Identification d'un glaive svp.

bonjour,

il y a longtemps que j'en, voulais un et voilà que j'en trouve un pour pas chére, mais malheureusement la lame passé à la meuleuse pour je ne sais quelle raison.
Me suis amuser a utiliser un pettit gadget sur mon appareil photo, mais j'ai les photos en plus grand si besoin est.
Pas de marquage, et d'une pettite taille.

Pas du tout spécialiste mais je pense à un glaive de pompiers 18??

Attendons les spécialistes. Suis intéressé car j'ai le même

Bonjour,
les photos sont petites, il doit s'agir d'un glaive mle 1831, mais avec la lame plus légère adoptée en 1852 lors de la réorganisation de la garde nationale.
Cette lame a plusieurs profils possibles selon Ariès et Lhoste, ici elle a un pan creux médian (Lhoste).

Les rouelles non percées montrent que ce n'est pas un glaive de pompier.

Le fourreau est du premier type, à couture arrière.
Il aurait vraisemblablement dû être du 2° type (Manceaux), à couture latérale invisible, car le modèle a changé en 1846.
Cordialement,
CG

Merci Crevette.
Pris note pour moi, dès que possible je prends des photos du mien (en fait 2)

Merci pour tes réponses crevette.
Les photos en plus grand;

La lame est en effet plus fine qu'un 1831 et ni la croisière ni le fourreau ne sont matriculés, c'est bien garde nationale.

Le fourreau Manceaux n'a dû être adopté que pour l'armée et les lames standard.

>Bonjour,

ce n'est probablement pas un glaive français car la fixation de la cuvette sur la chape de fourreau ainsi que les rivures de garnitures ne se rencontrent pas sur les armes françaises. Ce n'est donc probablement pas garde nationale, mais d'un autre pays.

Si je me souviens bien de mes vieilles études, le fourreau "Manceaux" n'est pas cousu mais le logement de lame est pris dans l'épaisseur de la pièce de cuir et c'est la finition sous presse qui donne cet aspect de couture latérale. Il en est de même pour les fourreaux de baïonnettes faits par Manceaux.

Le fourreau Manceaux est bien une fabrication en cuir pressé.
Par contre je ne sais pas comment il est fait exactement, j'en ai un mais je n'ai pas cherché à comprendre.

J'avais trouvé un document l'expliquant:
une lame affûtée est enfoncée dans l'épaisseur du cuir (un gros cuir genre buffle) pour ouvrir le logement de lame puis un mandrin de la forme nécessaire y est inséré, cuir mouillé, le tout mis sous presse et laissé à sécher, je ne me souviens plus si le séchage était fait à chaud (ce qui durcit et rigidifie le cuir) ou à froid (ce qui est assez long).