Très belles découvertes

Bonjour,

Voici mes rentrées de ce matin, avec un réveil bien matinal !

Pour commencer ces quatre cartes datées de 1932, 1936 1941 et 1943, de Marseille, Aubagne, Nice et Allos.
Cette belle cartouchière française, datée, nominative et régimenté du 3 hussards.

Puis cet exceptionnel lot (selon moi) de correspondance de guerre. cleeclee et son post sur les correspondances d'un FAFL https://www.passionmilitaria.com/t233280-un-exceptionnel-ensemble-papiers-du-lieutenant-fafl-gonthier-guyenne-squadron mon fait rêvé, j'espère tomber sur un lot comme le sien... C'est désormais chose faite !

J'avais déjà croisé ce lot et ce vendeur qui en voulait un prix exorbitant et bien au-delà de ce que je considère de raisonnable, je ne l'avais finalement pas pris, et je l'avais bien regretté. Quelle surprise de le croisé ce matin ! Et après une longue négociation peu fructueuse, j'ai décidé de casser la tirelire. Le vendeur voulait le vendre à la pièce, je pouvais me résigner à ce que ce lot finisse éparpillé.

Ce lot est composé d'une centaine de lettres, écrite par le Lieutenant puis Capitaine en cours de captivité Roger Grosjean, écrivant à sa femme, ses enfants, et sa mère, de 1940 à 1945.

Ce lot est exceptionnel d'une part, car la famille est installée dans ma ville, Chambéry, et les écrits sont intéressants au possible. Je n'ai que survoler les sujets et aucune recherche n'a étaient faites pour le moment, le lot sera trié et analysé, j'espère vous faire un post intéressant et des plus complet si cela vous intéresse.

Je vous souhaite une bonne fin de week-end et vous remercie de l'intérêt porté à mon sujet.
Cordialement.

Bonjour.

Ce lot de correspondances est un beau sauvetage et un bel hommage à ce FAFL.

Grosjean Roger Jules Emile, est né en 1899 à Nancray dans le Douds et mort à Chambéry en 1972. Il est enterré au cimetière de Charrière neuve à Chambéry avec sa femme Hornecker Marthe.
Le prénom de sa femme est écrit plusieurs fois dans les lettres ainsi qu'une adresse à Nancray, celle de son père.

Merci Raider30, cependant, je faisais mention du sujet de cleeclee pour l'homme passé chez FAFL, bien qu'il soit enterré à Saint-Martin-d'Hères à une cinquantaine de kilomètres de Chambéry où notre homme repose aujourd'hui.

Je n'ai pas encore chercher/trouver des informations sur son affectation, en ayant entre aperçu un détail dans une lettre, il est possible que ce soit un chasseur alpin du 27e BCA ou du 13e BCA, mais je ne me suis toujours pas penché concrètement dessus. Toutes aident est la bienvenue afin de faire vivre ce sujet et faire revivre cet homme.

Les dates exactes sont, né le 11/07/1899 et décédé le 23/10/1972

Avec toutes mes excuses pour ce bug.

Cela ne change rien au sauvetage et la sortie de l'ombre d'une tranche de vie.

Bravo

Bonjour  

Voici sa fiche sur le site des archives du Territoire de Belfort, classe 1919 ;

https://archives.territoiredebelfort.fr/ark:/12997/a011409301562IEx4yy/1/168

Sous-lieutenant depuis le 25 septembre 1932 au 13ème BCP. Lieutenant depuis le 25 septembre 1934.

Cordialement

Bonjour poddichini et merci,

malheureusement il m'est impossible d'ouvrir ce lien...

Autre lien en attendant, sur la base de données Leonore : https://www.leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr/ui/notice/172895

Cordialement

Bonjour SaintGermain
Très beau sauvetage, bravo
Vous pourriez,svp, faire des photos à plat des cartes de Marseille et d' Aubagne
D'avance merci
Cordialement Robert

Formidable merci Poddichini

Bonjour Robichon, avec plaisir je vous fais cela

Merci beaucoup
Sur celle d'Aubagne, je cherche principalement le village de La Bouilladisse

Malheureusement La Bouilladisse est trop au nord d'Aubagne, voici tout de même des photos :

SaintGermain a écrit:

Formidable merci Poddichini

Ajoutons qu'il fut, au cours de l'entre-deux-guerres, délégué de la société de secours mutuels "Union générale des anciens sous-officiers de Belfort". Mention honorable de la Mutualité en 1932.

La dépêche républicaine de Franche-Comté, 5 septembre 1932.

Ce n'est pas grave, j'avais ouvert un post sur ce village, pour une histoire de canon sur voies ferrées qui aurait pu tirer sur Toulon
Merci quand même

Pour revenir à ses affectations, il est passé par l'artillerie avant l'nfanterie et les Chasseurs à pied : 32ème puis 47ème régiments d'artillerie en 1927. 35ème RI début des années 1930 en tant qu'adjudant-chef puis donc le 13ème BCP où il est affecté par décision du 29 septembre 1932 en même temps que son passage parmi les officiers.

JORF des 27 février 1927, 31 décembre 1931, 25 septembre 1932.

Désolé de ne pas vous aider plus que cela Robichon, bonne continuation pour votre sujet, je regarderais ça.

Merci poddichine, une question me tourmente, je me demande où il a pu être capturé. Sois en Savoie dans la région du lac du Bourget ou avant pays savoyard, bloquant l'accès au carrefour alpin que représente Chambéry, où peut-être la piste de Narvik... Pour l'instant, le mystère reste entier.

Prisonnier de guerre depuis le 12 juin selon ses mots. Cela va aider pour savoir où fut-il fait prisonnier.

Voici le post
Saurait été bien de mettre une vue d'une carte d'époque
https://www.passionmilitaria.com/t265132-le-canon-sur-rails-qui-tira-sur-toulon

poddichini a écrit:

Prisonnier de guerre depuis le 12 juin selon ses mots. Cela va aider pour savoir où fut-il fait prisonnier.

Oui en effet c'est la premier lettre de ce lot, je continuerais d'alimenter ce sujet en cas d'avancée. Merci de cotre aide.

Possiblement en Seine-Maritime.

Robichon a écrit:

Voici le post
Saurait été bien de mettre une vue d'une carte d'époque
https://www.passionmilitaria.com/t265132-le-canon-sur-rails-qui-tira-sur-toulon

J'ai d'autre carte dans ma collection je vais regarder et si j'ai cela je vous envoie un MP.

Vous êtes probablement sur "LA" bonne piste.
Extrait du livre Historique 13e Bataillon des Chasseurs Alpin, page 96 et 97.

"Le 11 juin, pressé par l'ennemi, le Bataillon est disloqué et acculé à la mer. A 7 heures, le commandant Ponet est parvenu à Fontaine-le-Dun où le général Durand est chargé de regrouper tous les chasseurs. Dans l'espoir de pouvoir embarquer, le général Ihler, du IX° Corps d'armée, essaie de créer une tête de pont autour de Saint-Valéry-en-Caux. Vers 16 heures, un ordre préparatoire pour un embarquement de nuit d'au moins 50 % des effectifs présents est annulé. Les actions ennemies l'ont rendu impossible. Les Britanniques, qui tenaient Conteville, ont été refoulés et les Allemands parviennent aux premières maisons des lisières ouest de Saint-Valéry. Toutefois, les Écossais les empêchent de déboucher sur la plage pleine de monde. Le 13° BCA, en formant une tête de pont autour de la ville, s'installe à midi à Houdetot tandis que la 1* compagnie commandée par le capitaine de Thiersant se place à Veules-les-Roses. Le capitaine Forest, de la compagnie d'appui, qui avait été séparé du Bataillon dans la nuit du 10 au 11, prend le commandement d'environ 150 hommes de diverses unités et parvient le 11 à Sainte-Colombe. La grande majorité des chasseurs est faite prisonnière, soit en défendant des Sainte-Colombe villages comme Saint-Valéry-en-Caux avec le lieutenant d'Autin, soit en tentant des infiltrations comme ce fut le cas pour les lieutenants Trannoy et Striffling. A Houdetot, aidés de 400 Britanniques et d'une compagnie antichar, les chasseurs procèdent à des travaux d'aménagement du terrain. Une attaque ennemie est repoussée à 16 heures, mais les Allemands encerclent Veules-les-Roses. A cet instant, le Bataillon n'a plus ni grenades, ni mortiers, ni mitrailleuses.

Le 12 juin, entre 6 et 7 heures, l'ennemi attaque de nouveau et réussit cette fois à s'in-filtrer. Comprenant que la situation est désespérée, le général Ihler signe la reddition mais le 13° BCA résiste encore. Il est alors copieusement bombardé durant toute la matinée. A midi, ne sachant plus où mettre les blessés et n'ayant plus aucun moyen pour se battre, il se rend, marquant ainsi sa fin. Il est mis à la disposition de l'ennemi qui traite les hommes de façon très correcte. Le détachement du capitaine de Thiersant, situé à l'extrême gauche de Veules-les-Roses tient jusqu'à 17 heures 30, moment où les encore. Les survivants sont alors faits prisonniers."

Très bien. On devrait pouvoir trouver trace du lieutenant.

Voici un article sur son fils René dont il parle dans ses correspondances. https://www.ledauphine.com/savoie/2010/04/30/chambery-la-legion-la-deuxieme-patrie-de-rene-grosjean

Il évoque la Somme comme lieu de capture par contre.

Effectivement, à noté que son fils René fut général s’est éteint à l’âge de 95 ans le 5 avril 2023.

sympa la cartouchière ersatz

Datée de 1914 visiblement.