Le fusil Chassepot et la guerre de 1870

Depuis des siècles, la France a participé à de nombreux conflits : en 1857, il existait encore seize vétérans des combats de la Révolution et de l'Empire dans mon village. Ils ont reçu la médaille de Sainte-Hélènea jeunesse a été bercée par les récits de mes anciens et amis : combattants d'Indochine, d'Algérie, de Corée ou du maquis ; de mon père ou de mes oncles qui avaient participé à la Seconde Guerre Mondiale ; de mes grands-pères anciens combattants de 1914-1918. Eux-mêmes tenaient de leurs parents des témoignages de la guerre 1870-71.C'est ainsi que lorsque j'avais sept ou huit ans, le cousin de mon grand-père René Tourault (officier de la Légion d'Honneur, lieutenant au 501e Régiment d'Artillerie d'Assaut en 1918) dont les parents avaient connu l'occupation prussienne à Rambouillet, m'avait appris cette petite chanson :
Passionné par l'histoire militaire, j'ai voulu en apprendre le plus possible sur la guerre de 1870, en utilisant comme fil conducteur le fusil Chassepot et je vous invite à partager le résultat de mes recherches : comment il a été mis au point, fabriqué et utilisé au combat.
Quelles étaient ses qualités et ses défauts, comparés à ceux de ses adversaires et comment découvrir aujourd'hui les plaisirs du tir avec cette arme ancienne.
Couverture cartonnée. Tirage limité à 400 exemplaires.
288 pages et plus de 780 illustrations et photos couleurs.
le livre sera disponible à la fin du mois de septembre 2021.
http://www.editionsdubrevail.com
http://www.editionsdubrevail.com/le-chassepot-et-la-guerre-de-1870-c2x35377757

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Quelques pages du livre.

http://www.editionsdubrevail.com/le-chassepot-et-la-guerre-de-1870-c2x35377757

Bonjour à tous,
Je viens de recevoir les spécimens du livre sur le Chassepot dont la commande devrait arriver début de semaine prochaine. Après l'avoir feuilleté rapidement, je n'ai pas trouvé de grosse coquille et la pagination m'a l'air correcte. Je n'ai fais que feuilleter bien sur !! Les personnes qui me rencontreront dimanche 19 à la bourse aux armes de Castres pourront donc l'examiner à mon stand. Merci encore à tous ceux qui ont participé à ce travail et aussi à ceux ceux qui m'ont fait confiance en passant commande. J'espère que cette lecture vous procurera du plaisir dans cette période morose. Amicalement.

Bonjour, pour ceux qui le souhaite, le livre est disponible sur :
http://www.editionsdubrevail.com/le-chassepot-et-la-guerre-de-1870-c2x35377757
Bonne soirée.

Bonjour,
Merci beaucoup pour votre initiative.
J'ai regardé attentivement les quelques pages que vous avez eu l'amabilité de mettre en ligne.
Je m'interroge sur le mousqueton de gendarmerie. Vous écrivez qu'il a été mis en service en 1871. On en déduit logiquement  que les premières fabrications seraient toutes postérieures à l'empire.
C'est étonnant, car l'arme a été fabriquée dès le début de l'année 1870. Avez-vous une explication ou un texte expliquant la différence entre les fabrications et la mise en service?
Cordialement

Bonjour, je ne suis que l'éditeur, je ne peux donc répondre à votre question avec précision et j'en suis désolé. Bien cordialement.

Bonjour,
Merci pour votre réponse.
Si d’aventure vous croisez l’auteur, n’hésitez pas à l’interroger.
Cordialement

Bonjour
J'ai une carabine de cavalerie Chassepot de mars 1870, quelle baïonnette à douilles lui attribuer: triangulaire ou quadrangulaire, diamètre intérieur de 18mm ? merci à tous, Alain

Bonjour,
les carabines de cavalerie Mle 1866 n'avaient pas de baïonnettes. La même attribuée aux gendarmes à cheval recevra une baïonnette à douille quadrangulaire par la DM du 22 décembre 1871. Lame identique à la 1857 avec une douille faite pour l'arme en 11 mm.

La DM

mars021 a écrit:

Bonjour,
Merci beaucoup pour votre initiative.
J'ai regardé attentivement les quelques pages que vous avez eu l'amabilité de mettre en ligne.
Je m'interroge sur le mousqueton de gendarmerie. Vous écrivez qu'il a été mis en service en 1871. On en déduit logiquement  que les premières fabrications seraient toutes postérieures à l'empire.
C'est étonnant, car l'arme a été fabriquée dès le début de l'année 1870. Avez-vous une explication ou un texte expliquant la différence entre les fabrications et la mise en service?
Cordialement

Bonjour,
je pense que vous mélangez gendarme à pied et gendarme à cheval.
Le mousqueton, c'est l'arme de l'artillerie, dans la gendarmerie ils ont eu des fusils et des carabines.
La carabine Mle 1866 de gendarme (à pied) a été mise en service en novembre 1872, initialement ils étaient armés du fusil d'infanterie depuis décembre 1871.

Bonjour cave caner,
Soyez rassuré, je ne mélange pas gendarme à pied et à cheval.
Il se trouve que je possède en collection une carabine chassepot de gendarmerie à pied datée de février 1870 trouvée dans le secteur de Sedan, alors que cette arme est censée avoir été adoptée et distribuée en 1872, d’où mon interrogation.
Cordialement

Bonjour, merci pour votre retour, vous avez a priori une pièce rare , vous serait-il possible de nous en présenter les marquages ?.
D'après Dubessy, seulement 200 carabines de gendarmes ont été construites début 1870 à Saint-Étienne. Avec la guerre, la priorité était à la fabrication des fusils pour l'infanterie, d'où certainement le report de l'armement des gendarmes avec des armes du système 1866 après la fin du conflit et la réorganisation de l'armée à partir de 1872. L'équipement de la gendarmerie en fusils Chassepot avait été prévue en avril 1869 pour le régiment des gendarmes de la garde impériale. Les premières carabines ont du leur être fournies pour essai...

Bonjour à tous,
j'ai une interrogation,la carabine Chassepot de cavalerie a t'elle était en dotation dans des unités avant la fin de la guerre,dans l'affirmative connait on les dites unités??
Laurent

Bonjour,

Pardon de m'écarter légèrement du sujet, mais je crois utile de signaler que le corollaire de la DM du 22 décembre 1871 est l'abandon du sabre briquet, remplacé par le sabre baïonnette modèle 1866. La gendarmerie à pied était à cette date la seule troupe à être restée dotée du briquet.

Ultérieurement, le briquet n'est plus porté dans les armées que par les pensionnaires de l'Hôtel national des invalides , qui le conserveront au moins jusqu'en 1974.

Cordialement

La dotation des régiments de cavalerie en carabines modèle 1866 est décidée par l'Empereur le 4 décembre 1869 et communiquée dans le JMO le 3 janvier 1870. L'arme s'appelle alors "fusil de cavalerie modèle 1866" :
http://opacplus.bsb-muenchen.de/title/10491566/ft/bsb10595156?page=40

Sont concernés les dragons, chasseurs à cheval et hussards :
http://opacplus.bsb-muenchen.de/title/10491566/ft/bsb10595156?page=276

Tribunusmilitum a écrit:

La dotation des régiments de cavalerie en carabines modèle 1866 est décidée par l'Empereur le 4 décembre 1869 et communiquée dans le JMO le 3 janvier 1870. L'arme s'appelle alors "fusil de cavalerie modèle 1866" :
http://opacplus.bsb-muenchen.de/title/10491566/ft/bsb10595156?page=40

Sont concernés les dragons, chasseurs à cheval et hussards :
http://opacplus.bsb-muenchen.de/title/10491566/ft/bsb10595156?page=276

bonjour,
un grand merci pour ces infos!!
Laurent

Bonjour,
Dubessy indique une production de 112 "carabines de cavalerie" en 1869 pour la MAS et de 46690 "fusils de cavalerie" en 1870. Ces carabines étaient peu-être des armes mises en essai, on en connaît qui sont montées avec des garnitures fer et le levier d'armement non coudé.
Les commandes de l’État pour 1870 étaient de 30 000 fusils de cavalerie, fabrication terminée au 30 juin. Commande supplémentaire le 15 juillet pour 10 000 exemplaires, les livraisons s'étalèrent entre septembre et novembre. Le 5 septembre (après la chute de l'Empire donc) une nouvelle commande de 5000 fusils de cavalerie fut donnée, terminée à la mi-décembre.
33 068 fusils de cavalerie ont été expédiés aux directions et aux corps de troupe toujours d'après Dubessy.

Re,
Merci pour ces compléments,il y en a eu pas mal quand même de fabriquées,je ne pensais pas à autant !!
Laurent