poignard de tranchée belge

Bonjour,
voici un poignard de tranchée belge. Il ne comporte aucun marquage hormis celui de la lame.
Chiné à 9h20 (impossible à oublier!) avec une baïonnette belge 1916 ayant la même patine. Les objets belges du premier conflit mondial ne courent pas les puciers en Savoie, et vu le prix j'ai failli faire une attaque!
Je profite de ce message pour remercier ceux qui m'ont souhaité la bienvenue sur le Forum, n'y parvenant pas d'une autre manière.
Cdlt

Bonjour,

trés belle trouvaille, bravo!

Bonjour ,

très très belle trouvaille ,
cordialement ,
Théo ,

bonjour
et bien une tres belle piece

Bonsoir Côte du poivre,

en rencontre le plus souvent ces poignards avec des lames 1889 fabriquées en Angleterre.

Après la guerre ces poignards ont été utilisées (après transformation de la coquille) par les membres des régiments des chars de combat belge.

Salut,

Belle pièce que tu as là; le mien n'a pas de marquage lame.
Petite question, qu'est ce que la coquille ?

Merci

Bàv,

Bonjour Max8,
La coquille est la piece qui protege la main.

Bonsoir,

Merci de l'info, j'ignorais ce mot

Bonjour,

Afin de completer et d'illustrer la différence entre les 2 "coquilles", je remets ce que j'avais mit dans un autre sujet du forum:



Après la Grande Guerre, tout un matériel engendré par les combats de tranchées prend le chemin des dépôts : périscopes de tranchée, crapouillots, ... et poignards des «nettoyeurs».
D'autre part, si l'Armée Belge a été une des premières à utiliser des autos blindées (qui ont fait, notamment, parler d'elles en Russie), elle ne peut, à l'instar de ses puissants alliés, aligner des chars lors de l'offensive libératrice de 1918. Ce n'est qu'après la guerre qu'apparaît, à St Denis-Westrem, près de Gand, le Régiment de Chars de Combat, pour les équipages desquels un
armement individuel doit être adopté : on choisit le pistolet automatique FN 7,65mm, accompagné d'un poignard. Comme les «nettoyeurs de tranchées» sont disponibles, ils sont mis en
dotation, après une légère modification. En effet, lorsque le poignard original est porté au ceinturon, il offre le désavantage de ne point coller au corps, à cause de sa large coquille ; cet inconvénient n'est pas acceptable pour l'équipage d'un char, dont l'espace intérieur est des plus restreint, et il sera supprimé par la découpe d'une partie de l'encombrante coquille.
Le poignard, ainsi modifié, est porté dans son fourreau à l'aide d'un porte baïonnette muni d'une lanière de sécurité pour le manche; associé à la modification susmentionnée, ce système permet à l'arme de «coller» parfaitement au corps du porteur.

Bonjour,

merci à Bigrar!
J'avais (aussi)louper ces informations.

Salut,

Merci pour ce complément fort intéressent.

Bàt,