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 l'unité (E) 672 Leningrad en 1942, oui ou non?

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MessageSujet: l'unité (E) 672 Leningrad en 1942, oui ou non?   l'unité (E) 672 Leningrad en 1942, oui ou non? EmptyMar 23 Juil 2024 - 19:57

Bonjours, là je vous pose une nouvelle fois une question, n'es ce pas?
Qu'es ce donc cette (E) 672?
(E) = Eisenbahn = Ferroviaire.
et le numéro 672 = unité d'Artillerie a Canon. Et pas n'importe laquelle, "Dora" 80cm.
Mais elle a bien participé aux Combats de Sebastopole en Juin 1942?
Oui, et un de ses obus, à traversé même une épaisse couche de terre d'environ 7Mètres, ou il a fait exploser un entrepôt Russe.
Donc maintenant la question est la suivante, ici certaines sources historique, mentionne que après Sebastopole, il aurait été commander d'aller à Leningrad, Donc oui ou non?
Donc je vous laisse une fois répondre à cette question 50% de chance pour trouvé la vérité, ou 50% de chance, que votre source d'auteur na pas écrit son livre, en restant cloitrer dans son appartement, et en inventant juste une histoire.
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MessageSujet: Re: l'unité (E) 672 Leningrad en 1942, oui ou non?   l'unité (E) 672 Leningrad en 1942, oui ou non? EmptyMer 24 Juil 2024 - 3:36

bien, pas de réponse!
Oui je vous comprends, Il y en as tellement qui ont vite écrit et publier des réponse, juste pour faire des vue...la réponse:
l'unité (E) 672 Leningrad en 1942, oui ou non? 0_4d3010

https://wwii.germandocsinrussia.org/pages/911906/zooms/8

Ici la réponse réel, sur le côté de la 18è Armée de la Heeresgrupe Nord donc, bien sûr que Oui, à cette date du 24 Juillet 1942, Regardez bien, il y'a du côté de cette Armée Gauche, un petit fanion Blanc = Brigade
et Regardez encore entièrement à Gauche, Vous verrez le mot Eisenbahn, le côté de la 16ème Armée n'en dispose pas de mot Eisenbahn.
Ainsi en longeant la ligne du mot Eisenbahn, vous pourrez lire 672 et 679, L'unité 679 était une autre unité d'artillerie Ferroviaire, et la 672, oui c'est bien Dora de 80 Cm.

Pourquoi un Fanion Blanc pour une unité Brigade?
2000 Hommes, 5 Locomotives. et une cinquantaine de Wagon pour transporté le matériel, autant la grue qui pourra soulevez la charge etc...
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MessageSujet: Re: l'unité (E) 672 Leningrad en 1942, oui ou non?   l'unité (E) 672 Leningrad en 1942, oui ou non? EmptyMer 24 Juil 2024 - 10:34

l'unité (E) 672 Leningrad en 1942, oui ou non? Darlow10
Donc Re-bonjour.
Quel est le rapport entre cette photo prise en 1999 et le Dora?
ahhhhhhhhh!
Et si je vous donnais le nom de Darlowo, non cela ne vous dirais rien, normale puisque c'est la nomination du lieu après 1945.
Mais si je vous donnerais le nom du lieu Rügenwald. La les lumières clignoterais déjà chez vous!
l'unité (E) 672 Leningrad en 1942, oui ou non? X11_pa10
Donc une photo des positions approximatif, du lieu ou la photo de 1999 a été prise.
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MessageSujet: Re: l'unité (E) 672 Leningrad en 1942, oui ou non?   l'unité (E) 672 Leningrad en 1942, oui ou non? EmptyMer 24 Juil 2024 - 11:00

Donc je commence une fois en traduisant le site:

https://darlowo.info/index.php/142-historia/2710-dora-najwieksza-armata-swiata a écrit:

Dora - le plus gros canon du monde

Tous les secrets du célèbre « Colisée de la Mort » de Darłowo ne seront certainement jamais expliqués. Les anciens officiers allemands restent silencieux. L'armée polonaise n'enquête pas sur le passé des territoires récupérés. Les historiens et les militaristes se perdent dans la spéculation.

Les installations du 29e Escadron d'aviation navale sont situées à Darłówko Zachodnie. Jusqu'à la fin des années 1980, les portes de l'unité et de l'aérodrome étaient fermées aux étrangers. Ce n’est qu’au début des années 1990 que l’armée a mis pour la première fois à la disposition des chercheurs, dans une mesure limitée, ce qui était déjà visible depuis la route allant de Koszalin à Darłowo : un immense mur de béton. A cette époque, la photographie était encore interdite.

La zone autour de Darłówko, malgré le passage du temps, regorge encore de souvenirs de guerre. Les Allemands ont construit un chantier naval et un terrain d'essai d'artillerie sur la côte, les Russes ont capturé un train blindé, et ce n'est qu'un fragment de l'histoire de ces terres. Dans les années 40, il y avait "trois zones d'admission" - explique le capitaine Zbigniew Suchodolski, attaché de presse du commandant de division. Le premier se terminait à l'entrée de la ville, le deuxième à la clôture de l'unité et le troisième couvrait la zone de la caserne. Tout était secret et gardé.

Sur la base balnéaire, les Allemands ont tiré le plus gros canon connu - "Dora" (du nom abrégé pour Dorotea). Une arme presque aussi puissante qu'un coup de foudre, la grande fierté d'Adolf Hitler, était de mettre l'Europe à genoux et d'apporter la victoire au Troisième Reich. Zbigniew Abramowicz est un employé civil de l'armée depuis de nombreuses années. Il a vu le mur pour la première fois dans les années 1950. Mes amis et moi jouions à l'école secondaire, admet-il. Tout cela nous a impressionnés ! À l’époque, toute la zone était encore ouverte. Ce n’est qu’à l’arrivée des Russes que des barrières et des postes de garde sont apparus. En 1974, Zbigniew Abramowicz a commencé à travailler dans l'unité. Nous avons essayé de vider l'eau des bunkers de la forêt avec une motopompe, raconte-t-il. Plusieurs milliers de litres ont coulé et rien. L'eau ne diminuait pas.

Le capitaine Suchodolski dit également à propos de l'eau : Il y a des bunkers souterrains à plusieurs étages sous les installations allemandes. Avant de s'enfuir, les Allemands ont inondé toute la structure avec de l'eau, créant ainsi quelque chose qui ressemble à un lac souterrain. Pour y arriver, il faudrait disposer d’une documentation technique. Nous n'avons pas cela. Dans les années 1970, des plongeurs militaires auraient tenté de pénétrer dans des pièces inondées. Il y a eu un accident dans lequel l'un des volontaires est décédé. Après cet incident, l’armée a bétonné les écoutilles et les entrées. Aujourd’hui, personne ne sait où les chercher.

Le mur est visible à plusieurs kilomètres. Haut de 12 mètres, large de 80 à 140 mètres (selon les endroits) et long de près de 1 300 mètres, constitué de dalles en béton armé semblables à des buts de rugby, vu à vol d'oiseau, il ressemble à un boomerang géant. Pendant la guerre, cet investissement a dû faire une impression incroyable - dit l'attaché de presse. Des planches de chêne ont été installées dans les interstices.

Ils emporteront les secrets dans la tombe

. Nous partons en reconnaissance. Nous roulons jusqu'à la clôture. L'ancienne porte allemande est ouverte. Il y a des moucherons ennuyeux partout. Malgré le soleil, le sol est saturé d’eau, l’asphalte et le béton se fissurent à cause des changements de température. Derrière la clôture, le long de l'allée, il y a des fondations. Il pourrait y avoir ici des bâtiments de service technique - se demande Zbigniew Abramowicz, qui nous sert de guide. Il y a des années, dans la forêt, j'ai vu de grosses vis qui servaient à fixer le Canon sur la base en brique du lanceur.

En 1964-65, il y avait aussi des voies ferrées avec une plaque tournante, qui ont ensuite été volées par les Russes. Selon une hypothèse, vue à vol d'oiseau, la forme du mur ressemblait à un lac glaciaire scandinave. Les Allemands ont accroché un filet de camouflage au sommet, suggère le guide. Pour les avions de reconnaissance, toute cette zone ondulait sous l’influence du vent, comme un véritable lac. Sécurité garantie. Personne n'a exploré ces terres. Il n'y a pas de témoins, pas de sources, pas de rapports, l'armée n'a pas d'argent pour les recherches archéologiques - souligne l'attaché de presse. Les documents historiques montrent que les Allemands ont employé onze mille prisonniers de Yougoslavie pour construire le mur, les bâtiments et les fondations, ajoute-t-il. Une fois les travaux terminés, il n’y avait plus aucune trace, tout était perdu.

Après les Allemands, les Russes sont venus à Darłowo et en ont eu assez de leurs propres secrets. Les soldats allemands à la retraite qui visitent actuellement l'unité savent clairement quelque chose - spécule le capitaine Suchodolski. Ils se promènent partout, ils savent se déplacer derrière le mur, ils cherchent quelque chose. Ils connaissent chaque pierre. Malheureusement, ils restent silencieux. Beaucoup d’entre eux, des officiers âgés, emporteront l’histoire du mur dans leurs tombes. Interrogés à ce sujet, ils affirment qu'ils sont toujours tenus au secret militaire.

L'allée bordée d'herbes hautes longeant les fondations mène aux champs de tir des soldats et des officiers. Entre eux, comme une bosse de brique, se trouve un abri, transformé en entrepôt. A plusieurs endroits se trouvent des souches de béton, peut-être des restes de poinçons soutenant le filet. De nombreuses briques portent les noms de briqueteries allemandes. Il y a quelques années, lors de la célébration des Journées de la mer centrale à Darłowo, une douzaine d'Allemands ont visité l'aérodrome. Ils roulèrent jusqu'au mur. C'était leur voyage sentimental – se souvient l'attaché de presse. Chaque invité a cassé un morceau de béton en guise de souvenir.

Dans la presse allemande de 1941, Adolf Hitler et Benito Mussolini ont été photographiés devant le mur. Il est difficile de déterminer où ils en étaient. Le terrain d'entraînement Spec a également été visité, entre autres, Le maréchal Herman Goering (fasciné par les forêts environnantes pleines de gibier) et le maréchal Wilhelm Keitel.

Initialement, on supposait que les Allemands voulaient produire des fusées V 1 et V 2 derrière le mur, dans l'une des plus grandes usines des territoires occupés. Le vol de documents a retardé le lancement de la chaîne de production et l'entrée des troupes soviétiques. qui a conduit à l'échec de l'opération. Une autre hypothèse est que derrière le mur se trouvait une position unique d’artillerie ferroviaire. Cette version est très probable, estime Zbigniew Abramowicz.

L'énorme canon "Dora" conçu par le Dr Erich Muller dans le cadre du "Programme Sofort" (prévoyant la création d'une artillerie ferroviaire moderne) et produit en 1941 (autres sources : 1942) dans l'usine d'armement Alfred Krupp (c'était un cadeau de l'entrepreneur au commandant), il avait un calibre de 802 millimètres, un poids de 1 300 tonnes, un canon de 17 mètres et des obus de 7 tonnes (250 kilogrammes d'explosif). Ils ont été projetés à une distance de 47 kilomètres, par exemple près de Mielno, près de Koszalin. Les obus ont pénétré une plaque d'acier d'un mètre d'épaisseur et une plaque de béton de 8 mètres d'épaisseur, ou ont pénétré le sol jusqu'à une profondeur de 32 mètres. Le canon était transporté sur plusieurs trains. Dans le même temps, elle était servie par plus de 4 000 artilleurs de diverses spécialités, sans compter la protection policière et la défense anti-aérienne. Le montage et le démontage du monstre d'acier ont pris 6 semaines.

Échos d'explosions de guerre

Le canon était disposé sur quatre chenilles. Après chaque tir, et ils n'étaient pas nombreux, les Allemands changeaient le calibre du canon, explique le capitaine Suchodolski. La force d'éjection était si grande qu'elle qu'elle tirait le canon en arrière de dix-sept mètres. Les Allemands décidèrent que le chef-d’œuvre de l’industrie de l’armement devait être caché et soigneusement gardé. Ainsi, un réseau de bunkers de dunes 4 s'étendant jusqu'à Bobolin et toute l'infrastructure du terrain d'essai ont été créés ; les routes le long du littoral, le mur, les hangars, les tours d'observation, les prises d'eau, les installations de production d'électricité et l'extension de la ligne ferroviaire de Darłowo à Darłówko. C'était une petite ville au milieu de la forêt, raconte Zbigniew Abramowicz.

Les travailleurs yougoslaves sont restés dans un camp de travail organisé comme un camp de concentration. Il y avait même sur la porte la célèbre inscription d'Oświęcim : "Arbeit macht frei" - ajoute Zbigniew Abramowicz. Les prisonniers appelaient le mur « Le Colisée de la Mort ». Derrière les murs, des halls d'usine, des capsules en acier et des plaques tournantes ferroviaires ont été construits. Zbigniew Suchodolski ajoute : Les obus destinés à "Dora" ont été produits dans des installations souterraines. Ensuite, ils étaient transportés au-delà du mur à travers des passages et des canaux. Il y a des abris d'évacuation sous le sable. Avant l’entrée des Russes à Darłowo, en mars 1945, les Allemands firent sauter la plupart des bâtiments. Le hangar de plage, au pied des dunes, est un endroit étrange. L'armée polonaise dispose ici d'un parking pour les camions-citernes. Dans cette section, le sol doit couvrir les zones souterraines. Les murs du bâtiment ont un mètre d'épaisseur, au sommet se trouvent un énorme treuil de bombe, plusieurs niches d'abri, des crochets à chaîne et des fragments de puits de ventilation.

Des pistes oubliées partant de l'unité pénètrent dans le bâtiment. Le bunker présente des traces d'explosions. Les Russes ont essayé de le diviser avec des obus, pour s'amuser, raconte Zbigniew Abramowicz. Le vieux béton allemand – tapotant le mur avec des barres de renfort qui en dépassent – ​​peut résister à n'importe quel impact. La structure inhabituelle n’est pas visible depuis la plage. L'entrée dans les dunes est interdite.


auteur : Piotr Pawłowski
source : Głos Pomorza n° 119
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MessageSujet: Re: l'unité (E) 672 Leningrad en 1942, oui ou non?   l'unité (E) 672 Leningrad en 1942, oui ou non? EmptyMer 24 Juil 2024 - 13:58

Deja, ne retenez jamais ceci, pour argent comptant!
Citation :
Conception, construction et tests

En 1936, lors d'une visite à l'usine Krupp, Adolf Hitler exigea que la direction de l'entreprise crée une arme surpuissante pour détruire la ligne Maginot française et les forts frontaliers belges (comme le fort Eben-Emael ). Le canon était censé avoir un angle de guidage vertical de +65° et une portée maximale de 35 à 45 km, et l'obus du canon était censé pénétrer un blindage de 1 m d'épaisseur, du béton de 7 m d'épaisseur et un sol dur de 30 m. L'équipe, qui a commencé à créer de nouveaux canons lourds selon les spécifications tactiques et techniques proposées, était dirigée par le professeur Erich Müller, qui possédait une vaste expérience dans ce domaine. En 1937, le projet fut achevé et la même année, la société Krupp reçut une commande pour la production d'un nouveau pistolet, après quoi l'entreprise commença sa production immédiate, qui devait être achevée en 1940, mais la société fut incapable de respecter les délais fixés, et la construction ne fut achevée qu'en 1941 [3] .
Et pour quoi?

Petit rappel historique, pour ce qui aurait oublier!
Après la Pologne, Hitler souhaitait de suite ou encore avant noel 1939, le plan jaune soit lancé!
et ce n'est que les différents périple météo, qui ont fait que Goering, a chaque fois à répondu, impossible mauvaise météo etc.... retardé jusqu'au printemps 1940.
Alors?
Et ici est énumérer textuellement, que Hitler souhaita que le canon soit prêt pour Mars 1940.
Il veulent réellement nous faire avaler l'histoire?
Comme si Hitler en 1937, savait déjà l'issue de ses demandes à Goering, pour attaquer l'Ouest.

Parce que Oui, Hitler souhaita avoir le Canon pour destroyer les bunker de la ligne maginot, et Eben Emael.
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MessageSujet: Re: l'unité (E) 672 Leningrad en 1942, oui ou non?   l'unité (E) 672 Leningrad en 1942, oui ou non? EmptyMer 24 Juil 2024 - 14:26

Citation :
L'artillerie ferroviaire allemande mérite une mention particulière. Dans les années 1930, ce pays a mis en œuvre un programme à grande échelle pour le développement de ce type d’armes. Après la Première Guerre mondiale, toute son artillerie ferroviaire fut démolie par les alliés victorieux.

Après 1933, un vaste programme de remilitarisation fut lancé en Allemagne, qui prévoyait notamment une forte augmentation de l'artillerie ferroviaire. Au cours des quinze années précédentes, les ingénieurs militaires allemands avaient mené des recherches théoriques approfondies dans ce domaine. Depuis 1934, conformément au « Programme d'action immédiate », un travail pratique intensif a commencé, dont le résultat a été des réalisations très élevées. Au moment de l’attaque perfide contre l’Union soviétique, l’Allemagne nazie possédait déjà une puissante artillerie ferroviaire. Faisant partie de 13 batteries, elle disposait de plus de 70 canons sur rail, dont 41 supports d'artillerie de calibre 280 mm et 9 unités de calibre 240 mm. Les Allemands ont continué à construire activement des Canons ferroviaires pendant la Seconde Guerre mondiale. Tout comme les concepteurs soviétiques, les spécialistes allemands, lors de la création d'un nombre important de Canons ferroviaires, ont utilisé d'anciens canons navals, notamment des canons de 240 mm provenant de croiseurs de combat de la classe Wittelsbach (Wittelsbach), des cuirassés de la classe Deutschland (Allemagne) ), croiseurs lourds de la classe Admiral Hipper (203 mm), etc. Parmi les canons ferroviaires du type dit « de transition », on connaît les modèles suivants : — « Theodor Bruno » SKL/35 (calibre 240 mm, 6 exemplaires ont été fabriqués en 1937-1939) ; — « Theodor Karl » SKL /35 (calibre 240 mm, 3 exemplaires ont été fabriqués en 1936-1937) ; — « Kurze Bruno » (« Short Bruno ») SKL /40 (calibre 280 mm, 8 exemplaires ont été fabriqués en 1937-1938) ; — « Lange Bruno » (« Long Bruno ») SKL /45 (calibre 280 mm, 3 exemplaires ont été fabriqués en 1937-1938) ; — « Schwere Bruno » (« Heavy Bruno ») SKL /42 (calibre 280 mm, 2 exemplaires furent fabriqués fin 1938) ; — « Neue Bruno » (« Nouveau Bruno ») SKL/58 (calibre 280 mm, 3 exemplaires ont été fabriqués en 1940-1942). Les ingénieurs et ouvriers allemands ont réussi à créer un certain nombre d’exemples remarquables d’artillerie ferroviaire. Parmi eux se trouve le K12E. En 1938, fut construit le premier des deux supports de canon de ce type, salués par les Américains, qui en capturèrent un à la fin de la guerre, comme « l'un des modèles les plus remarquables de toute la guerre ». Le titre honorifique de «meilleur canon ferroviaire de tous les temps» a été décerné au support de canon allemand K5(E) (calibre 280 mm, portée de tir jusqu'à 60 km). Elle est mieux connue sous le nom de « Schlanke Berta » (« Slender (Long) Bertha »). L'industrie allemande a produit 25 canons ferroviaire de ce type. Ils devinrent la base de l'artillerie ferroviaire allemande. Les Allemands ont utilisé un projectile doté d'une poussée supplémentaire, ce qui a permis d'augmenter la portée de tir de ce canon à 86,6 km (avec roquette). Ensuite, le soi-disant « projectile en forme de flèche Penemünde » a été développé, qui permettait d'atteindre des cibles à une distance allant jusqu'à 151 km. Le plus grand canon ferroviaire de l'histoire, le « 80 cm K(E) », a également été créé en Allemagne. Sa biographie commence en 1934-1935, lorsque les stratèges de la Wehrmacht envisagent la possibilité d'une attaque frontale sur la ligne Maginot. Ensuite, le magnat militaro-industriel allemand Gustav Krupp von Bohlen-Halbach a présenté des croquis de canons de calibres 70, 80, 85 et 100 cm. Il a été décidé de mettre en œuvre le projet de canons ferroviaires de 80 cm. Adolf Hitler lui-même a participé à son sort. Le premier canon de ce modèle fut construit dans les usines Krupp d'Essen à l'été 1941. Selon la tradition de l'artillerie allemande, il s'appelait "Schwerer Gustav" ("Heavy Gustav") ou simplement "Gustav". Le deuxième canon Ferroviaire, construit en août 1942, reçut le nom de « Dora » en l'honneur de l'épouse du chef du bureau d'études, Erich Müller. La longueur du canon Gustav-Dora était de 40,6 calibres ou 32 mètres, et le chariot atteignait la hauteur d'un bâtiment de trois étages. Le poids du canon est de 1488 tonnes. En position de combat, les principales parties du système d'artillerie « 80 cm K(E) » étaient installées sur une plate-forme spéciale qui se déplaçait le long de deux voies ferrées séparées par 6 mètres de largeur. La visée horizontale du canon était réalisée en le déplaçant le long des courbes ferroviaires («moustaches») d'un certain rayon. Les obus destinés à ces supports de canon étaient de deux types : perforants, pesant 7 100 kg, et hautement explosifs, pesant 4 800 kg et mesurant 5,2 m de long. L'obus perforant le béton perçait une plaque de blindage de 1 mètre d'épaisseur ou un sol en béton armé 8. mètres d'épaisseur. Dans un sol terreux ordinaire, le projectile a atteint une profondeur de 32 mètres. La portée de tir peut aller jusqu'à 48 kilomètres. Il a fallu 20 minutes à l'équipage d'artillerie pour tirer un coup. En février 1942, « Gustav » fut transféré au commandement de la 11e armée allemande, chargée de capturer Sébastopol. Un groupe d'officiers s'est rendu à l'avance en Crimée et a choisi un endroit pour placer le support d'artillerie à 16 kilomètres au nord de Sébastopol et à deux kilomètres à l'est de Bakhchisarai. Pour l'équipement technique du site, 1 000 sapeurs ont été affectés et 1 500 ouvriers ont été recrutés parmi les riverains. Une route d'accès spéciale d'une longueur de 16 kilomètres a été aménagée entre la ligne ferroviaire principale et la position de combat. L'équipement de la position de combat a pris quatre semaines. Afin de désinformer les services de renseignement de l’Armée rouge, une fausse position a été simultanément créée. La préparation du canon pour le tir fut achevée le 26 mai 1942.

Donc 1 mois à 6 semaines de temps pour assemblé la bête.
Mais cela veut aussi dire 1 Mois à 6 semaines de temps au maximum, pour a nouveau désassemblé la bête, avant que les locomotives, puissent poussé le colosse!
Donc au cas ou l'ennemi aurait attaqué dans cette direction. Déjà la zone devait être hyper protégé. Et trop loin en distance pour que un tir de la marine Soviétique, ou des bunkers de Sebastopol réussissent à atteindre la zone.
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