Chants politiques et révolutionnaires de la révolution a 1840

Dans un opuscule manuscrit en bel état, des chants révolutionnaires, d'une trés belle et trés fraîche écriture recopiés avec les verbes, ponctuations, et terminologies des textes originaux.
Pas de nom de propriétaire ou d'auteur, c'est anonyme.
Je ne peux les poser en une seule fois, il y en a un peu plus d'une trentaine.
A chaque texte, je mettrais la photos du début dans le livret
Les reflets les cris d'une époque ou beaucoup de choses étaient en ébulition.
Tout le monde y trouvera certainement quelque chose;.
Bonne lecture.
Evidemment les critiques et remarques sont les bienvenus.
C'est parti:



1) J'ai mérité la prison

J'ai mérité la prison
ou « au carnaval »

A vos arrêt je souscris sans mot dire
Punissez moi, Messieurs, je me repent
Punissez moi, j'ai pris dans mon délire,
Après l'orage invoqué le beau temps...(bis)
Je prévoyais un terme à la tempête,
J'espérais voir s'éclaicir l'horison.
Vite ,  Messieurs , ordonnez qu'on m'arrête,
Car j'ai mil fois mérité la prison.   (bis)

Je me trouvais au Louvre, à Babylone,
Quand la mitraille effrayait tout Paris,
Quand sous ses pieds, écrasant la couronne,
La liberté repoussait Charles dix     (bis)
Je le confesse, et vous demande grâce,
Je me battis en courageux luron
Trois cent bras nus attestaient mon courage
Oh ! J'ai cent fois mérité la prison ;   (bis)

J'ai fait bien plus, car le jour que Bruxelles
Du vieux Guillaume envoya les soldats,
Je me joignis aux courageux rebelles,
Maint Hollandais se plaignit de mon bras   (bis)
Quand la victoire adoptant la Belgique,
Vint l'élever au rang des nations
Crois moi, lui dis-je et deviens République
Oh ! J'ai cent fois, etc …

De tes enfants, généreuse Italie,
J'ai salué le généreux élan ;
Et ma fortune a défaut de ma vie,
Et combattu contre un lâche tyran.   (bis)
Quand l'autrichien, soldat de l'esclavage
Au despotisme ont vendu son canon,
Sébastiani, j'ai flatté ton language
Oh ! J'ai mil fois, etc …

Des rois ligués pour défendre leurs trônes,
Noble Pologne avait juré ta mort,
Leur or du Csar étayait les colonnes,
Depuis ce jour on entrevit ton sort.   (bis)
Tu succombas sublime Varsovie !
Pour cette fois un Ministre eut raison :
A ton secours j'appelais ma patrie.
Oh ! J'ai mil fois mérité la prison.   (bis)

Corrections:
dans le premier couplet
3éme ligne :
- j'ai pu dan mon délire
Dans le 4éme couplet
5éme ligne
- au despotisme eut vendu son canon