La sculpture au service du NSDAP.

Bonjour à tous, un sujet qui n'est pas du militaria, mais qui pourrait intéresser les amateurs d'histoire de l'art (surement une déformation professionnel de ma part!).

L’Allemagne de l'entre deux guerre est comme la grande majorité des autres pays d’Europe, s’étant personnellement investie dans la grande guerre, fortement maqué par celle ci. Cette marque ce retrouve évidement dans les arts qui sont largement produit. Dans un premier temps voulant dénoncer les atrocités des quatre années du déchaînement de violence vécu par las belligérants, l'art va peu à peu ce tourner vers la notion d'Homme nouveau en rejetant les valeur de la modernisation par la machine, tant vanté avant 14-18. Cette idée d'Homme nouveau accompagne l’ensemble des réalisation qui vont ce vouloir comme un retour aux sources, une reconnaissance de la beauté de l'être humain détaché de l'emprise qu'a sur lui la modernité. Ainsi la sculpture ne fait pas exception et va chercher dans l'Homme une esthétique plus pure, plus authentique. Mais l'Allemagne des années 30 possède un contexte politique particulier qui va avoir une incidence toute particulière sur les arts. L'arrivé au pouvoir du NSDAP en 1933, avec à sa tête Adolf Hitler, va littéralement bouleverser la liberté artistique pour faire éclore au sein du IIIème Reich une vison de l'Homme nouveau liée au régime dictatorial de plus en plus répressif.  

Le rapport du parti nazi à l'art ce fait avant tout par le soutien que celui ci doit apporter à l'idéologie du régime. En effet c'est avant un art qui ce veux de propagande et qui doit prôner les idéos de la race supérieur, s'incarnant dans le peuple arien dont décent supposément le peuple germanique.  Dès 1933, Goebbels, ministre de la propagande encourage vivement les artistes à exalter ces valeurs en lien avec la race allemande. De cette manière toutes les sculptures dites officielles doivent faire passer un message patriotique et regrouper le peuple autour d'un idéal racial reposant sur un physique parfait et un mental d'acier trempé dans les valeur du National Socialisme. Ainsi l'arien, qui ce veux le modèle de chaque homme et femme allemand, doit être beau, grand, fort et surtout patriotique. Mais au-delà de l'aspect physique, qui évidement prend une place prépondérante au sein de cette idéologie, c'est un idéal guerrier que veut voir surgir, Hitler, dans son peuple. Les œuvres doivent par là exalter cette idéal par la camaraderie, le liens fraternel entre compagnons d'arme, la puissance et la gloire d'un peuple combattant et toujours victorieux malgré la honteuse défaite de la première guerre mondial. Il s'agit de souder un peuple autour d'une figure forte qui le mènera a une glorieuse revanche. Au final, il en ressort que l’art officiel nazi était donc plus un art de propagande qu’un art d’esthétique. Dans cette optique d'art de propagande les œuvres devait donc, puis-quelle appuyaient le régime, dénoncer ses opposants principalement ceux appartenant au judéo-bolchevisme.
L’art officiel va alors trouver dans le classicisme cette perfection physique et moral, tant prôné par le régime. Associer à la monumentalité de la pensé mégalomane d'Hitler, le classicisme sera sans détour le fer de lance de l'esthétique du Reich millénaire. Pour supporter les créations de ce nouveau classicisme les seul matériaux envisageables étaient bien évidement le marbre et le bronze, matériaux de la grande sculpture par excellence.

L’esthétique nazi va être incarner par trois très grand sculpteurs que sont Arno Breker, Josef Thorak et Georg Kolbe. Le premier d'entre eux est probablement le plus important.

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Favori du Führer, il est également ami intime d'Albert Speer, future ministre de l'armement, mais à l'époque  architecte chargé du projet de reconstruction d'un Berlin voulu, par Hitler, comme la nouvelle capitale grandiose de l'Europe. Arno Breker va s'attacher à représenter sa vision de l'Homme idéalisé. Dans ses représentation plastique il travaillera toujours avec les modèle de son temps et laissera ainsi son empreinte comme maître de la tradition classique et comme gardien de l'apparence humaine. Sa vision de l'art ce base sur le renouveau perpétuel de la représentation du corps humain et il dira même : la continuité de l’histoire de l'art prouve que la représentation de l'homme est inépuisable et quelle peut en permanence engendrer de nouvelles apogées ; L'incitation à reproduire l'apparence du corps humain remonte aux origines de l'humanité, telle une tentative de réitérer le miracle de la création. Un phénomène auquel nous devons l'ensemble de l'art.
Dali dira de Breker qu'il est le plus significatif des sculpteurs de tradition classique du XXème siècle et ajoutera que si Dieu est beauté, Arno Breker en est le prophète. Ernst Fuchs dira lui qu'il est réellement le prophète de l’esthétisme. Le nouveau départ que promet le partie nazi pousse Breker à rester en Allemagne, alors qu'il à des proposition au USA, pour participer au renouveau de son pays. Et grâce au projet de renouvellement de la ville de Berlin le sculpteur va hériter de nombreuses commandes. Les jeux olympiques de Berlin en 1936, vont permettre à l'artiste de gagner ses galons de sculpteur officiel allemand en réalisant plusieurs statues pour le stade olympique. Il devient alors rapidement le sculpteur favori du Führer qui va lui confier la réalisation d’œuvres destinées à orner les bâtiments publics conçus par Speer. La collaboration entre les deux hommes va s’avérer exceptionnellement productive. En effet tous deux ont la même appréciation de la situation, c'est à dire il ne peut exister d'important témoignages culturels et artistique que grâce à la puissance qui en est le maître d’œuvre. Durant les années suivantes il produira de nombreux reliefs, statues et portrait de contemporains célèbres. De plus trois ateliers lui seront octroyé à Berlin par le régime.

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Breker va alors devenir le plus occupé des sculpteurs du IIIème Reich. Hitler va déclencher un véritable boom en matière d'architecture et d'art, des milliers d'artistes à travers le pays reçoivent alors des commandes généreusement rémunérées, mais Breker sera toujours réservé pour Berlin preuve du favoritisme qu'entretien Hitler a son égard. Une autre preuve est l'invitation que reçu le sculpteur pour participer au côté du Führer à la visite de Paris après la capitulation française.

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En 1937, le Ministère de l’éducation et de la Propagande dirigé par Goebells lui passe sa première commande d’un Promethée pour la Maison de l’art Allemand. Le mythe de Prométhée entre dans l'imaginaire Nazi autant par le symbolisme, il dérobe le feu et apporte l'illumination à l'humanité, que par son apparence.

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Prométhée est une statue sur-dimensionnée, les jambes sont longues mais fines et soutiennent un buste en V volumineux. La nudité de cette statue est sans conteste empruntée aux antiques. Outre le fait qu’Hitler considère les « aryens » comme les descendants des héros de la Grèce antique, cette statue est l'évocation de la vigueur, de la puissance, de la force stoïque que Breker veut représenter. Aussi les dimensions de la sculpture sont titanesques, et on y retrouve en outre les critères de la race aryenne : robuste stature, visage ferme, corps élancé, musculature imposante, fluidité dans le mouvement : tout tend à être en conformité avec les préceptes et la propagande nazis. Cette œuvre aspire donc à attiser, voire à exacerber, un sentiment d'excellence de la « race aryenne », et donc des nazis. C'est pour l’observateur : un véritable modèle à suivre. A cette époque le style du sculpteur est clairement établis et ne laisse aucun doute face à son académisme.  En 1939 il sculpta la Volonté.

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C'est une sculpture en bronze qui renvoi, évidement encore une fois, à la perfection supposé de la race arienne. Un hommes grand, blanc, avec un corps musclé représentant la force de l’Allemagne. De sa main droite il dégaine un glaive, ce qui montre qu’il est prêt aux combat et en effet l'Allemagne cette année là est prête au combat et va déclencher le 1er septembre la seconde guerre mondial avec l'invasion de la Pologne. L'une de ses réalisation majeur est le groupe du Porte Glaive et porte Flambeau, aussi appelé armée et esprit du parti, qui va ce trouver à l'entré de la nouvelle chancellerie.

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Les statues font toutes les deux plus de 3,50 mètre de haut et son l'expression parfaite de l'adéquation entre l'art du sculpteur et la pensé idéologique du NSDAP. La statue du Porte Glaive représente un homme nu aux des muscles saillant et au front soucieux tenant un glaive dans sa main gauche. Son pendant est identique si ce n'est que homme porte un flambeau et non pas un glaive. Breker a voulu ici, mettre en avant la croyance dans la force physique, celle que Hitler veut donner aux jeunesses hitlériennes pour montrer la supériorité Allemande. Les traits du visage son caractéristiques : sérieux et déterminés. Les deux statues sont des personnages qui étaient des héros de l’antiquité grecque. Le glaive symbolise la défense des frontières de l’empire. Le porte glaive symbolise donc le protecteur dont le peuple a besoin. De plus le porte glaive est l’expression moderne de moines guerriers germaniques que l’on appelaient les portes glaives ou frères de l’armée du Christ et de l’épée. La statue offre un mélange entre l’antiquité et les héros du Führer. Les deux statuts sont complémentaires puisque si le glaive est la force armée de l'Allemagne, la flamme est l’esprit national qui anime et conduit le peuple et qui est représentée par le flambeau.

Mais l'idéalisation ne se porte pas exclusivement sur la figure masculine puisque Breker réalisa également un très grand nombre de nus féminin. Parmi eux la sculpture de Psyché fait figure d'emblème de cette vison de la femme arienne élancé et belle qui incarne toute la magnificence de l'être féminin. La volonté de ce rapprocher des Venus antique est manifeste.

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De plus, Breker réalise également des bas-reliefs comme le Garde, crée en 1938. Ici, le personnage représenté est un homme nu, armé, en train de dégainer son épée. Il représente la force, la détermination et la volonté guerrière. C'est un représentant de la race aryenne chère à Hitler. Quant à Apollon est Daphné il s'agit clairement d'un hommage à l'art antique et à son idéal physique.

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Enfin le tallent de Breker est également très apprécié par les haut dignitaires du régime pour les portraits. Il réalisera le portrait d'Hitler en personne, ainsi que celui de Goebbels et de son ami Speer.

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A la chute du régime il ne reniera pas son art et continuera à défendre sa conception de la beauté idéal. Il expérimentera le domaine de la sculpture animalière et continuera à portraiturer de nombreuses personnalités. De plus il ce liera d'amitié avec Dali et réalisera son portrait.

Mais durant l'antre deux guerre Breker ne prive pas les autres sculpteurs de travail. Josef Thorak est lui aussi, dans l'hombre d'Arno Breker, l'un des grand nom de la sculpture officielle allemande.

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Il occupe la seconde place dans la hiérarchie des sculpteurs d'Hitler et aura plus de contrat qu'il ne sera en mesure d'assumer. Très actif dans les années d'avant guerre, il va notamment être le sculpteur en charge de la réalisation des sculptures ornant le monument allemand de l'exposition universelle de 1937, le gigantesque aigle tenant entre ses serres la croix gammée symbole du IIIème Reich, et les deux groupe ce trouvant à l'entré, la Camaraderie et la Famille.

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Des bronzes, pour le plus haut, atteignant les 7 mètres, monumentaux mais d'un académisme moindre que celui de Breker. Même si l'ont retrouve ces corps démesurément musclé, cette excès de masse musculaire semble être justement un moyen d'expression plus fort que l'idéalisme prophétique de son confrère. En effet une certaine influence expressionniste, plus marqué dans ces sculptures d'avant 33 comme son Arbeit, réalisé en 1929, qui ce trouve très loin du classicisme voulu par le parti nazi. De cette façon Thorak va adapter son style au exigence du parti, mais sans jamais réellement délaisser cette affinité avec l’expressionnisme, même si bien évidement il n'a rien a voir avec certain artistes purement expressionniste de cette époque, qu'ils soit allemands ou français. A l'égale de Breker il va également recevoir un atelier de travail, gigantesque, à Munich. Travaillant sur des sculpture de parfois plus de 20 mètres, son style va progressivement se tourner vers le canon officiel.

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Thorak va chercher à s'exprimer par la puissance musculaire de ces figures. Plus que la beauté, qui appartiens alors à Breker. Thorack ce concentre sur les corps et sur l'explosion des muscles pour faire passer son message. Dans le monument au travail cette musculature exprime la puissance productive du peuple allemand. Cette adaptation de son art va s’amplifier jusqu'à atteindre une esthétique proche de celle de Breker, notamment dans son porte drapeau, sculpture équestre monumental.

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Le porte drapeau partant à la guerre sur son destrier et bien évidement emblématique de l'idéologie guerrière du nazisme. Il faut néanmoins accorder à Thorak que, bien plus que Breker ces œuvre ce veulent monumentales et il va chercher par tout les moyens a rendre cette monumentalité, et dans ce rôle la musculature va totalement concorder avec l'idée. Car même reproduite à petit format, on ne peut qu'imaginer les dimensions gigantesque de ces œuvres.

Pour finir il faut mentionner Georg Kolbe, qui se trouve également sur la liste des plus grands sculpteurs Allemand du IIIème Reich, selon Hitler et le ministère dédié aux Arts. Partie prenante du mouvement artistique Sécessionniste, Berlin devint célèbre durant les années 20 et 30 pour un style de sculpture influencé par l’Expressionnisme. Kolbe fut une figure centrale du style de sculpture connu sous la dénomination de « nu autonome». Avant que la sculpture abstraite et conceptuelle ne deviennent la norme, l’œuvre de Kolbe fut primordiale comme tentative d’utiliser le corps en tant qu’expression de l’esprit humain, retrouvant ainsi le rôle que la sculpture avait joué dans la représentation de symboles mythologiques ou héroïques. A la fin des années 20 il va réaliser plusieurs monument et notamment commencer celui en l'honneur du génie de Beethoven qu'il ne terminera qu'en 1947. Avec l'arrivé des nazi au pouvoir il ce rapproche de la ligue des artistes allemand, organisation qui cherche à résister à la censure du parti. Il va s'en détaché une foi l'organisme interdit, en 1936, et ce mètre au service du National Socialisme. Il n’a pas tout de suite les faveurs du nouveau régime et est soupçonné d’être proche du Parti communiste. Mais son talent, est reconnu par les nazi dans son monument aux morts de Stralsund, réalisé en 1935, où l'on peut voir un homme passant une épée à un homme plus jeune.

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Sur le socle sont gravés les inscriptions « Ils ne sont pas mort en vains ». C'est alors une sort d'incitation à la revanche, les mort de la première guerre mondiale passe le relais, par l’intermédiaire de l'épée à la nouvelle jeunesse allemande qui ne doit pas abandonner le combat et au contraire ce souvenir du sacrifice de leurs ancêtres. Il est alors simple de comprendre en quoi cette œuvre était susceptible de plaire au nouveau régime qui ne prône la revanche que par la guerre et qui cherchera à tout prix à effacer le dictât du traité de Versailles. Car si il ne le fait pas alors tout ces hommes seront effectivement morts pour rien. Son couronnement par le parti va ce faire lorsqu'il réalise une sculpture monumentale pour le stade olympique de Berlin, pour laquelle il reçoit le prix Goethe en 1937.
Les commandes se multiplient, alors que dès, 1939, on lui découvre un cancer. Figurant parmi les très rares artistes dispensés de guerre, avec Arno Breker, Klimsch et Thorak, il poursuit son travail ; mais en 1943, une mine aérienne détruit son atelier ce qui marque la fin de sa production pour le parti. Peut-être plus par volonté de ne pas quitter son pays natal que par conviction politique ou idéologique, Kolbe va honorer plusieurs commandes officielles. Mais il va également tenter de rester fidèle, le plus possible à sa vision de l'art en intégrant les principes du national socialisme, mais sans son esthétique purement classique. Pour garder le plus intacte possible son art il doit renier ses conviction personnelles. Il va alors réaliser des œuvres qui vont perdre de leur expressivité tout en conservant sa plastique.

Pour conclure l'Allemagne de l'entre deux guerre va voir la floraison d'artistes marqué dans leurs corps et dans leur esprits par la grande guerre qui les a tous frappés. Exprimant leurs pertes et leurs sentiment à travers le bronze, le bois et la pierre, il sont rapidement spoliés par les promoteurs de l'idéologie du parti montant : le National-socialisme. C'est alors l’ère du beau idéal, de la grande sculpture classique et de cette esthétisme revendiqué par les maîtres du parti nazi. Mais enfoncé dans la fournaise de la seconde guerre mondiale, cette esthétique sera balayé à la chute du Reich millénaire pour ce quelle représente, la barbarie , la cruauté et l’inhumanité, bien loin de ces athlète guerriers de la Grèce antique.

Voilà j’espère que vous avez aimé et que vous avez appris quelque chose. Pour ce qui sont intéressé je peux leurs communiquer la bibliographie.

bonjour,

merci de faire partager ces informations très intéressantes.
je connais Arno Breker car toute personne intéressé par cette période a déjà vu ces sculptures.
pour ma part, j'en ai déjà vu en vente sur Hermann Historica à des prix coquets pour des bronzes certes mais numérotés dans les 300.
la grande majorité après guerre.
concernant les autres sculpteurs, à ma grande honte, je ne les connaissais pas.
cordialement,

Fred

Sujet très intéressant merci pour ce partage.

Merci à vous de commenter, ça fait toujours plaisir d'avoir des retours!
Et oui pour avoir un original de Breker, même d'après guerre, il faut pas avoir le porte-feuilles frileux!

Merci pour le partage ! Gros pavé !

Bel article !

oui bel article merci

Merci les gars, ça fait plaisir!