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| Les femmes du SOE | |
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Invité Invité
| Sujet: Les femmes du SOE Lun 28 Mar 2011, 15:25 | |
| Les Femmes du SOE Winston Churchill autorise en 1942 le recrutement des femmes plus adaptées à certaines missions délicates que lance le Special Operation Executive (S.O.E ) britannique . Cette organisation secrète est destinée à soutenir la résistance européenne à l'ennemi nazi . Cependant les femmes à la hauteur sont rares , elles doivent être vives , intelligentes , courageuses audacieuses et si possible séduisantes . C'est ainsi que le SOE recrute 39 femmes venant d'horizons multiples et de motivations diverses . Leur formation sera militaire tel que le maniement des armes , le sabotage ou encore l'endurance à la torture . Leur histoire est pleine de courage et de rebondissements . Mais 13 de ces femmes trouveront la mort . Mes interventions suivantes relateront les actions de ces femmes . J'ai pour principale source l'excellent livre de Monika Siedentopf qui a été préfacé par Olivier Wieviorka . Ainsi que diverses lectures Yolande Beekman ( 1911 - 1944 )Yolande Elsa Maria Unternahrer né à Paris en 1911 dans une famille bourgeoise .La famille s'installe à Londres Elle grandit dans la familiarité de trois langues : l'anglais, l'allemand et le français.- Elle rejoint en 1941 la Women's Auxiliary Air Force (WAAF) , où elle est suit l'entraînement d'opérateur radio.
En raison de ses talents linguistiques et de son expertise radio, elle est recrutée par le SOE le 15 février 1943 pour être envoyée en France occupée.En août de la même année elle épouse le Sergent Jaap Beekman de l'armée néerlandaise.En Septembre elle dit au revoir à son mari, car elle est envoyée en France derrière les lignes ennemies. en tant qu'opérateur radio du Canadien « Guy » Biéler, le chef du réseau MUSICIAN à Saint-Quentin, Aisne. Avecle nom de guerre « Mariette » et l'identité de couverture Yvonne Marie Yolande Chauvigny, elle devient un agent efficace et estimé qui, en plus des messages radio de très haute importance qu'elle transmet à Londres, prend en charge la distribution des matériels parachutés par les avions alliés.A la mi janvier 1944 elle est arrêtée arrêtée, ainsi que Gustave (dit « Guy ») Biéler, au Café Moulin Brûlé par la Gestapo .Lesvoitures de radiogoniométrie des nazis n'ont pas eu de mal à la localiser étant donné qu'elle contactait Londres au même endroit et à la même heure . Au quartier général de la Gestapo de Saint-Quentin, il sont torturés de manière répétée, mais ne cèdent pas. Séparée de Biéler, qui sera exécuté plus tard, Yolande est transférée à la prison de Fresnes au sud de Paris, où elle continue à être interrogée et torturée régulièrement.Au mois de mai avec plusieurs autres agents SOE capturés, elle est envoyée en Allemagne dans la prison civile pour femmes de Karlsruhe .. Elle y est confinée dans des conditions effroyables.Elle sera déportée et mourra en camp de concentration .Gustave lui , sera executé dans le camp de concentration de Flossenbürg .Il semblerait que la jeune femme ai été placée sous la surveillance de la Gestapo dès son arrivée en France . |
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| Sujet: Re: Les femmes du SOE Lun 28 Mar 2011, 15:26 | |
| Noor Inayat Khan :
Noor Inayat Khan ,princesse indienne née à Moscou en 1914 et élevée en France par la suite . En 1917 sa famille quitte la Russie avant la révolution bolchevique, et finit par arriver à Paris. L'arrivée de la Seconde Guerre mondiale amène la famille à fuir de nouveau, vers l'Angleterre cette fois. En novembre 1940 voulant participer à la lutte contre le totalitarisme, Noor s'engage dans la Women's Auxiliary Air Force. Sa parfaite connaissance de la France et du français intéressent vivement le ministère britannique de la guerre. Officier navigant temporaire, elle navigue sous différents noms : « Madeleine », Rolande, Marie-Jeanne, Norah Becker. Le 10 octobre 1942 , elle passe un entretien avec Selwyn Jepson dans la chambre n° 238 de l'hôtel Victoria, sur Northumberland Avenue. Le Special Operations Executive la recrute. Elle commence sa mission à paris le 16 Juin 1943 . Elle est infiltrée en France occupée : dans la nuit, un avion Westland Lysander la dépose près de Villevêque, en même temps que trois autres agents du SOE, Diana Rowden, Cecily Lefort et Charles Skepper. Comme profession de couverture, elle est bonne d'enfants. Sa mission est d'être l'opérateur radio du réseau PHONO, sous-réseau du réseau Prosper-PHYSICIAN dirigé par Émile Garry. Elle apporte avec elle comme équipement des tickets d'alimentation, un pistolet automatique, des stimulants pour se tenir éveillée, des somnifères (pour endormir quelqu'un à son insu), des simulateurs de nausées, du cyanure. Fin juin 1943 , peu après son arrivée, les Allemands procédèrent à des arrestations massives de résistants du réseau Prosper. On propose à Noor de rentrer en Angleterre, mais elle décide continuer son travail pour ne pas laisser ses camarades français sans communications. Elle transmet un grand nombre de messages vers l'Angleterre, dont celui du remplacement de Jean Moulin par Georges Bidault à la tête du Conseil national de la Résistance. En Octobre 1943 , après trois mois et demi, elle est arrêtée rue de la Faisanderie à Paris, trahie par Renée Garry, sœur du chef du réseau PHONO . Elle refuse de donner à la Gestapo la moindre information. En Novembre , après deux tentatives avortées d'évasion, et après avoir refusé de signer une déclaration qu'elle ne tenterait plus de s'évader, elle est transférée en Allemagne, à Karlsruhe en novembre 1943. Elle est transférée à la section féminine de la prison civile de Pforzheim. Le 12 septembre 1944 elle est transférée à Dachau. Le lendemain elle est torturée et exécutée avec trois autres agents féminins du SOE. (Yolande Beekman, Eliane Plewman et Madeleine Damerment). |
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| Sujet: Re: Les femmes du SOE Lun 28 Mar 2011, 15:26 | |
| Andrée Borrel 1919-1944 Andrée Raymonde Borrel naît le 18 novembre 1919 en banlieue parisienne . Quand la guerre éclate elle se rend en famille à Toulon et reçoit une formation d'aide-soignante au sein de l'Association des Dames de France (ADF). Elle est affectée à Beaucaire pour soigner les soldats blessés. Elle y rencontre Maurice Dufour, son compagnon. Après la débacle de mai-juin 1940 , l'ADF passe sous le contrôle du Régime de Vichy. Andrée et Maurice n'acceptent pas la défaite de leur pays. En juillet 1940 , l'hôpital nîmois où elle travaille ferme. Elle rejoint Maurice qui a intégré la ligne d'évasion Pat O'Lear , la première filière d'évasion vraiment organisée pour les pilotes abattus et les soldats alliés qui se trouvaient là depuis l'évacuation de Dunkerque et la reddition de la Highland 51st Division à Saint-Valery-en-Caux, et qui voulaient regagner la Grande-Bretagne. Le couple s'installe alors dans une villa à Canet, près de Perpignan et de la frontière espagnole. En Avril 1942 elle se rend à Londres. Au bureau de la France libre, elle est mise en relation avec la section française du Special Operations Executive, la Section F. Aussitôt enrôlée, elle commence l'entraînement. Officiellement elle fait partie du First Aid Nursing Yeomanry (FANY ) Sa très bonne connaissance de Paris convainc le SOE de la choisir comme courrier du réseau Prosper - PHYSICIAN, que Francis Suttill « Prosper » est chargé de créer et d'organiser en zone occupée, autour de Paris. Au mois Septembre 1942 , dans la nuit du 24, Andrée Borrel, dite « Denise » (elle eut aussi comme nom de code « Monique » et « Whitebeam »), et Lise de Baissac « Odile » sont les deux premières femmes à être parachutées en France occupée . Dans l'obscurité, elles chutent près du village Boisrenard, près de Mer (Loir-et-Cher), tout près de la Loire. Récupérées par une équipe de résistants locaux, Lise de Baissac est dirigée vers Poitiers, pour monter un nouveau réseau, tandis qu'Andrée Borrel va à Paris pour préparer le terrain en compagnie d'Yvonne Rudellat. En mars 1943 elle devient second dans le commandement du réseau. Suttill informe Londres : « Elle montre un parfait entendement de la sécurité et un calme imperturbable. Tout ceux qui travaillent avec elle sont d'accord avec moi pour dire qu'elle est la meilleure d'entre nous. Merci beaucoup de me l'avoir envoyée ». Le 23 juin 1943 , la Gestapo arrête Andrée Borrel, Francis Suttill et Gilbert Norman. C'est le début de l'effondrement du réseau. Elle est interrogée au quartier général parisien du Sicherheitsdienst (SD), au 84 Avenue Foch, puis incarcérée à la prison de Fresnes . En 1944 avec trois autres prisonnières agents du SOE, Vera Leigh, Sonia Olschanesky et Diana Rowden, Andrée Borrel est éxpédiée au camp de concentration de Struthof-Natzweiler, en Alsace annexée. Dès leur arrivée, le 6 juillet 1944 , Andrée Borrel et ses trois camarades sont exécutées par injection de phénol et leurs corps incinérés dans le four crématoire du camp. On rapporte qu'elle s'est débattue. Elle avait 24 ans. [/center] |
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| Sujet: Re: Les femmes du SOE Lun 28 Mar 2011, 15:26 | |
| Lise de Baissac Née à Maurice en 1905, Lise de Baisac s'installe à Paris avec ses parents alors qu'elle est âgée de 14 ans. Sa famille quitte Paris pour le sud du pays quand les Allemands occupent la France en 1940. Le frère aîné de Lise, Jean, s'engage dans l'armée anglaise et se retrouvera en Afrique du Nord tandis que Lise et son autre frère, Claude, parviennent, grâce à leur nationalité britannique, à se rendre en Grande-Bretagne après avoir attendu de longs mois en Espagne et au Portugal Quelque temps après son arrivée en Grande-Bretagne, Elle rejoint le First Aid Nursing Yeomanry (FAN) puis remarquée par le SOE elle est engagée dans la section féminine du SOE et commence un long entraînement pour être parachutée derrières les lignes allemandes en France. Faisaient partie de ce groupe, Amédée Maingard, France Antelme, les frères Mayer et Claude, le jeune frère de Lise de Baissac. Cette dernière est parachutée en France, en compagnie d'une autre femme Andrée Borel en septembre 1942 . Dans la nuit du 24 au 25 septembre, Lise de Baissac « Odile » et Andrée Borrel « Denise » sont les deux premières femmes parachutées en France par le SOE. Elles atterrissent dans le village de Boisrenard, près de la ville de Mer (Loir-et-Cher). Pendant les mois qui suivent, Lise est un officier de liaison du réseau SCIENTIST avec le réseau Prosper - PHYSICIAN de Francis Suttill et le réseau BRICKLAYER de France Antelme. Basée à Poitiers, Lise prend l'identité d'une archéologue amateur cherchant des spécimens de pierres, alors qu'en réalité elle repère des zones de parachutage et d'atterrissage pour les Squadrons RAF No. 138 et No. 161 . Comme elle n'a pas de radio, elle doit voyager à Paris pour envoyer et recevoir des messages, ou à Bordeaux où son frère Claude de Baissac développe le réseau SCIENTIST, organisant des sabotages et recueillant des renseignements sur les mouvements de sous-marins et de navires. Elle retourne à Londres onze mois plus tard et sera de nouveau parachutée en France en avril 1944 pour réactiver un réseau de résistance :" PIMENTO" dans la région de Toulouse sous le nouveau nom de guerre « Marguerite », dont le chef est Anthony Brooks.avant d'aller rejoindre son frère Claude. Ce dernier était en mission dans le sud de la France pour soutenir, de l'intérieur, le débarquement des troupes alliées. Après la guerre elle épouse Gustave Villameur, artiste décorateur d'intérieur vivant à Marseille. Elle meurt le 28 mars 2004 à Marseille, à l'âge de 98 ans. Distinctions * France : Chevalier de la Légion d'honneur (LH), Croix de guerre 1939-1945 (CG) avec Palme ; * Royaume-Uni : Membre de l'Ordre de l'Empire britannique (MBE), septembre 1945. Déclarations Un officier britannique déclara : « Le rôle qu'elle a joué en aidant le maquis et la résistance en France ne sera jamais trop loué et a fait beaucoup pour faciliter les préparations du maquis et la résistance avant la percée américaine en Mayenne. » Dans son dossier SOE, on peut lire ceci : « Elle fut l'inspiratrice de groupes dans l'Orne, et par ses initiatives, elle a infligé de lourdes pertes aux Allemands grâce à des dispositifs qui faisaient exploser les pneus sur les routes près de Saint-Aubin-du-Désert, Saint-Mars-du-Désert (Mayenne), et aussi loin que Laval, Le Mans et Rennes. Elle a aussi pris part à des attaques armées sur des colonnes ennemies. » [/center] |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Les femmes du SOE Lun 28 Mar 2011, 15:27 | |
| Violette Szabo Violette Szabo est sans doute l'une des femmes les plus connues du SOE . Violette Szabo est , née à Paris, le 26 juin 1921, de père anglais et de mère française . Elle n'avait que vintg-trois ans quand elle foula le sol du limousin, était déjà veuve ( son mari, Etienne Szabo, épousé en 1940, a été tué sur l'Himeimat, lors de la bataille d'El Alamein .), et laissait derrière elle une petite fille née le 8 juin 1942. C'est en voulant venger son mari qu'elle s'engage dans le SOE après un entretient au printemps 1943 . Son entrainement commence le 7 octobre 1943 Violette surmonte parfaitement les épreuves physiques . Bien qu'elle ne fasse pas l'unanimité la jeune femme est recrutée . Début 1944 elle effectue la validation de ses trois sauts de parachutes . La jeune femme est affectée en tant que messagère aux réseaux SALESMAN 1 et SALESMAN 2 . Elle fut parachutée en France dans la nuit du 6 au7 juin 1944. Elle lutta contre la 2ème SS Pz Div. Das Reich, entre le 7 et le 10 juin 1944. Dans ses mémoires, Georges Guingouin( compagnon de la libération) rend hommage à l héroisme de Violette .Un court extrait suffit à résumer les derniers moments de la tragédie: "Alors qu elle assurait une liaison en compagnie de Jacques Dufour, près de Salon-la-Tour, leur voiture tombe sur une embuscade tendue par les SS. Ils sautent tous deux dans le fossé, armées de leurs mitraillettes. Mais le combat est par trop inégal et ils doivent s'enfuirent à travers la campagne. Hélas, bientôt, la cheville de Violette flanche, la faisant horriblement souffrir Refusant énergiquement l'aide de son compagnon qui veut la porter, la courageuse anglaise lui demande de partir seul tandis qu'au prix d'efforts surhumains, elle tient tête aux poursuivants, lâchant sur eux des rafales de mitraillette . ]Après une course éperdue Jacques Dufour réussit à se glisser dans le bûcher d'une petite ferme, celle des Montintin..Jacques Dufour est sauvé.... Pour Violette, prisonnière, ce sera Ravensbruck.." Violette Szabo fut abattue le 26 janvier 1945. Le 6 juin 2000, un monument fut inauguré à sa mémoire, au clos, près de Sussac[ ( Haute-vienne). ] [ Violette et son mari Etienne . |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Les femmes du SOE Lun 28 Mar 2011, 15:28 | |
| Pearl était un grand nom de ces femmes du SOE , mais quelle femme de cette tranche ne l'était pas ? Pearl fut parachtuées dans le centre de la France en septembre 1943 pour agir dans un maquis et servir de courrier à un autre agent sur le terrain .Quand celui-ci fût arrêtée en mai 1944 elle prit la charge de la direction de la moitié de son territoire . Plus de 1500 maquisards furent placés sous son contrôle .Sous son commandement les maquisards neutralisèrent plus de 1 000 allemands en 4 mois .Sa tête fut mise à prix par les nazis .Elle échappa à la captivité . |
| | | Enfield Aspirant
Nombre de messages : 367 Age : 36 Localisation : 02 aisne Date d'inscription : 23/02/2008
| Sujet: Re: Les femmes du SOE Mar 29 Mar 2011, 07:51 | |
| Bonjour
Les articles sont bien fait et trés intéréssant!!
Félicitation! |
| | | Richthofen Soldat
Nombre de messages : 40 Localisation : haute normandie Date d'inscription : 03/01/2012
| Sujet: Re: Les femmes du SOE Mer 18 Jan 2012, 17:53 | |
| BONSOIR MON CHER AMI JE trouve ce post tres intéressent , et tres émouvent ces femmes etaient vraiment exemplaire et tres courageuse je ne peux qu etre en admiration pour ce qu elles ont faient encore bravos pour ton post amicalement RICHTHOFEN |
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| Sujet: Re: Les femmes du SOE | |
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