baionnette a identifier

Voici une baionnette a identifier...

Salut,
est-ce bien une baïonnette?

Deux détails diffèrent très fortement d'une baïonnette:
- il n'y a aucun système de fixation ni d'orientation. Elle ne tient donc pas au bout du fusil, en tous cas pas mieux qu'une baïonnette bouchon, et elle ne peut pas rester à droite de la bouche.
- la lame est trop proche du canon car il n'y a pas de coude. Le fusil se chargeant par la bouche, c'est alors chose impossible sans retirer cette lame.

Or absolument toutes les baïonnettes à douille, dès les débuts, ont un système de verrouillage, qui sert aussi à l'orienter, et un assez fort déport pour le rechargement.

D'autre part elle semble très longue.

Je ne vois que deux possibilités en supposant que c'en soit tout de même une:
- baïonnette de chasse.
- essai de baïonnette à douille, mais qui serait très mal pensé et étudié!

Bonjour Patrice

D'accord avec Christian

Pour moi c'est artisanal mais pas pour un fusil.

Bonjour je pense pas que ce soit militaire, plus pour la chasse adptable sur un baton

Bonjour
Effectivement une arme de vénerie: cela fait penser à une ancienne pique à servir ou un épieu de piqueur?

Bonjour,
Cela ressemble à un fer de sagaie.

Cdlt,
Stéph.

Crevette a écrit:

Salut,
est-ce bien une baïonnette?

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Or absolument toutes les baïonnettes à douille, dès les débuts, ont un système de verrouillage, qui sert aussi à l'orienter, et un assez fort déport pour le rechargement.
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- essai de baïonnette à douille, mais qui serait très mal pensé et étudié!

La bataille de FLEURUS le 1er juillet 1690 ce fut la première épreuve sur le terrain pour l’utilisation des baïonnettes à douille. Elle se termina par une victoire éclatante des armées de Louis XIV. Cependant Louis XIV, ayant remarqué la médiocre fixation des baïonnettes, refusa de les adopter pour son infanterie. Elles étaient uniquement emboîtées autour du canon et ne tenait que grâce à la légère conicité de celui-ci.


A cette date 1690, en Grande Bretagne, le général Hugh Mackay, perfectionna la fixation en fendant les douilles sur toute leur longueur. Cela permettait de jouer avec l’élasticité du métal et de pouvoir faire tenir la baïonnette sur le canon quelque soit son diamètre.

Si la France est probablement à l’origine de cette arme, les diverses améliorations viennent d’ailleurs.
En France, avec l’arrivé des premiers fusils à silex (1700) l’infanterie a été dotée des premières baïonnettes réglementaires sur ordre du roi et sur les conseils de Vauban en 1703. Ce modèle est connu sous la désignation de « Surirey de Saint Remy »

Là on trouve un dispositif d'orientation et de fixation.