sabre canonnier 1829

Bonsoir,

Je me permet de faire remonter ce sujet sur les sabres modèles 1829 de canonnier monté, avec quelques infos glanées dans ce livre:
Cours d'artillerie, développement des conférences faites à la réunion des officiers, aux officiers de toutes armes, de la réserve et l'armée territoriale, par L.Labiche, en 1879.

Je viens d'acquérir ce livre, car c'est un très bon document sur l'état de l'armement en service en 1879 en France.

Dedans, on y trouve un petit laïus sur le sabre de canonnier monté modèle 1829, que je vous retranscrit ici:

"Cependant après la guerre, on a remis provisoirement en service, pour l'armement du train des équipages, les sabres de canonniers montés modèles 1829, qui, retirés en 1869 aux hommes montés de l'artillerie, se trouvaient en assez grande quantité dans nos arsenaux."

Bonsoir,

Quentin1873, merci d'avoir attiré mon attention sur cet ouvrage que je ne connaissais pas. On peut le télécharger ici :
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Ce capitaine Labiche appartient au service de l'artillerie. Il semble être le continuateur de Thiroux, du même service, auteur d'un cours d'artillerie à l'intention des élèves de saint-Cyr (quatre éditions : 1837, 1842, 1849, 1860). Chercher cet auteur dans Gallica et dans Google books, ou chercher le titre "Instruction théorique et pratique d'artillerie à l'usage des élèves de l'école militaire de Saint-Cyr".

Les informations que l'on trouve dans cet extrait figurent dans l'Aide mémoire à l'usage des officiers d'artillerie, chapitre XVII, armes portatives, 4e édition, Paris, Dumaine, 1879, p. 56, note de bas de page :
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Le sabre de canonnier monté reste affecté au train des équipages jusqu'en mars 1888 :
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Dans ce texte, "versé à l'artillerie" veut dire : remis à la disposition du service de l'artillerie (on dirait aujourd'hui : le service du matériel) pour stockage ou pour destruction.

Ce que je lis dans l'extrait que vous publiez est conforme aux textes officiels, à ceci près que si la décision de donner aux artilleurs le sabre modèle 1822 date bien de 1869, elle n'a été pleinement appliquée qu'en 1873. Lorsqu'on poursuit la lecture, on trouve des approximations et des erreurs. Notamment, la partie consacrée aux épées n'est pas du tout fiable.

Cordialement

Bonjour TribunusMilitum,

Je n'ai pas encore fini la lecture de ce petit livre. Je ne l'ai reçu qu'hier!

Il est très intéressant car il reprend l'ensemble des armes en service dans l'armée en 1879, ainsi que leur affectation, les munitions, les distributions, l'histoire de l'armement léger portatif, ...
Il contiens pleins de petits croquis (pas toujours 100% exact), et surtout un passage complet sur le revolver modèle 1873, ce pour quoi je l'ai acheté à l'origine (pour voir s'il y a des informations complémentaires pour mon site [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ).

Il est aussi disponible sur Gallica: [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Merci vivement. Je vous conseille la lecture de l'aide mémoire de 1879 dont j'ai donné le lien ci-dessus ; c'est une mine de renseignements et cela vous permettra de compléter, voire de corriger, les éléments donnés par le capitaine Labiche.

Bravo pour votre site, très détaillé, agréable et faisant une large place aux sources officielles.

Cordialement

Bonjour,

Merci beaucoup TribunusMilitum.

J'avais déjà consulté cet aide-mémoire, et effectivement c'est une mine d'informations!
J'y ai trouvé quelques éléments pour mon site, à l'époque.

Bonsoir,
La lecture de cet article avec des chiffres de production m'amène à vos poser des questions de béotien, qui vaut pour tous les modèles de sabre. On connait pour le 1822, le 1829, les an IX et XI et autres modèles la production des sabres réglementaires, donc ceux pour la troupe.
Or énormément de sujets concernent les sabres d'officiers.
Je pense que si l'on connait le ratio troupe/officiers dans les différents corps et époque, on devrait pouvoir évaluer la production des sabres officiers chez les fourbisseurs du moins dans leur ensemble ?
Autre point quand on parle de production en manufacture, ce chiffre ne tient-il compte que des lames ou est-il la production lames+gardes pour la troupe. Dans ce dernier cas, peut-on évaluer la production pour officiers en manufacture ou la déduire de la production des gardes ciselées si elle est connue ?
Xavier
Xavier

En ce qui concerne les chiffres de production, ils représentent les sabres finis. La preuve : Versailles n'a jamais produit de lames, celles-ci venant pour l'essentiel du Klingenthal. Les lames fabriquées pour Versailles ne sont pas comptées deux fois au Klingenthal et 0 fois à Versailles !

Les sabres d'officiers relèvent de l'achat privé. Il faudrait donc prendre tous les fourbisseurs en compte, en France et à l'étranger (Solingen). Ce n'est pas une mince affaire. Quant au ratio officier/troupe, il faudrait l'établir par arme tactique, car l'encadrement varie d'une arme à l'autre. Là encore, ce n'est pas simple, car un même modèle de sabre peut servir, par exemple, à la cavalerie légère et à l'artillerie à cheval. Enfin, les officiers ne se conformant pas toujours aux normes réglementaires, il existe une pléthore de types de sabre.