Ma collection de baïonnettes

Les douilles semblant un peu lasser, une autre pièce intéressante, une M6 modifiée pour la carabine M1

Comparée à une M6 (au-dessus):







gros plan sur les poignées:

Bonsoir

Merci pour le partage !!!

Une probable officier de dragon française pré-1750 (fourreau à garnitures laiton:

Trente d'un coup, une partie de mes P53 britanniques et indiennes!!





Et les trois modèles de fourreaux pour les P53:

Une US commerciale,  la "SARCO", fabriquée pour le marché civil à partir de pièces de poignards MK2 Conetta et pièces de poignée de M7
Elle existe aussi avec une poignée cuir de type M3/M4 et les deux existent aussi en version comme ici et en version sans scie, celle à poignée cuir est souvent prise à tort pour une baïonnette d'essai par très mauvaise interprétation publiée dans le Cole 3 :

Bonsoir,

Superbe la probable officier de Dragons !
Il me semble que c'est celle que tu dois m'échanger contre une 1847 ?...

Cordialement.

Cathelineau a écrit:

Bonsoir,

Superbe la probable officier de Dragons !
Il me semble que c'est celle que tu dois m'échanger contre une 1847 ?...

Cordialement.

Il me semble qu'on était convenus que tu me l'échangerait contre 10 (dix) modèles 1717!!!

Le "tas" de p53 est énorme !!! Je comprends mieux pourquoi je n'en trouve pas pour mon snider

Bonsoir   .
1350 baïonnettes dans les tiroirs et des douilles pour la trés grande majorité qui ne nous paraisent pas évidentes à collectionner. Beaucoup d'entres nous ne les connaissons pas, à tord sans doute faut bien le reconnaître. Avec ces trés belles photos on voit le grand passionné.
Merci pour ce superbe partage.
Eric

Boboule, c'est 1350 douilles et au total 2130 baïonnettes

Une officier grenadiers vers 1758:

Baïonnette-dague de la carabine US de 7,62 (appellation officielle Française, source la DCAN de Toulon)

Probablement un souvenir du service avec fourreau cuir "personnalisé", éventuel cadeau de mise à la retraite:

Bonjour à tous

Salut Pierre, ton poste est très intéressant, on voit beaucoup de raretés (pour nous les béotiens de la douille) avec leurs fourreaux  

@micalement Patrick

Ps: peux tu réduire un peu tes images S T P ?
Car pour la vue en détail des douilles, c'est parfait, mais pour les vues d'ensemble, il faut déplacer le curseur et l'on ne se rend plus compte des proportions réelles de tes baïonnettes

Bonjour,

C'est vraiment super intéressant et je vous parle même pas de toutes ces formes et modèles.
J'aime beaucoup.
Bravo et bonne continuation.
Cordialement.
Carfin.

Pat, j'ai essayé de diminuer la taille... seront elles toujours aussi lisibles?

Une "grande inconnue", civile, militaire?? on m'a suggéré une origine suisse,
probablement en comparaison avec celles à longue branche de coude du début du XVIIIe
mais je doute un peu, pour moi c'est mi XIXe, peut être civile.

C'est beaucoup mieux, on les voit entières dans l'écran, danke zer

Encore une bizarrerie une Autrichienne M/1799 modifiée, lame raccourcie, arête interne de lame supprimée, virole basse (de type bavarois M1807 ou 1824) ajoutée sur la douille à la place du crochet de verrouillage... Serait-ce une modification de baïonnette de prise révolutionnaire???
Rentrée d'hier elle est encore à nettoyer!!! (et ne me parlez pas de vécu ou de "jus", elle est restée deux siècles sans entretien et cela suffit à l'avoir fait rouiller!!)

Bonsoir.
Entre nous, nous n'avons pas beaucoup de conseils ni d'indices à donner, déjà baïonnettes à douilles et avec en plus des spécificités
Des pièces que je pense bien singulières que tu nous présentes là.
Eric

Une collection impressionnante

Une autre petite (dans tous les sens du terme) pour le plaisir de vos yeux :
Longueur totale 188 mm, longueur de lame 148 mm; longueur douille 40,7 mm; diamètre intérieur avant 16,8mm
Notez le drôle de poinçon sur la tige de la vis de virole!!

Je la pense espagnole de cadet dans le style de la Mle 1857, mais sans aucune assurance:

bonjour, merci Pierre du partage de cette collection merveilleuse que j'ai eu la chance de voir de visu avec le meilleur professeur possible mais une après midi il aurait fallu que je reste au moins 8 jours pour pouvoir en avoir un aperçu car on a pas les yeux assez grands Un grand merci mon ami

Salut Jean Marc, bien entendu si tu repasses dans le coin tu es le bienvenu!

Bonjour

Un grand merci de nous faire découvrir tes trésors
Si j' osais, je dirai que cela "me troue le cul" et connaissant ton esprit grivois, je ne le dis pas

Tu le sais je suis comme la plupart moins attiré par les douilles, car difficiles à identifier et aussi parce qu' elles sont moins présentées que les autres (surtout les allemandes)
J' espère que tu continueras à nous les dévoiler et peut être faire naître de nouvelles vocations "douillistiques"

Pour ma part un + pour tes raretés et Mles d essai
Je ne pensais pas qu' un collectionneur pouvait en avoir autant (et tu vas dire que tu en as encore sous le coude)

En attente de pouvoir lire la suite

N'ai pas peur Ludovican, je ne prend jamais quelqu'un par derrière!!!

merci Pierre je retiens cette invitation je te passerai un coup de fil avant mais cela ne sera pas avant le printemps en attendant continue à nous faire rèver Amitiés

Bonsoir,

Curly, si un jour tu ne sais pas quoi nous montrer je veux bien quelques photos des modèles utilisés par les divers pays durant les guerres napoléoniennes...
En plus je te connais une passion sans borne pour l'homme au bicorne donc ce ne sera que du plaisir !

Bien cordialement.

Quel bicorne Cathelineau, le cocu de service????  

On verra si tu es bien sage!!!!

Bah, si tu n'as que ça à lui reprocher c'est que tu l'aimes bien au fond...

Bonjour, la suite, une pièce que j'affectionne très particulièrement au point d'hésiter de la nettoyer.
C'est probablement la pièce la plus rare de la collection en dépit de cet aspect "maltraité".
Il doit s'agir d'une baïonnette Française du type 1730 ou 1746 ou bien de son équivalent suisse vu la région frontalière où elle a été trouvée.
Quelques explications: Quand en manufacture une pièce ne passe pas les contrôles pour une raison telle qu'elle ne serait pas utilisable de façon fiable au combat, pour la lame, par exemple, celle-ci est cassée pour ne pas être réparée par l'ouvrier et s'il s'agit de la douille celle-ci est écrasée au marteau pour la même raison. Ces baïonnettes sont ensuite remise dans la chaîne de production et une nouvelle lame ou une nouvelle douille est forgée et soudée à la pièce considérée comme bonne.
Ici le défaut, visible sur la dernière photo était sur le coude, une importante paille, et la baïonnette ne pouvait pas être mise en réparation, la lame a donc été cassée selon les instructions et, comme le coude appartient aussi à la douille, celle-ci a été écrasée (troisième photo).
Il s'agit donc d'un témoignage rare du travail en manufacture d'un très grand intérêt historique!

Bonjour,

Effectivement, l’intérêt est plus historique qu'esthétique. On a les instruction d'époque qui expliquent cette pratique ?
Par contre, la Manufacture devait je pense recycler ces baïonnettes trop défectueuses pour ne pas perdre le métal. Celle-ci a réussi à passer à la trappe...
Qu'appelles-tu "baïonnette Française du type 1830 ou 1846" ? Je ne connais pas ces millésimes.