conquete du Sénégal 1880/ 1883

Pour le militaire, je ne sais pas non. Mais un zoom sur les boutons des épaulettes à trèfles pourrait déjà confirmer ou non l'appartenance à l'Artillerie.
Le grade me fait penser à un sous-lieutenant.

je vais essayer de trouver un forum sur les uniformes

Ici on pourra sûrement vous dire ce qu'il en est de l'uniforme du militaire. La photo des boutons sera déjà un plus.

Je souhaitais également apporter des éléments de détails concernant la fin des combats contre Lat Dior quelques mois avant le début des carnets présentés, en mars 1883. J'ai précisé dans mon écrit précédent, que la colonne Wendling fut mise sur pied et arriva à la chute de Lat Dior le 7 janvier 1883. Cela déboucha sur la nomination d'Amary NGooné Fall II comme damel du Cayor.
Un traité fut par la suite signé entre la France et la Cayor, le 16 janvier, à Kheurmandoubé-Khari (vous évoquiez un nom plus haut dans un de vos messages : Kermadonials. Cela doit être Kheurmandoubé-Khari).

Et voici la liste des militaires français présents lors de la signature de ce traité acceptant la soumission des habitants du Cayor, et la paix :
- le colonel Wendling, commandant supérieur des Troupes du Sénégal
- le lieutenant-colonel d'Infanterie de Marine Voyron
- le chef de bataillon des Tirailleurs sénégalais Dodds
- le capitaine d'Infanterie de Marine Rémy
- le lieutenant de vaisseau De Bourmont
- le capitaine d'Infanterie de Marine Delarue
- le capitaine, commandant l'escadron de Spahis sénégalais Dupré
- le capitaine des Tirailleurs sénégalais Michaud
- le capitaine d'Artillerie de Marine André
- le lieutenant d'Infanterie de Marine Famin.

Peut-être que ces noms se retrouvent dans votre carnet, même si on parle ici de la colonne Wendling (ces hommes ont pu ensuite servir dans les trois colonnes de mars 1883, dont les commandants figurent d'ailleurs dans la liste).

Poddichini.

Delarue de mémoire a été à la tete de l'une des 3 colonnes du Cayor

Bonjour,

Oui, Dodds, Dupré, et Delarue.

c'est de la meme époque mais de nettement meilleur qualité par contre l'armement est tres hétéroclite (fusil 1822 ou 42 , sabres aux gardes variées) ......contrairement aux uniformes



on dirait un groupe folklorique

Je pense à un groupe de danse.

Bonjour,

Toujours aussi passionnant ces échanges. Photos magnifiques. L'uniforme et le noeud papillon...magique! Merci pour ce sujet qui sort de l'ordinaire

l'inventaire du fort de M'Pal (entre Saint Louis et le lac de Giers )

Bonjour,

merci pour cette page, elle aussi fort intéressante.

Cordialement,

Poddichini

L'édification du fort de M'Pal doit, à mon sens, être mis en lien direct avec la construction de la ligne de chemin de fer Saint-Louis/Dakar. En effet, le tronçon de Saint-Louis à M'Pal devait être achevé avant juin 1883. Je pense donc que la construction du fort de M'Pal devait aussi servir de poste de surveillance pour les travaux.

je suis passé dans cette localié mais comme à l'époque j'ignorais ces faits , je n'ai fait que passer sans chercher le fort

J'ajoute quelques précisions supplémentaires sur les trois colonnes sous les ordres de Dodds, mises sur pied en mars 1883, afin de poursuivre Lat Dior et Samba Laobé. L'infanterie de Marine prit part à ces trois colonnes, comme on a pu le voir avant. Il s'agissait notamment de deux compagnies : la 40ème compagnie, sous les ordres de Delarue (un des officiers à la tête d'une des trois colonnes), et la 44ème compagnie, sous les ordres du capitaine Galiot. Les Tirailleurs eux, étaient sous le commandement du capitaine Schneider. Ces trois colonnes furent assemblées à Louga, puis partirent en direction de Coki (Koki), à l'est. Les Spahis partirent en avant, en reconnaissance. Non loin de Coki ils trouvent les soldats de Lat Dior et Samba Laobé. Un combat commence à s'engager, mais les troupes ennemies fuient plus au sud-ouest. Dodds ordonne leur poursuite. Les troupes font donc mouvement vers Kaoulou, puis vers une localité appelée Guyemboté (que je n'arrive pas à retrouver sur une carte). C'est là que les troupes de Samba Laobé sont encerclées par les Français et que les combats cessent.
J'ajoute qu'une autre compagnie d'Infanterie de Marine avait été mise à la disposition de Dodds : la 38ème Compagnie, du capitaine De Joux.

A la suite de ces actions, plusieurs membres de l'Infanterie de Marine furent décorés : Voyron et Dodds reçurent la croix d'officier de la Légion d'honneur, tandis que le capitaine Schneider en fut fait chevalier. De plus, les adjudants Vincilioni, Michelin et Luciani, ainsi que les sergents-major Jacquot et Noble reçurent, eux, la médaille militaire.

Poddichini.

merci pour ces précisions , je vais voir si quelqu'un connait cette localité

De rien marlain4648

Marlain4648, je souhaitais avoir une précision concernant le mois d'avril de votre carnet, lors des combats de la colonne contre Samba Laobé : est-il fait mention d'une demande d'entretien de Samba Laobé avec M. Ballot, chef du service des Affaires politiques du Sénégal et dépendances; entretien qui se serait déroulé le 25 avril ou non loin de cette date (le 29 avril peut-être bien), et qui aurait débouché sur l'abdication de Samba Laobé, le 2 mai ? Je ne me souviens pas avoir vu et lu, dans les archives, cette information partout.

Merci d'avance.

Poddichini.

A supprimer...

Bonjour JLUC,

votre message ne semble pas terminé.

Poddichini.

bonsoir

le 27 avril il est fait distribué 4 ou 5 jours de vivre aux colonnes qui sont réunies , le 28 certaines sont au château de Lat Dior et , le 3 mai l'ordre du jour est consacré à la felicitation du commandant aux troupes et il indique que l'ennemi a déposé les arme

voici les passages et bonne lecture..!

pas le 27 mais le 24
la suite

Ok merci. Entre temps, j'ai pu voir en d'autres documents la confirmation de la rencontre entre Samba Laobé et M. Ballot à la toute fin du mois d'avril.

Concernant le 3 mai, les félicitations de Servatius et l'information que l'ennemi a déposé les armes viennent confirmer la reddition de Samba Laobé la veille, le 2 mai 1883.

Cordialement,

Poddichini.

non Dodds indique que l'ennemi a déposé les armes le 1 mai dans un ordre du jour à Louga devant la colonne au complet semble t il donc negociation le 29 ou 30 , le 28 ils sont au château de Lat Dior

Oui, les troupes de Samba Laobé ont déposé les armes le 1er et l'acte de fin des combats fut signé le lendemain.

Bonsoir à Tous,

Effectivement Poddichini... je ne sais pas ce qui a pu se passer.... Les caprices d'internet ou la maladresse de l'utilisateur, ce que je ne crois pas une seconde; enfin, parfois...

Bon, revenons à l'essentiel et à ce document présenté par marlain4648, que je remercie très sincèrement et très chaleureusement pour ce partage... Extraordinaire document que voilà et que je ne découvre que maintenant et qui nous plonge au cœur de la conquête coloniale avec de petits détails croustillants de l'épopée !
Remettre à la lumière d'obscurs héros que l'Histoire à oublier sur le bord une piste de sable, je trouve que c'est le plus vibrant hommage que nous pouvons rendre à ces hommes...
Voilà, je suis désolé de n'apporter aucune information complémentaire à ce débat, à cette colonne, à ces victoires, mais tellement contant d'avoir pu découvrir ces lignes que je souhaitais simplement le dire.
Cordialement,
JLUC

bonjour

donc Dodds qui était sur le terrain a indiqué en" direct live " à ses troupes la fin des combats le jour meme , ou alors as tu une autre interprétation des dates du carnet ?

Bonjour marlain4648,

je pense que Dodds a accepté sur le terrain la fin des combats contre Samba Laobé. Et Samba Laobé est venu ensuite à Saint-Louis, donner sa reddition officielle au gouverneur Servatius, le lendemain, 2 mai 1883.

Poddichini.

bonjour poddichini

voila un point d'histoire éclairci

cordialement Alain

Oui. Je devrai, si tout va bien, avoir très bientôt la possibilité de donner un descriptif un peu plus détaillé encore de cette période de mars à mai 1883.

Cordialement,

Poddichini.

je serais ravi de le consulter