eglise Midi en France_France SPECIAL COTENTIN 2014 du vendredii 06 juin : en direct de st mère eglise Un dimanche en France_France 3_ 08 juin 2014 france 3 « GI’s noirs et oubliés » . Diffusé le 7 juin france 3 FRANCE 3 JT : 12h / 13h - 19h/ 20h : 12-13 Basse-Normandie_France 3_2014_06_02_12_00 12-13 Basse-Normandie_France 3_2014_06_03_12_00 12-13 Basse-Normandie_France 3_2014_06_04_12_00 12-13 Basse-Normandie_France 3_2014_06_05_12_00 12-13 Basse-Normandie_France 3_2014_06_06_12_00 12-13 Basse-Normandie_France 3_2014_06_07_12_00 19-20 Basse-Normandie_France 3_2014_06_02_19_00 19-20 Basse-Normandie_France 3_2014_06_03_19_00 19-20 Basse-Normandie_France 3_2014_06_05_19_00 19-20 Basse-Normandie_France 3_2014_06_06_19_00 19-20 Basse-Normandie_France 3_2014_06_07_19_00 19-20 Basse-Normandie_France 3_2014_06_08_19_00 19-20 Journal national_France 3_2014_06_07_19_30 Grand Soir 3_France 3_2014_06_04_23_49 ARTE Comment les maths ont vaincu Hitler_Arte - 2014_06_06 - 21h45 Les deux guerres d'Alan Turing Et si le débarquement de Normandie n'avait été possible que grâce à un mathématicien antimilitariste et anticonformiste, dont le rêve était de construire un cerveau artificiel ? Le doux rêveur en question s'appelle Alan Turing et son domaine d'études est la branche la plus fondamentale des mathématiques : la logique. Bien loin, en principe, de toute application concrète. Comment ce savant excentrique a-t-il pu contribuer à la victoire des Alliés ? La réponse se trouve dans la petite ville de Bletchley Park, dans la grande banlieue londonienne. C'est ici que s'est jouée pendant la Seconde Guerre mondiale une vaste partie d'échecs dont l'enjeu était le décryptage des communications secrètes de l'armée allemande. Une partie dont la pièce maîtresse a justement été Alan Turing – l’inventeur de ce qui ne s’appelait pas encore l’ordinateur. Esprit plus que brillant, Turing sera pourtant traité de manière odieuse au lendemain de la guerre : son homosexualité lui ayant valu des poursuites judiciaires, il se suicidera en 1954 après avoir dû subir une castration chimique. La guerre des codes L'accès récent à de nouvelles archives permet aujourd'hui de porter un regard neuf sur la bataille de l'Atlantique, la campagne d'Afrique ou encore le débarquement de 1944. Ce documentaire mêle avec vivacité et pertinence des archives, des entretiens avec des historiens et des séquences en animation. À la lueur d'une guerre des codes longtemps restée secrète, il propose de relire un épisode historique sur lequel tout semblait avoir été dit. france 3 Les fantômes de la Manche_France 3_2014_06_14_15_25 70 ans après, retour sur le massacre de Graignes Le 12 juin 1944, après avoir assiégé l'église de ce petit village de la Manche où étaient réfugiés des parachutistes américains et des civils, les soldats allemands ont éliminé ceux qui n'avaient pas pu prendre la fuite. vendredi 25 avril : La Résistance normande dans Pomme à gratter TF1 Le 13 heures du 2 juin 2014 Ils collectionnent des objets de la 2nde Guerre mondiale Le 13 heures du 2 juin 2014 L’anniversaire du Débarquement fait les affaires des commerçants Le 13 heures du 2 juin 2014 Le Débarquement vu par les enfants Le 13 heures du 3 juin 2014 A J-3 de l’anniversaire du débarquement, la Normandie s’apprête à être chamboulée mais pour la bonne cause Le 13 heures du 3 juin 2014 70 ans du débarquement souvenir de citoyens ordinaires Le 13 heures du 3 juin 2014 nniversaire du débarquement un village américain rend hommage aux boys de Belford Le 13 heures du 4 juin 2014 Anniversaire du débarquement les forces de police se tiennent prêtes Le 13 heures du 4 juin 2014 J’ai pensé que c’était fini pour moi le débarquement raconté par un vétéran américain Le 13 heures du 4 juin 2014 La propriétaire de la première maison libérée le 6 juin 1944 raconte le débarquement Le 13 heures du 4 juin 2014 Les Normands, familles d'accueil pour les vétérans Le 13 heures du 5 juin 2014 Anniversaire du Débarquement les Britanniques se souviennent Le 13 heures du 5 juin 2014 Commémorations du 6 juin 1944 la Normandie en fête Le 13 heures du 5 juin 2014 Commémorations du 6 juin 1944 Le spectacle s’annonce grandiose Le 13 heures du 5 juin 2014 Commémorations du 6 juin 1944 une question de sécurité Le 13 heures du 5 juin 2014 D-Day le massacre de la prison de Caen Le 13 heures du 6 juin 2014 70 ans du Débarquement le temps du souvenir dans une maison de retraite Le 13 heures du 6 juin 2014 70 ans du Débarquement le maire de Sainte-Mère-Eglise fier des cérémonies Le 13 heures du 6 juin 2014 Ils avaient 10 ans lors du Débarquement avec émotion, ils se souviennent Le 13 heures du 6 juin 2014 70 ans du Débarquement rencontre émouvante avec un vétéran de la 82ème Airborn Division Le 13 heures du 6 juin 2014 70 ans du Débarquement expositions et reconstitutions à Sainte-Mère-Eglise Le 13 heures du 6 juin 2014 70 ans du Débarquement Saint-Lô lourdement touché en 1944, un habitant raconte Le 13 heures du 6 juin 2014 70 ans du Débarquement le cimetière de Colleville, haut lieu de mémoire Le 13 heures du 6 juin 2014 70 ans du Débarquement Léon Gautier, un vétéran du Commando Kieffer raconte Le 13 heures du 7 juin 2014 A Sainte-Mer-l'Eglise, une exposition pour découvrir les objets du débarquement Le 13 heures du 8 juin 2014 Saut de 900 parachutistes au-dessus de Sainte-Mère-Eglise Le 20 heures du 1 juin 2014 Ouistreham se prépare à l'anniversaire du D-Day Le 20 heures du 4 juin 2014 Dernière répétition avant les cérémonies du D Day Le 20 heures du 5 juin 2014 70 ans du Débarquement des voitures amphibies retournent à l'eau Le 20 heures du 5 juin 2014 70 ans du Débarquement le programme des commémorations Le 20 heures du 5 juin 2014 Cérémonies du D-Day les plages du Débarquement sous haute surveillance Le 20 heures du 5 juin 2014 Débarquement quel temps faisait-il le 6 juin 1944 Le 20 heures du 6 juin 201 Quand un vétéran pose des questions à Hollande, comme un journaliste Le 20 heures du 6 juin 2014 70 ans du Débarquement des lieux symboliques, des souvenirs et de l’émotion Le 20 heures du 6 juin 2014 70 ans du Débarquement hommage et reconstitutions à Sainte-Mère-Eglise Le 20 heures du 6 juin 2014 70 ans du Débarquement le monde rend hommage aux soldats et victime Le 20 heures du 6 juin 2014 Le Débarquement en chiffres Le 20 heures du 7 juin 2014 70 ans du Débarquement la fête à Sainte-Mère-Eglise Le 20 heures du 7 juin 2014 Débarquement rencontre avec l'une des pilotes de l'armée de l'air américaine Le 20 heures du 7 juin 2014 Débarquement un vétéran fugue de sa maison de retraite pour aller aux cérémonies Le 20 heures du 7 juin 2014 Un avion du Débarquement classé monument historique Le 20 heures du 8 juin 2014 D-Day hommage dans les airs aux 13.000 parachutistes de Sainte-Mère-Eglise tf1 20h du 02 juin 14 sujet 01 tf1 20h du 02 juin 14 sujet 02 tf1 mercredi 4 juin 70ème anniversaire du D-Day hangout exceptionnel. Anne-Claire Coudray. direct du Mémorial de Caen Le 13h du 1 juin 2014 ZOOM SUR Omaha Beach 18min 15s Le 1 juin à 13h30 Le 20 heures du 5 juin 201 D-Day à 89 ans, un para britannique ressaute sur la Normandie 70 ans après D-Day un vétéran britannique s'enfuit de sa maison de retraite pour aller en Normandie FRANCE 2 6 juin 44, à la lumière de l'aube_France 2_2014_06_06_20_47 Les survivants d'Omaha Beach_France 2_2014_06_06_22_20 Journal_France 2_2014_06_01_13_02 Journal_France 2_2014_06_01_20_01 Journal_France 2_2014_06_02_13_00 Journal_France 2_2014_06_02_20_00 Journal_France 2_2014_06_03_13_00 Journal_France 2_2014_06_03_20_00 Journal_France 2_2014_06_04_13_00 Journal_France 2_2014_06_04_20_00 Journal_France 2_2014_06_05_13_00 Journal_France 2_2014_06_05_20_00 Journal_France 2_2014_06_06_13_00 Journal_France 2_2014_06_06_20_00 Journal_France 2_2014_06_07_20_00 Journal_France 2_2014_06_08_20_00 Les 70 ans du débarquement_France 2_2014_06_06_08_35 Les 70 ans du débarquement_France 2_2014_06_06_13_55 M6 msn video x 10 vidéos JT pour recevoir les dvd, : adresse : Mr Lecouvey Christophe apt 30 bât Suède , résidence les Vikings 50100 CHERBOURG - (02.33.43.61.03) soit règlement par chèque 35 € port compris. ou possible pay pal. |
| | | cedo14 J'habite sur le forum !
Nombre de messages : 2849 Age : 55 Localisation : Caen Thème de collection : Bataille de Normandie, tir et collection Date d'inscription : 02/07/2013
| Sujet: Re: temoignage, photo et reportage journaux sur la bataille de normandie Ven 6 Mar - 18:48 | |
| ca n'intéresse pas grand monde... |
| | | cedo14 J'habite sur le forum !
Nombre de messages : 2849 Age : 55 Localisation : Caen Thème de collection : Bataille de Normandie, tir et collection Date d'inscription : 02/07/2013
| Sujet: Re: temoignage, photo et reportage journaux sur la bataille de normandie Mar 24 Mar - 14:06 | |
| bonjour bon, un peu d'avant apres le pont de la fiere sourdeval mortain vire treviere utah |
| | | cedo14 J'habite sur le forum !
Nombre de messages : 2849 Age : 55 Localisation : Caen Thème de collection : Bataille de Normandie, tir et collection Date d'inscription : 02/07/2013
| Sujet: Re: temoignage, photo et reportage journaux sur la bataille de normandie Mer 25 Mar - 18:23 | |
| bonjour Pegasus Bridge est en train de faire une cure de jouvance! Les travaux de peinture, effectué par la société Gilson, vont durer un mois. |
| | | Fanadri Major
Nombre de messages : 220 Age : 35 Date d'inscription : 29/04/2011
| Sujet: Re: temoignage, photo et reportage journaux sur la bataille de normandie Mer 25 Mar - 19:53 | |
| J'adore ce genre de photos comparatives ! Merci pour le partage |
| | | cedo14 J'habite sur le forum !
Nombre de messages : 2849 Age : 55 Localisation : Caen Thème de collection : Bataille de Normandie, tir et collection Date d'inscription : 02/07/2013
| Sujet: Re: temoignage, photo et reportage journaux sur la bataille de normandie Mer 25 Mar - 19:57 | |
| de rien Fanadri , j'en ai beaucoup d'autre que je vais mettre |
| | | D-Day Je fais partie des murs
Nombre de messages : 11287 Age : 64 Localisation : St sérotin Thème de collection : US ...Divers Date d'inscription : 01/11/2011
| Sujet: Re: temoignage, photo et reportage journaux sur la bataille de normandie Jeu 26 Mar - 18:36 | |
| Bonsoir, Moi aussi j'en aurais bien besoin d'une cure de jouvence en Normandie ... Merci du partage .. Respect et Honneur .. |
| | | cedo14 J'habite sur le forum !
Nombre de messages : 2849 Age : 55 Localisation : Caen Thème de collection : Bataille de Normandie, tir et collection Date d'inscription : 02/07/2013
| Sujet: Re: temoignage, photo et reportage journaux sur la bataille de normandie Jeu 26 Mar - 18:50 | |
| salut D-Day lol viens, je vais te soigner au calva |
| | | D-Day Je fais partie des murs
Nombre de messages : 11287 Age : 64 Localisation : St sérotin Thème de collection : US ...Divers Date d'inscription : 01/11/2011
| Sujet: Re: temoignage, photo et reportage journaux sur la bataille de normandie Jeu 26 Mar - 18:58 | |
| Re- Pas de soucis des que j'ai un moment je passe te voir ... Respect et Honneur .. |
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| Sujet: Re: temoignage, photo et reportage journaux sur la bataille de normandie | |
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| | | | temoignage, photo et reportage journaux sur la bataille de normandie | |
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