Esponton 1715 et pertuisane 1715

Bonjour,
Je vous presente ces deux pièces que je viens de rentrer sur un coup de tête.
Je suis passé devant et elle m'ont plus !
Loin de mon thème mais je pense quand même a un esponton 1715 car les deux faces comporte les trois fleurs de lys. Les attelles semble avoir été coupé volontairement, elle était présenté sur une hampe qui n'avait rien a voir avec donc je l'ai enlever avant de trouver mieux. Les dimensions sont: longueur totale sans attelles 265mm, longueur douille 77mm, largeur de lame 55mm et le reste des attelles 10mm.
Et une pertuisane plus mystérieuse pour moi mais complète, voici les dimensions longueur sans attelles 310mm, longueur des attelles 160mm, longueur totale 2m30 et pour le sabot: longueur 100mm et diamètre 30mm
Je serais ravi d'avoir vos avis sur ces deux pièces.
Cordialement

Bonsoir,
Je ne connais pas du tout le sujet mais ces témoins sont magnifiques, les gravures sont encore très fraîches.
Vivement que les spécialistes interviennent, 1715 est de plus une date charnière alors Louis XIV ou Louis XV ou Viollet-Le-Duc
Félicitations

Bonjour,
pourquoi 1715 ?
Je ne prononcerais pas sur l'époque, mais c'est très décoratif en tous cas.

Bonjour,
Je suis partie sur 1715 car avant cette date une face comportait un soleil anthropomorphe.(Info trouver ici http://fr.1001mags.com/parution/gazette-des-armes/numero-457-octobre-2013/page-66-67-texte-integral)
Pour la pertuisane c'est purement spéculatif.
Je pense que ces pièces sont original mais sait-on jamais.
Je n'ai pas pris un grand risque niveau prix et elle me plaisent, c'est le principale.
J'attends quand même l'avis de spécialistes pour être fixé, original ou viollet?
Cordialement

ce type de pertuisane a été en service de 1707 à 1758

Pour l'esponton, l'ordonnance du 10 mai 1690 n'indique pas la forme mais impose une longueur totale de l'arme comprise entre 7 pieds et demi et huit pieds ; jusque là les officiers portaient une demi-pique. L'ordonnance du 12 novembre 1710 ne fait que supprimer l'esponton aux officiers subalternes (jusqu'à lieutenant), la longueur reste inchangée. Elle sera ramenée à sept pieds par l'ordonnance du 1er mai 1754. Sur cette dernière ordonnance il est précisé entre autres, huit pouces de lame, quatre pouces de canon, cinq pieds neuf pouces de hampe, trois pouces de sabot. Toujours aucune description de la lame, mais étant donné que c'est une arme d'officier sa forme n'est pas réglementée, seules comptent les dimensions définies par les ordonnances.

Bonjour,
Cave Canem est incontestablement le spécialiste.
On en rencontre assez souvent et ils peuvent être d'une grande variété et de grand luxe avec motifs dorés et bleuis. Du motif royal (soleil/fleurs de lys) a des représentations très personnalisées comme des armoiries. L'arrête centrale qui rigidifie la pointe peut parcourir toute la longueur de la lame ou commencer qu'à la moitié. Souvent les pièces dépourvues de gravures sont poinçonnées de GOUNOD ou d'autres.
Je vous joins quelques photos d'espontons





Voici également des photos d'une arme de sergent (hallebarde/pertuisane) dont le centre est gravé aux motifs classiques. Autour des fleurs de lys se trouve la devise "Nec Pluribus Impar" en argent sur une bande bleuie. D'autres exemplaires magnifiques se trouvent dans les grands musées et sont décrits dans les cahiers de monsieur ARIES.
Merci d'avoir initié ce sujet. Bien cordialement.  Ps09

Merci pour toutes ces photos de très beaux fers Ps09, ils sont magnifiques.
Plus modeste cet exemplaire dépourvu de décors

Merci a tous pour ces informations et photos.
Il faudrait donc les nommés esponton officier 1690 et hallebarde de sergent ?
Cordialement

Bonsoir,

Superbes pièces! En plein dans mon domaine de prédilection. Je n'ais pas les connaissances historiques de Cave Canem ou de Ps09 (je les salue au passage) mais l'hast est mon péché mignon... J'avais presque tout vendu lors de mon départ en retraite.
Heureusement qu'il m'en reste quelques unes"

Bravo!

Bonjour,
@ Pourquoipas, je pense que ces désignations pourraient convenir pour les collectionneurs d'aujourd'hui, au moins elles se basent sur des textes d'alors.
@ Le barde, faites nous profiter et montrez nous vos pièces.

cordialement Ps09

Bonjour Ps09,

J'avais posté mes anciennes armes d'hast ici:
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Celles qui me restent, hormis une roncone (ou corsèque) aux attelles coupées et achetée postérieurement,  ne sont hélas que des hallebardes de "parement" ou de Suisse d'Eglise fort communes et peu ouvragées

Bonnes fêtes de fin d'année.



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Bonjour le barde,

Merci pour vos photos qui ne semblent pas montrer de pièces réglementaires à part peut-être la quatrième photo qui ressemble fortement aux différents modèles de cent suisses. Les gravures sont souvent très superficielles et presque toujours effacées. Un poinçon de GOUNOD me semble être un garant pour l'époque du début du dix huitième siècle.
Bien cordialement.  Ps09

Bonjour Ps09,

Je ne collectionne hélas pas le réglementaire car je suis d'abord un abominable  anarchiste de coeur, mais aussi (et surtout)  par ce que c'est généralement  bien au-dessus de mes moyens financiers!
Je me contente donc des armes de la piétaille qui ne sont d'ailleurs pas si faciles que celà à trouver car rarement conservées à l'inverse des prestigieux souvenirs que vous nous faites le plaisir de partager régulièrement et que j'admire bien sincèrement.

Pour ce qui est de ma hallebarde "des cent suisses", il est  vrai que j'ai eu un petit moment d'émotion lorsque je l'ai vue dans un vide greniers et je l'ai achetée (aucun risque vu son prix) sans discuter. Malheureusement, après vérification, pas de poinçon et une hampe en trop bon état: ce n'est donc qu'une copie même si elle a ses attelles et si son sabot (photo 1) est travaillé ... Tant pis!



je vous joins également les photos de mon dernier achat que j'ai mis en identification: là encore une arme du commun mais, si je je me trompe pas, réelle et de qualité pour sa partie la plus ancienne puis, destinée à impressionner pour la plus récente.
L'amusant est que j'ai découvert, vu l'origine géographique de l'objet (pas très loin de chez vous), que la mission de protection qu'avait le porteur de cette hallebarde d'opérette était  assurée aujourd'hui par la garde républicaine.
Bien cordialement, le barde



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