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| Concours d'été les votes !! | |
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Pour quelle oeuvre votez-vous ? | 1) | | 13% | [ 9 ] | 2)Dernier enrevoir | | 4% | [ 3 ] | 3)La dernière lettre. | | 7% | [ 5 ] | 4)Cahier d'un soldat désabusé. | | 3% | [ 2 ] | 5)L'envol des aigles. | | 13% | [ 9 ] | 6) | | 1% | [ 1 ] | 7)Texte D’Un Soldat Français ... | | 1% | [ 1 ] | 8 )MILITARIA | | 6% | [ 4 ] | 9)Ailes rouges. | | 3% | [ 2 ] | 10) Bruxelles, le 3 septembre 1944. | | 7% | [ 5 ] | 11) Dans la peau d'un soldat. | | 4% | [ 3 ] | 12)Les chars dans la guerre de 14-18 | | 8% | [ 6 ] | 13)Le no man's land. | | 18% | [ 13 ] | 14)Inexorablement la marche du temps. | | 3% | [ 2 ] | 15) Après la bataille. | | 8% | [ 6 ] |
| Total des votes : 71 | | Sondage clos |
| Auteur | Message |
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Theo militaria Membre d'honneur
Nombre de messages : 2057 Age : 27 Localisation : Californie/Alsace Thème de collection : us ww2 Date d'inscription : 16/10/2010
| Sujet: Concours d'été les votes !! Mer 1 Aoû - 12:51 | |
| Bonjour à tous !! donc après un mois à avoir reçu 15 participations, voici enfin arrivé l'heure des votes ! Vous avez le choix entre entre 15 textes, documentaires, témoignages, histoires, lettres etc ... Donc nous avons mis en place un système de spoiler et de téléchargement pour pouvoir être polyvalent avec tout les membres ( si des personnes veulent lire tranquille dans leur canapé, jardin etc ...). Donc c'est partit voilà les oeuvre : 1) http://elodie.nancy.free.fr/Textes%20Concours%20forum%20ete/2%20juin%201863.doc - Spoiler:
2 juin 1863
Gettysburg, Comté d'Adams, Pennsylvanie
Ma chère mère,
Voilà déjà deux ans que j'ai quitté notre plantation de Virginie pour rejoindre les rangs de la Confédération. Voilà déjà deux ans que chaque jour que je vis est hanté par ces images horrifiantes issues des combats auxquels j'ai pris part. Mais il le faut ; qu'est-ce qu'une vie parmi les milliers que compte notre armée ? Chaque jour, des centaines d'hommes meurent pour notre cause. Certains tombent avec honneur et fierté, d'autres agonisent des heures durant en maudissant nos généraux.
Cet après-midi, notre colonel a reçu une missive écrite de la main du général Robert Edward Lee lui-même, notre plus brillant tacticien, selon ses dires. Il tenta de nous expliquer la manœuvre à effectuer. Ce que nous comprîmes, c'était que nous allions devoir nous élancer droit vers les défenses ennemies. Certains tentèrent de faire entendre raison au régiment, soulignant le fait que c'était nous envoyer à une mort certaine. Nous le savions, nous n'étions pas idiots : mais c'étaient les ordres, et comme le dit notre colonel, «Mieux vaut crever le drapeau à la main et en tant que soldat que comme une fiotte planquée dans son trou.» Beaucoup de mes camarades écrivirent leur nom sur un papier qu'ils épinglèrent à leurs vêtements : selon les dires de Crawline, le second, les soldats sont parfois défigurés et il est impossible de les identifier. Je l'ai également fait, mais Dieu merci, ce fût inutile.
Vers 18h, le colonel donna son coup de sifflet qui lui est caractéristique. Nous nous élançâmes à travers le nuage de poudre que les tirs incessants avaient créé, baïonnette au canon, avides de gloire mais la peur au ventre. Dès la première salve de tir des yankees, une dizaine des nôtres s'écroulèrent. Mais nous ne pouvions nous en occuper. Nous devions courir ou mourir, et le choix ne fût guère compliqué. Notre le colonel, fidèle à son régiment et à la promesse faite à ses enfants qu'il reviendrait, continuait de courir, sabre et revolver à la main lorsqu'il cria que nous devions éliminer le plus gros de leurs défenses. Puis, nous les vîmes. Nous vîmes tous les nordistes, s'étalant à perte de vue, tous en ligne, nous alignant comme des oiseaux. Mais nous vîmes que nous n'étions pas seuls. A notre grand bonheur – du moins, à celui des vivants -, nous reconnûmes l'étendard spécifique de la 26th North Carolina Brigade, le plus gros régiment de notre armée, qui courait à nos côtés. Notre satisfaction fût de courte durée : une seconde salve, bien plus meurtrière nous amputa d'une autre partie de notre régiment. Mon sang ne fit qu'un tour lorsque qu'une balle arracha mon képi ; mais inflexible, je continuais à courir.
Mes yeux étaient voilés par la fumée noire et grasse qui planait sur le champ de bataille, et j'avais peur. Pourtant, je pensais sans cesse au credo de grand-père : «Les balles sont comme les chiens, elle sentent la peur et donc viennent te mordre. Si tu n'as pas peur, elles te laisseront tranquille.»
Soudain, une balle atteint Jackson, qui courait à mes côtés. Il s'écroula lentement, en lâchant un long et grave râle à peine audible dans le boucan que faisait cette bataille. Je tournais la tête, cherchant à croiser le regard de ce cher ami qui s'en allait pour un autre monde, lorsque qu'un boulet roula à ma droite, manquant de m'arracher le pied. Je l'entends encore crier une dernière fois mon nom.
Puis, nous arrivâmes enfin dans leurs lignes. Je me souviens avoir crié «Pour la Virginie libre !» lorsque que j'ai enfoncé ma baïonnette dans le tronc d'un garçon à peine plus vieux que moi. Ses yeux étaient blancs lorsque j'ai dégagé mon fusil de son corps. J'ai tiré ma seule et unique balle dans la jambe d'un grand homme qui s'élançait sauvagement sur moi. J'ai asséné exactement treize coups de baïonnette. Je me souviendrai toujours de ce chiffre, tant le bruit de la lame s'enfonçant dans le corps est marquant. Puis, le colonel, toujours vivant, sonna la retraite de ce même sifflet qui nous avait fait partir. J'ai pu asséner un dernier coup de crosse à un unioniste qui tenta de transpercer le corps déjà ensanglanté d'un camarade avant de battre en retraire avec le reste du régiment. Nous courûmes vite et loin, cherchant à fuir les cris de victoire et les huées de ces salauds en uniforme bleu, qui nous avaient non seulement décimés mais également déshonorés.
Une fois réfugiés derrière nos lignes, le colonel appela fébrilement le second. Un homme s'avança, et dit l'avoir vu se faire tirer dessus à quatre reprises. Puis, il fit le décompte. Sur les trois cents cinquante-huit hommes que comptait notre régiment, seulement cent soixante-trois étaient encore vivants, avec quarante-sept blessés plus ou moins graves. Notre colonel ordonna que chacun prenne du repos, et a insisté pour que nous écrivions tous une lettre à nos proches. Malgré tout, je garde espoir en la victoire. Nos chances sont maigres, mais si nous obtenons les renforts promis par l'État-major, nous pouvons encore vaincre – du moins, faire en sorte que la défaite soit plus douce. Demain, nous repartons à l'assaut. J'ignore si cette lettre de parviendra ; les rumeurs qui courent dans le régiment disent que les unionistes interceptent et brûlent le courrier de nos troupes. J'ignore également si je serai encore là pour t'écrire à nouveau, mais sache que je pense à toi plus que jamais.
J'ai espoir en la Confédération, et ne désespère pas de te revoir et de pouvoir te serrer dans mes bras à nouveau.
Ton fils qui t'aime,
Peter
2) Dernier enrevoir http://elodie.nancy.free.fr/Textes%20Concours%20forum%20ete/Lettres.doc - Spoiler:
Le 10 mars 1917
Louisette chérie Je t'envoie cette lettre , en espérant qu'un jour que tu puisse la tenir entre tes mains et que tu saches la vérites sur ce que je subit au front depuis 3 ans .
Quand je suis arrive ici en 14 , le paysage etaient juste magnifique , au sol jonché les feuilles des arbres sur l'herbe verte . Puis lorsque les allemands on commencé a lancé les attaques , en 1 journée , en 1 matinée , la plaine est devenue un champ labouré , sans cesse retourné par les tirs d'artilleries .
Au moment ou je t'ecris je suis dans une tranchée de premier ligne , on la nommé la Bingo Crepuscule .. En plus des tirs ennemies , des obus , des gazs , des mines , il y a toujours cette odeurs de mort qui reste dans ma tranché . Nous patogeons dans la boue , nous vivons avec les rats , avec les totos …. En plus de sa je n'arrive pas a dormir , a cause de l'artillerie et des rats , de plus les petits vents glaciales vienne te donner des frissons .. En plus dans c'est foutu tranchés il manque tout , pas de toilettes , pas de couchettes , nous ne sommes meme pas ravitailler convenablemant … Il manque de l'eau , la nourriture arrive toujours froid .
Je t'ecris cette lettre car demain au petit matin , le sergent veut lancée une attaques et je crains le pire . Comprendras-tu Louisette chérie que je ne suis pas coupable mais victime d'une justice expéditive ? Demain , il ramasseront les restes de mon corps et il me metteront dans la fosse commune , nous serons les oubliés de l'histoire .
Ma cherie , aprés la guerre marie toi , fait des enfants , soit heureuse . Je ne te demande qu'une chose , si tu as un petit garcon appellle le pareil que moi , cela me ferais plaisir enormement .
Ton visage sera a jamais gravée dans ma memoire , je t'aime ton amour , ton cherie …...
Romain
3) La dernière lettre. http://elodie.nancy.free.fr/La%20derni%c3%a8re%20lettre%20Forum.doc - Spoiler:
La dernière lettre La nuit vient de tomber, dans mon trou j’ai peur, mais dans mon cœur il y a une lueur qui vient me réchauffer. Cette lueur c’est toi, mais penses-tu à moi qui est tant froid si loin de toi. Refrain : Je pense à toi, tu es en moi, je reviendrais pour mieux t’aimer. Je pense à toi, tu es en moi, je pris le ciel pour te garder. Je pense à toi, tu es en moi, la mort est là à me guetter. Je pense à toi, tu es en moi, je ne rentrerais pas pour t’embrasser.Maintenant il est l’heure et je dois sortir pour combattre, moi qui était si tendre ils ont fait de moi un tueur. Chaque homme qui tombe à mes cotés m’éloigne encore un peu plus de toi. Refrain : ...Dé fois je doute, je crains de ne pas rentrer, la mort passe tout prés de moi, sans pour autant me sacrifier, mais je sais que mon jour viendra, je tomberais sans jamais me relever. Refrain : ...Pour moi c’est la fin, je ne rentrerais pas auprès de toi, mais je me sens bien, je n’est plus peur, le froid s’empare de moi et lentement je pars, je vois dans le ciel ton visage qui me souri, quelle belle image pour s’endormir à tout jamais. Mais ne m’oublies pas, car un jour on se retrouvera, et ce jour là plus de souffrance nous seront enfin réunis. Refrain : ...
4) Cahier d'un soldat désabusé. http://elodie.nancy.free.fr/Textes%20Concours%20forum%20ete/Pm.doc - Spoiler:
Cahier d'un soldat désabusé :
Il est 6h00 et je n'ai quasiment pas dormi depuis deux jours, il ne cesse de pleuvoir et mes habits sont tout trempés, je n'arrive pas à me réchauffer, je n'ai jamais eu aussi froid de ma vie. Les tranchés sont remplies jusqu'aux genoux, ont a du mal à circuler contrairement aux gaspard (rats) qui n'ont aucun mal à nager dans cette gouillasse. Les allemands ne cessent de nous harceler avec leurs bombardements incessants et leurs attaques à répétitions. C'est mon dernier jour en première ligne mais avant de repartir derrière, nous allons devoir faire un ultime assaut qui, selon notre capitaine va mettre un terme à cette guerre. Je n'y crois pas du tout cela fait déja plus de 2 ans que je suis là et rien n'a bougé, tout le monde croit à une fin proche et ça doit être le même cas pour les autres d'en face. Nous avons perdu déjà 13 de nos compagnons, morts de maladies ou par une bombe qui a explosée un peu trop près de nos positions. Je n'ai pas pitié d'eux, au contraire je les envie, car pour eux cette guerre est terminée, ils n'ont plus cette peur d'aller au front voir la mort en personne et de vivre dans la boue et le bruit. Le premier obus est lancé il est temps pour moi de m'apprêter à faire mon devoir pour sauver notre patrie, mais que devons nous sauver maintenant ? Le paysage ne ressemble plus à rien, il n'y a plus un seul arbre à l'horizon et si une fleur arrive à pousser au milieu de cet enfer, elle est remise sous terre, par un obus. Les hommes qui ont connu l'horreur de cette guerre ne pourrons jamais effacer ce qu'ils ont vu , ni se mélanger avec les autres. J'ai perdu tout espoir de revenir en vie de cette guerre et ce n'est peut-être pas plus mal ainsi. Pour celui ou celle qui lira ces quelques mots vous saurez que c'est un poilu qui les a écrits, un poilu qui a connu la grande guerre avec toutes ces horreurs, un poilu qui n'est pas revenu de cette guerre pour défendre son pays.
5) L'envol des aigles. http://elodie.nancy.free.fr/Textes%20Concours%20forum%20ete/L.doc - Spoiler:
L'envol des aigles
Nous vérifions les sangles de nos parachutes Nos visages sont crispés dans l'attente de la lutte Nous avons été entraînés dans ce seul but J'affute encore mon poignard, plus que cinq minutes
Mon esprit est semblable à cette épaisse nuit J'ai l'âme aussi noire que mon visage plein de suie Nous nous levons lorsque l'ordre bref retentit A la porte grande ouverte, une lumière verte luit
Le signal tant attendu est enfin donné Je m'élance solennellement vers ma destinée Les balles traçantes transpercent le ciel illuminé
Une bataille acharnée nous attend ici bas Les aigles fondent sur leur proie, à nous le combat Pour beaucoup des nôtres, l'aube ne se lèvera pas
6) http://elodie.nancy.free.fr/Textes%20Concours%20forum%20ete/Ma%20tr%c3%a8s%20ch%c3%a8re%20et%20tendre%20Tati.doc - Spoiler:
Le 15 Décembre 1944, Belgique. Ma très chère et tendre Tati , Je profite du peu de répit que nous laisse les allemands pour t’écrire ces quelques lignes. Je te remercie pour ta lettre, elle m’a réchauffé le cœur par ces temps si froid. Les officiers disaient que l’on seraient rentré au pays pour les fêtes, mais vu où nous sommes ça ne sera pas le cas. J’aurais tant aimé être avec toi et notre petite Lysia pour Noël. Les temps sont vraiment durs pour nous tu sais. Le froid nous dévore à chaque instant et une bonne partie des hommes n'ont pas encore reçus les vêtements d’hiver. Ma section a eu la chance d’en avoir il y a peu de temps. Mais si il n’y avait que le froid ça pourrait encore aller, cependant ces salopards de bosch nous envoient tout ce qu’ils ont. On dort très peu, et tous les jours je perds des amis. Tu te souviens de Jimmy ? Je t’avais déjà parlé de lui, il est mort hier. Il n'était seulement qu'à quelque mètre de moi lorsqu'un obus lui est tombé dessus. Il n’était vraiment pas beau à voir. J’espère juste que tu ne recevras pas un jour une lettre qui te dira que je suis tombé au combat. Tu n’en recevras pas, je te le jure, je rentrerai au pays sain et sauf. Dès que j’arrive à fermer les yeux, il y a toujours quelque chose pour me réveiller : une rafale de mitrailleuse, une explosion, un blessé qui hurle de douleur. Certains ont la chance d’aller sur les lignes arrières quelques heures et peuvent prendre un peu de repos. On a appris que les bosch avaient fait un percer hier dans nos lignes à quelques kilomètres de notre position. Ils n'ont laissé aucun survivant. Je remercie dieu de ne pas avoir été envoyé là-bas. Je dois te laisser pour le moment, je dois aller prendre mon tour de garde. Doc va sur les lignes arrières, je vais lui donner cette lettre. J’espère que tu la recevras avant Noël. Elle contient le peu de chose que je peux t’offrir cette année : mon amour et toute mes pensées. A très vite mon amour. Je t’aime et mes pensées t’accompagnent à chaque secondes. Marcus.
7)Texte D’Un Soldat Français En Temps De Deuxième Guerre Mondiale. http://elodie.nancy.free.fr/Textes%20Concours%20forum%20ete/Saint.doc - Spoiler:
Saint-Omer, le 18 mai 1943
Chère Mère,
C’est moi, ton fils ! A l’heure où je t’écris je suis toujours en vie. Cette guerre est insupportable ; j’ai échappé à la mort malgré une balle dans la poitrine et une autre qui a frôlé mon crâne, résultat ; un trou dans ma veste et un autre dans mon casque. Au fait, j’ai un casque Adrian et une combinaison plutôt … inconfortable. J’ai été promu au grade de sergent de la onzième compagnie du génie. Ici (Â Saint-Omer) la ville et entièrement en ruine ! C’est l’enfer de la guerre ! Nous espérons que cela soit bientôt terminé. Ce n’est pas vraiment rassurant de voir nos frères d’armes tomber devant nous car les hôpitaux se remplissent et les cimetières s’agrandissent de jours en jours… Vivement que la France et les autres pays soient libres à nouveau! Par ici il pleut tout le temps, c’est cela qui nous rend la vie très dure ; les véhicules s’embourbent ... Notre compagnie devient de moins en moins combative contre l’ennemi. Bon je te laisse … En espérant que je puisse bientôt revenir.
Au revoir.
8 )MILITARIA http://elodie.nancy.free.fr/Textes%20Concours%20forum%20ete/MILITARIA.doc - Spoiler:
MILITARIA
Militaria, qui es-tu ?
Une femme que j'aurais aimé ?
Non, je l'aurais su,
alors comment es-tu né ?
Oui c'est cela, c'est après t'avoir vu,
dans les salons, les brocantes, que je t'ai aimé !
Militaria,
grâce à toi, ma vie a pris un autre chemin,
Si tu n'avais pas été là,
je ne sais quel aurait été mon destin,
peut-être dans d'autres bras
Militaria,
Maintenant que tu es là,
tu me guides jour après jour,
et je franchis le pas,
un pas qui ressemble à de l'amour !
Militaria,
ou devrais-je dire,
à de la folie,
à vrai dire,
ce n'est pas grave, c'est ma vie !
Militaria,
Tu m'as pris,
dès ma plus tendre enfance,
tu m'as souris,
alors avec mon insouciance,
je t'ai dit oui !
Militaria,
je ne veux pas que tu tombes dans l'oubli,
car sans toi,
ce n'est pas une vie,
c'est un chemin de croix !
Militaria,
Je crois en toi,
tu es dans mon coeur,
et si je garde la foi,
c'est gràce à ce bonheur,
que tu m'apportes à chaque fois !
Militaria,
jamais ta flamme ne s'éteindra,
car comme une femme que l'on aime,
je serai toujours là,
Militaria, je t'aime !
9) Ailes rouges. http://elodie.nancy.free.fr/Textes%20Concours%20forum%20ete/Ailes%20rouges%c2%a0-1.doc - Spoiler:
Ailes rouges : 7 avril 1917Un oiseau bleu, au-dessus d’une vallée Avance tranquillement, sous le soleil doré. Il observe, silencieux les mouvements Des troupes d’hommes marchant. Non loin de là, le rapace rouge Traque avec attention tout ce qui bouge. Malheur à l’observateur, que le destin amène Dans le sillage du prédateur plein de haine. Repéré, le petit coucou essaie de fuir Face au plongeon du terrible Vampire. Mais, trop tard pour lui, il tombe en flammes Sur le sol retourné par les armes. Le carnassier retourne au nid, Sa pénible besogne finie. Le 7 avril 1917, l’as Allemand Manfred Von Richthofen abat un Vickers d’observation au-dessus des lignes allemandes, une de ses 80 victoires homologuée. J’ai voulu ici rendre un petit hommage au métier méconnu d’observateur, l’un des plus difficiles.
10) Bruxelles, le 3 septembre 1944. http://elodie.nancy.free.fr/Textes%20Concours%20forum%20ete/3%20septembre%201944%20-%20Place%20Meiser.doc - Spoiler:
Bruxelles, le 3 septembre 1944
"Le dimanche 3 septembre 1944, début d'après-midi, le bruit court à Bruxelles que les Alliés sont "tout près" ! Ils arrivent. Une certaine frénésie est perceptible dans la population. Cela fait des semaines qu'on suit l'avancée des troupes alliées. Les derniers allemands encore présents dans la capitale fuient vers l'est, vers Louvain, vers l'Allemagne. On les regarde partir avec plaisir. On a du mal à dissimuler sa joie. Mais qu'ils sont lamentables. Comme ils sont sales et en guenilles. Ils poussent des charrettes à bras sur lesquelles ils ont entassé, tant bien que mal, ce qu'ils ont encore pu dérober ici et là. D'autres, moins chanceux, poussent un vélo chargé de leur bardas. On ne peut s'empêcher de se souvenir de l'air fier et martial qu'ils affichaient en '40, lorsqu'ils défilaient, triomphants et conquérants dans les rues de notre Capitale. . . . Mais qu'ils sont lamentables, maintenant !
André demeure à cette époque à Schaerbeek, rue des Compagnons, à deux pas de la Place Meiser.
Début d'après-midi il décide de se rendre chez sa fiancée, Miette, qui demeure à Jette, de l'autre côté de la Ville. L'approche des Alliés et la fuite des allemands ont tout désorganisé. Tant bien que mal, André arrive chez sa fiancée (certaines lignes de tram sont coupées - il y a des tirs ici et là entre Résistants et Rexistes ou entre Résistants et allemands attardés). Il avertit sa fiancée et sa future belle-mère que les Alliés arrivent, que l'atmosphère en ville est électrique et qu'il est plus prudent de rester chez soi. Il retourne ensuite chez lui, rejoindre sa mère et sa sœur.Place Meiser, l'après-midi s'achève, les premiers Blindés britanniques dévalent les boulevards Reyers et Lambermont.
Les allemands sont partis. Les Alliés sont là. Liesse et joie populaires règnent en maîtres. Toute la population sort dans les rues, hurle de joie, escalade les Blindés, embrasse les soldats. On sort les drapeaux, on jette des fleurs aux soldats, on leur sert à boire, on les congratule, on les félicite.
C'EST LA LIBERATION ! C'EST FINI !
Cinq années de souffrances disparaissent en un instant. La place Meiser est noire de monde. Les gens sont sur le pas des portes. Le boucher de la chaussée de Louvain (entre la Place Meiser et la Rue des Compagnons) se trouve avec toute sa famille devant sa vitrine. Ils acclament les soldats. Tout le monde est heureux.
Brusquement un énorme vacarme, un second, un troisième et encore et encore ! Du sang partout, des façades éclaboussées, le boucher et sa famille sont éparpillés. Ils sont morts. Un obus est tombé juste devant la boucherie. Il y a des cadavres sur la place, des blessés qui hurlent, . . . là où on fêtait l'arrivée des Alliés quelques instants plus tôt.
Une arrière garde allemande retranchée dans un bois en dehors de Bruxelles vers Louvain vient de tirer plusieurs obus en direction de la Place Meiser, semant terreur et désolation.
Des Blindés alliés effectuent un quart de tour et se ruent dans la direction d'où proviennent les coups de canon.
La fête est finie Place Meiser. Les drapeaux jonchent le sol. On piétine les bouquets de fleurs. On porte secours aux blessés. On compte les morts. Ce qui devait être une énorme réjouissance se termine en drame, en massacre.
Miette, restée chez elle, n'est au courant de rien. Pas de téléphone, aucun moyen de communication, aucune nouvelle, aucune information.
Le lundi 4 septembre 1944 au matin, elle décide de se rendre à Schaerbeek, chez son fiancé, tout près de la Place Meiser. Elle ne sait rien des événements de la veille, . . . !
Elle prend le tram à Jette, jusqu'à la Place Madou et ensuite "une correspondance" avec le tram 76, vers la Place Meiser. Dans ce dernier tram, elle surprend des conversations en rapport avec le bombardement de la veille, Place Meiser, . . . des morts, beaucoup de morts. Des blessés, . . . du sang partout, l'horreur. La panique, la peur, l'inconnu envahissent et tenaillent Miette. Elle se demande ce qu'elle va trouver sur place ! Le tram s'arrête chaussée de Louvain. Il ne va pas plus loin suite aux événements de la veille.
Elle est obligée de poursuivre à pied. Plus elle approche de la place Meiser, plus le décor est effrayant. Elle découvre, horrifiée, les traces du bombardement. Les corps ont été enlevés, les blessés évacués, mais les trottoirs et la chaussée sont encore maculés de sang. La devanture de la boucherie n'est plus qu'une énorme éclaboussure de sang ! Les passants sont prostrés.
Miette court jusque chez son fiancé, à deux pas de là.
Frénétiquement elle sonne et sonne encore. La fenêtre de l'étage s'ouvre et la sœur d'André apparaît, demandant à Miette ce qu'elle faisait là.
André, sa mère et sa sœur sont prostrés, absents, toujours sous le coup du spectacle auquel ils avaient assisté la veille.
C'est ainsi que Miette apprend que, vers la fin de l'après-midi de dimanche, les Alliés défilaient sur les boulevards. La joie et le bonheur étaient de mise. La maman d'André, tranquillisée par la liesse populaire, avait estimé qu'il n'y avait plus de danger et qu'ils pouvaient se joindre à la foule "pour aller voir les soldats" ! En quittant la maison, elle avait dit à ses enfants que, pour l'occasion, elle leur offrait "un verre" au café, au coin de la Place Meiser, en face de la boucherie de la chaussée de Louvain.
Ils étaient attablés à l'intérieur du café lorsque les obus sont tombés sur la place. Ce "verre" leur a sauvé la vie ! André et sa sœur se sont joints aux secouristes pour aider et soigner les blessés.
C'est ce jour-là qu'André et Miette se sont engagé pour la vie."
Ce qui précède est une histoire vraie, qui m'a été contée par Miette, aujourd'hui âgée de 92 ans.
11) Dans la peau d'un soldat. http://elodie.nancy.free.fr/Textes%20Concours%20forum%20ete/Dans%20la%20peau%20d.doc - Spoiler:
Dans la peau d'un soldat ... Je suis Martin, Martin Cochouart, j'ai 19 ans et je vais vous raconté la journée puis les années qui ont changé ma vie.
C'était un petit matin d'été de l'année 1914, un de ces petits matins simples, presques beaux mais qui se ressemblent tous. Mais celui-ci était différent, la guerre avait éclaté et je ne pouvais savoir qu'elle allait à jamais changer la face du monde ...
Mais ce petit matin une lettre m'arriva, cette lettre que personne ne voulait recevoir : c'était ma convocation pour la guerre. Etant donné que j'habitais aux alentours de Nevers dans le nivernais c'est tout naturellement que l'on m'envoya au 13 RI de ligne. Mon frère, de 6 ans mon ainé vient lui aussi avec moi, c'est un soulagement, je n'aurais déjà pas le lourd poid de la solitude.
Ca y est, le départ pour le front approche, je me trouve beau dans ce nouvel uniforme qu'un des tailleurs de la ville a fait spécialement à mes mesures, il me va à merveille ! Mon frère et moi faisons nos aurevoirs à nos parents et partons presque joyeux avec notre compagnie. Nous marchons depuis plusieurs jours déjà et je demande au lieutenant de la compagnie dans laquelle je me trouve ou exactement nous allons et c'est alors qu'il me répond, d'un ton mélancolique ( lui même ayant déjà l'expérience du feu dans les colonies, surtout au Maroc, cet espace qui se veut de rester insoumis, c'est d'ailleurs je le pense ce qui nous motive nous aussi, je le crois en ce jour à prendre les armes contre l'envahisseur de l'est) :
"- Nous allons loins, petit, vers la lorraine - C'est en Allemagne non ? - Jamais ! Cette terre nous a été volée mais française elle est et le redeviendra ! C'est aussi pour ca que nous nous battons !"
Je reprends ma marche, perdu dans mes pensées ...
Quelques jours ont de nouveaux passés, nous arrivons enfin, c'est là que je commence à apprehender, j'entends des pluies d'obus exploser là ou ma vue peut déjà se poser. Dans la vie je suis apprenti dans une boulangerie, je n'ai jamais touché aucune arme, et aujourd'hui je devrais tuer des gens que je connais pas ? Après tout, eux comme moi ne savent peut etre pas rééllement pourquoi ils sont là ...
Tout le régiment est là, le 13eme au complet, nous nous rassemblons dans un petit village près de Morhange, l'on nous fait de brefs résumés du maniement de nos divers équipements, de la façon de se comporter sur place, et très vite nous partons, c'est ici que mon frère et moi nous nous séparons, nous allons chacun de nos cotés vers des emplacements différents. Un premier coup de pistolet retentit, les gens devant se mettent à courir baïonettes devant eux, je les vois tomber un à un sous le feu des mitrailleuses ennemis. C'est alors que je commence à réaliser que ce combat n'est plus un combat pour ma patrie mais bien pour ma peau ... Mais je reste pétrifié de terreur, je ne peux avancer, soudain j'entends des gens crier je crois que c'est après moi, puis l'on me tire dans les jambes, je reprends mes esprits puis je cours de toutes mes forces, les larmes aux yeux, mais il y a ce corps devant moi, je m'arrête net, je m'agenouille, c'est lui. C'est mon frère enfin c'était, je crois qu'à cet instant il ne respirait déjà plus, je me relève, commence à trainer son corps inerte, quand soudain je ressens une vive douleur à l'épaule droite. L'on vient de me tirer dessus, je laisse échapper mon fusil je tombe à terre. Je sens le temps comme arrêté, je le revois, enfin je nous revois, lui et moi enfants quand nous jouions à la guerre avec les enfants des voisins, je souris à cet instant comme perdus dans un temps révolus ... Je ne peux plus vivre, plus sans lui, ces 19 années passées avec lui, il m'avait tout appris, plus qu'un frère, il était un père pour moi, celui que je n'avais pas rééllement ... mais c'était finis, alors dans un dernier geste j'enlève ma baïonette de mon fusil , je respire un grand coup , et la plante dans mon ventre. Je perds beaucoup de sang, ma vue commence à se brouiller, je perds connaissance.
Quelques temps plus tard, quand exactement je ne sais pas, je me réveille et ...[La suite une prochaine fois si celà vous avez aimé ! Je me sentais capable d'écrire un roman là, mais j'ai peur d'en faire ... trop.]
12) Les chars dans la guerre de 14-18 http://elodie.nancy.free.fr/Textes%20Concours%20forum%20ete/Les%20chars,%20fini.pdf Pas de spoilage possible avec ce document car il s'agit d'un format PDF. 13) Le no man's land. http://elodie.nancy.free.fr/Textes%20Concours%20forum%20ete/Le%20no%20man.doc - Spoiler:
Le no man’s land… Le no man’s land pour un combattant c’est l’espace entre la tranchée ennemie et la sienne. C’est cet endroit où, en dehors des assauts, personne ne va. Mais parfois cette zone « neutre » peut être le lieu de toutes les terreurs et de toutes les souffrances pour un soldat… J’m’appelle Fernand, j’ai 27ans. Dans le civelot j’suis vigneron du côté de Troyes. La guerre m’est tombée dessus d’un coup, et comme les copains je n’ai pas eu le choix. Il a fallu que je parte pour Nancy. Me voilà donc incorporé au sein du 37ème RI qui fait partie de la 11ème Division d’Infanterie. La Division de Fer comme on l’appelle ici. Dés le début de la guerre le régiment est envoyé au front. J’y vois les pires horreurs… Jamais je n’aurais imaginé ça ! A l’incorporation on est parti en chantant la fleur au fusil. « Vous s’rez d’retour à Noël qu’y disaient ! »… Ben tiens… Nous voilà donc au feu et en 1ère ligne en plus… On nous fait charger les boches comme à l’époque de Napoléon. En courant droit devant sans se soucier de rien d’autre que de les rosser. On voit les copains qui s’écroulent autour de nous mais on ne peut rien faire pour eux. Il faut continuer à avancer sous les tirs des maxims allemandes qui tirent en continu. On s’planque comme on peut on rampe mais on n’avance pas… C’est un véritable cauchemar qu’on vit… Il y a aussi les tirs de l’artillerie boche qui nous tombent sur l’coin de la figure et qui nous empêchent de faire quoi que ce soit. Dire que les journaux racontent que les balles allemandes se contentent de perforer la chair de part en part sans faire de dégâts et que les obus allemands n’explosent pas car pas assez costauds… J’voudrais bien les y voir moi les journalistes ! Y f’raient pas les malins moi je vous l’dis ! Le pire de tout c’est après la charge quand on nous donne l’ordre de repli. Une fois le silence revenue on entend depuis la tranchée les cris et les gémissements des pov bougres qui sont restés sur le carreau et qu’on ne peut pas aller chercher. Ils sont dans le no man’s land et chaque tentative de récupération déclenche une salve de tir de mitrailleuses boches. Il n’y a pas d’autre choix que de les laisser là… On tente de calmer les gars en leur disant qu’on va v’nir les chercher mais on sait que c’est pas possible. Les cris finissent par se taire et les pov types meurent seuls… On y peut rien nous dit not’ lieutenant ! C’est comme ça, c’est la guerre ! A la prochaine charge on passera sur les corps ou on écrasera les blessés pour avancer… Le pire c’est la nuit. Les cris nous parviennent comme des plaintes d’animaux blessés et nous empêche de dormir… Ces cris nous hanteront surement longtemps… Après avoir combattu en Lorraine à Morhange puis sur les hauteurs du grand couronné à Léomont on est envoyé en Picardie. Je sais pas où on va exactement mais les camarades et moi on en a plein les bottes ! Les sacs nous scient les épaules et l’équipement, à mesure que les kilomètres passent, devient de plus en plus lourd. On est en octobre 1914 et comme si les marches et le poids de l’équipement n’étaient pas suffisants pour nous pourrir la vie, le mauvais temps est là… La pluie trempe nos uniformes et la boue alourdit nos brodequins. On grelote de froid parce que le drap de laine mouillé colle horriblement à la peau et n’apporte aucune chaleur… On finit enfin par s’arrêter dans un cantonnement. Après un bref repos de 2 jours on nous apprend qu’on doit monter en lignes afin de tenter de prendre un village dont on ne connait même pas le nom… Les copains grognent mais on compte sur nous… Pis toute façon on n’a pas le choix ! Faut bien obéir sinon les punitions tombent. Les corvées de latrines, les peines de prison ils aiment ça nos chefs ! Pour eux, nous les pov trouffions, on doit juste savoir se taire et exécuter les ordres ! On se retrouve à nouveau en 1er ligne. Il est 14h30. On attend assis dans notre tranchée qu’on nous donne l’ordre de monter à l’assaut. On sait que c’est pour dans 1h et que nos chefs attendent beaucoup de nous. La reprise de ce village semble très importante pour eux. On nous donne de la gnole. Un truc bien fort car y parait que les hommes rechignent moins à sortir une fois enivrés. C’est surement vrai … Je bois mon coup comme tout le monde mais j’ai une drôle d’impression… J’ai la trouille ! Malgré « l’habitude » de monter en ligne je ne peux m’empêcher d’éprouver une sorte de malaise… Mes mains tremblent, j’ai la gorge en feu et du mal à respirer… Je ne sais pas d’où ça vient mais j’la sens vraiment pas cette attaque. Je me mets à penser à ma famille pour oublier ces mauvaises pensés mais ce n’est pas évident… Je m’imagine a leurs cotés dans les vignes de Saulcy mon village natal. Il fait un peu froid mais je suis bien. On rit avec ma sœur et tout va bien. Tout le monde est heureux et la guerre est loin ! C’était le bon temps ! La au moins je n’avais pas peur et il faisait bon vivre ! Un mouvement autour de moi me fait sortir de ma rêverie. L’attaque est pour dans 5mn. Je vérifie une dernière fois mon équipement et fixe ma baïonnette sur mon fusil. J’me sens toujours aussi mal et j’mets ça sur le dos de la mauvaise gnole que j’ai bue. Voilà le coup de sifflet ! On sort de la tranchée en courant le plus vite possible. Déjà les Allemands nous tirent comme des lapins ! Je vois des copains s’écrouler devant moi mais je continue à avancer. D’un coup je sens au niveau de mon ventre comme une sorte de piqûre. Je me laisse tomber en avant. Je crois que je perds consciences quelques instants… Je suis étendu là dans le no man’s land. Quand je reprends mes esprits, je me rends compte que j’suis touché par une ou plusieurs balles… Je saigne beaucoup. Je me mets à appeler les brancardiers mais personne ne vient à mon secours. J’vois les autres qui passent à coté de moi sans m’regarder. Je comprends maintenant d’où venait cette mauvaise sensation… Je le sentais que ça allait mal se passer ! Je sombre à nouveau dans l’inconscience… Quand je reviens à moi je suis toujours là sur le sol au milieu des cadavres mais tout semble calme. L’attaque est finie. Je tente d’appeler à l’aide mais aucun son ne sort de ma bouche. Je n’ai plus de force. Mes camarades m’ont laissé tomber comme j’en ai trop laissé tomber… J’entends des bruits autour de moi. Je lève un peu la tête et voit des hommes en uniforme qui se dirigent vers moi. C’est des boches ! Avec le peu de force que j’ai, j’essaie de saisir mon fusil tombé à côté de moi. Ils m’en empêchent. J’entends une voix qui me dit « Habe keine Angst. Man wird dich pflegen. » (« N’aie pas peur. On va te soigner ») J‘me laisse faire en voyant que c’est un brancardier mais je ne comprends pas ce qu’il me dit. Et puis j’ai tellement mal… Ils m’emmènent sur un brancard et me laissent à un poste de secours. La douleur me fait perdre connaissance une fois encore. Par la suite on me transporte à l’arrière dans un hôpital de campagne. Durant le trajet une sensation de bien être m’envahit. Je ne sens même plus la douleur. Je vois mes parents et ma sœur autour de moi. Je suis avec eux. On est dimanche et on mange en famille comme toutes les semaines. Maman a préparé sa célèbre tarte aux pommes et papa a débouché une bonne bouteille de champagne pour fêter mon retour. Tout semble aller bien mais une chose étrange se dégage de la scène… Ils me sourient d’un sourire trop triste. Je ne sais pas pourquoi… Aujourd’hui j’ai compris… Je ne suis jamais sorti de l’hôpital… je suis mort des suites des mes blessures quelques jours après avoir était blessé. Mes parents ont reçu la nouvelle par les gendarmes et je sais qu’ils ont beaucoup pleuré. Les Allemands m’ont inhumé à Vitry en Artois dans un cimetière civil aux côtés d’autres soldats Français morts comme moi à l’hôpital ou cadavres déjà froids, ramassés sur le champ de bataille. La guerre est une chose épouvantable. Celle-ci a fait mourir tant de jeunes hommes que je me demande comment la France et même l’Allemagne vont s’en relever. Enfin toute façon je ne suis plus là pour le voir alors… L’histoire de Fernand a été écrite à partir de bribes de son histoire trouvées sur sa fiche matricule sa fiche SGA et le JMO de son régiment. Merci de l’avoir lue jusqu’au bout.
14) Inexorablement la marche du temps. http://elodie.nancy.free.fr/Textes%20Concours%20forum%20ete/Inexorablement%20la%20marche%20du%20temps.doc - Spoiler:
Inexorablement la marche du temps
Inexorablement la marche du temps,
Avance effaçant les souvenirs vivants
Que reste-il de nous les combattants
Aux témoins des guerres d’antan.
Inexorablement la marche du temps,
De larges traits kaki traçants
Peu à peu sur les visages pleurants
Des statues aux bronzes ruisselants
Inexorablement la marche du temps,
Sur granits et marbres blancs s’effaçant
Ne laissant sérénité et calmes moments
Aux témoins des guerres d’antan.
Inexorablement la marche du temps,
Ne trouveront échos répondants
Que sur rares communaux monuments
Pour le jour du souvenir des vivants.
15) Après la bataille. http://elodie.nancy.free.fr/Textes%20Concours%20forum%20ete/Apr%c3%a8s%20la%20bataille.doc - Spoiler:
Après la bataille Le dernier ennemi s’effondrait, tombant lourdement sur un amas chamarré de cadavres sarrasins. Abattu par la fatigue le croisé s’affaissait à son tour, tombant à genoux dans un nuage de poussière. Il plantait en terre son épée, s’appuyant sur cette croix de fortune. Finie la charge furieuse, finis les écus étincelants sous l’éclat du soleil d’Orient, les cris enthousiastes des chevaliers, les exhortations des prêtres. Finis les hennissements des chevaux et les bannières claquant dans le vent chaud de la Terre Sainte. Finie aussi cette insolente armée d’Islam défiant les Occidentaux dans cette forteresse, sur cet éperon rocheux réputé inexpugnable. Fini le chant du muezzin, l’heure de la prière venue. De tout cela il ne restait rien. Hommes et chevaux avaient rendu au Très-Haut leur dernier souffle de vie. Quand le croisé releva enfin la tête il réalisa qu’il était le seul bénéficiaire des lauriers de la victoire. Ses yeux balayèrent lentement l’espace environnant. Il n’y avait là qu’armes brisées, étendards ensanglantés, tuniques déchirées, corps mutilés. Il n’y avait là que créatures de Dieu, mêlées dans une marre vermeille. Où était le triomphe ? Qu’elle bonheur peut-on trouver dans la destruction de la différence ? Pourquoi avoir accepté de mener ce raid meurtrier ? N’y avait-il d’autres issues ? Ces questions tourmentaient le croisé, l’amertume effaçait en lui toute l’ivresse qu’eût pu apporter la victoire. Il aurait voulu s’écrier, tel Ezéchiel dans la vallée des ossements desséchés, «Souffle de vie, le Seigneur te donne l'ordre de venir de tous les points de l'horizon et de souffler sur ces cadavres afin qu'ils reprennent vie ». Mais on ne tend pas au Ciel des mains rouges de sang. Il demeurait condamné à l’odieux spectacle de sa propre cruauté et de celle des siens. Non, il n’y aurait plus de pourparlers, plus de rencontre avec les chefs musulmans, plus de controverses sur le dernier des prophètes. Sur cet éperon, sur ce rocher ocre qui faisait face au soleil couchant, régnait un profond sentiment de froide solitude. Décevante solitude de la victoire qui ne laisse sur le champ de bataille qu’un protagoniste, qu’une âme, qu’une Foi. La solitude est stérilité. L’unicité est stérilité. L’uniformité n’apporte rien, elle est désert, grains de sable immuablement poussés par le vent formant toujours de nouvelles dunes, pâles reflets de celles balayées la veille. Seule l’altérité est productive, seule la dualité est fertile. Le blé ne pousse que sur une terre soumise tant au feu de l’astre, qu’aux pluies abondantes de l’orage. Il en est de même des hommes et de leur compréhension du monde, comme du Créateur. Nul ne progresse seul, le débat et la confrontation forgent l’âme, ouvrent les yeux du non voyant, éclairent le pèlerin perdu dans les ténèbres de la nuit. La victoire militaire lui ôtait tout espoir de comprendre ou de convaincre ses adversaires. Voulant assurer le Salut des siens il avait tari cette source d’altérité et de connaissance qui s’offrait à lui. Les pensées l’emportaient, plus que sa blessure son cœur le faisait souffrir. Comment supporter d’être la seule source de vie dans ce vaste sépulcre. Le vent se levait, emportant avec lui des volutes de poussière. Son visage était frappé de mille grains de sable, poussés avec toujours plus d’ardeur. L’étouffante chaleur n’asséchait pas les larmes qui s’écoulaient sur ces joues tannées par le soleil, sur cette barbe délaissée. Son regard devint flou. Il discerna peu à peu l’un de ses hommes d’armes, puis un second, c’était tout son ost qui l’entourait, armée fantôme qui appelait à elle son chef. Le chevalier tendait sa main gantée vers cette chimère. Le désespoir qui le dominait lui ordonnait de les rejoindre, il sortait son coutelas à lame damassée et en portait la pointe à son cœur. Il suffisait d’un geste volontaire, d’un simple coup de poignet comme il en avait tant donné en ce jour pour qu’il rejoigne ses fidèles compagnons et mette fin à cette insoutenable solitude. Lentement la lame pénétrait sa chaire, les douleurs de l’âme surpassaient celles du corps. De sa poitrine s’écoulait déjà un filet de sang quand l’ange du Seigneur retint son bras. Il défaillit, le coutelas vacillât. Le dernier combattant s’écroulait. Éphémère mirage d’union dans la mort, car un battement de cils trahit le retour du chevalier dans l’enfer qu’il s’était créé. Le vent s’était apaisé, la lame de l’épée fichée en terre reflétait la pâle lueur de la lune. La chaleur du jour avait cédé la place à la brise et à la fraîcheur de la nuit. Meurtri, engourdi, il se redressait. Un genou à terre devant son épée, il releva la tête. Un voile bleuté semblait envelopper la citadelle. Au loin le regard ne distinguait plus les rochers des murailles de pierres sèches. Une ombre discrète interpella l’œil du combattant. Ce n’était pas un chacal venu se repaitre dans ce champ de cadavres, ni même un ennemi qui par on ne sait quelle grâce aurait trouvé la force de se relever. La silhouette était fine et cambrée, gracieuse, féminine. Elle se penchât sur l’un des corps et le redressa difficilement. Le casque de l’homme scintillait de mille éclats, or et pierreries témoignaient de son rang. Guillaume le croisé reconnut celui qui se faisait appeler Mohamed Al Mahdi. Il l’avait jadis accueilli sous sa tente. Ils avaient jadis conversé des nuits entières. Ce soir-là ses lèvres étaient bleuies et n’expulsaient aucun souffle. La femme le reposa délicatement, déposa ses mains sur sa poitrine et le recouvrit d’un vaste linceul. Son regard croisa celui de l’impassible spectateur. Elle s’avança vers lui, les hasards de la bataille semblaient avoir tracé entre eux un chemin vierge de morts. La clarté de la nuit laissait transparaitre les courbes de sa taille sous ses châles de soie. Son visage était masqué par une légère étoffe, seuls ses yeux émeraudes scintillaient dans l’obscurité. Elle s’agenouillât devant l’ennemi de sa Foi et passa un linge humide sur son visage. D’un geste souple et lent elle essuya poussière, sueur, sang et larmes. Des larmes, elle n’en avait pas versé. Elle respectait Al Mahdi, elle lui était dévouée, mais jamais elle n’avait éprouvé pour lui le moindre tourment du cœur. Le chevalier Guillaume posa ses yeux sur les poignets de la veuve. Ils étaient purulents, portant indéniablement la trace des liens qui avaient brulé sa chaire. Ainsi était Al Mahdi. Pas plus que lui il n’avait su concrétiser le message de leur Dieu. Tout deux avaient été plus théoricien qu’hommes de bien. Le chevalier arrachât un morceau de sa tunique et pris la main de sa bienfaitrice. D’abord apeurée, elle laissa le vainqueur de son maitre disposer d’elle. Elle fut stupéfaite de le voir, lui-même blessé, panser ses poignets avec une attention presque maternelle. L’un dans l’autre leurs regards se figèrent. Dans ce paysage inerte de roches, de ruines et de restes, se distinguaient deux entités. Dualité sexuelle. Altérité confessionnelle. Antinomie fusionnant dans la souffrance. Pour la première fois la jeune femme tressaillit et sentit une chaleur envahir son corps sous le regard tendre de cet infidèle. Ses douces mains effleurèrent le visage du guerrier tandis que ce dernier lui échappait. Lentement les yeux du chevalier se tournaient vers le ciel tandis que son corps s’affaissait sur le sol. Avant que le dernier souffle de vie ne le quitte ses yeux brillèrent une dernière fois pour la belle au regard d’émeraude. De tout son corps, de toute son âme, elle chercha à le retenir. Mais, déjà, son ost frappait les boucliers pour l’accueillir. Déjà la tête du chevalier avait basculé en arrière. L’astre de la nuit projetait l’ombre cruciforme de l’épée. Malgré le voile, le doux visage brasillait, pour la première fois elle ne pouvait retenir ses sanglots. Sa main avait trouvé, sous la tunique croisée, la flèche meurtrière qui avait percé le flanc du chevalier. Depuis le crépuscule la vie l’abandonnait. Les larmes perlaient sur le doux menton de la princesse avant de se laisser tomber et mêler dans le sang chaud. Dieu seul sait si cette découverte de l’Amour dans l’altérité ouvrit à l’ost chevaleresque les portes du Salut.
Nous vous remercions tous pour vos participations !!! Nous avons la de très beaux textes ... Bravo à leurs auteurs !! Bon maintenant je dis bonne chance à tous ! Et que le meilleur gagne ! Théo & le staff. RAPPEL pour les lots : Le premier choisira le lot qu'il veut, le deuxième ceux qui reste et le troisième de même. Les autres lots seront gardés pour de prochains concours. Je resignale que les lots ont été donné par des membres du forum, encore mille fois merci à eux !! - Vieille copie de poignard HJ. -Un sabre mle 1821 (remontage) - Une croix de Hindenburg 14/18 - Lot d'insignes en tissu - Des timbres, correspondance et une enveloppe passée à la censure, carte WWI plus une carte d'alimentation avec les tickets, divers doc philatélique sur la WWII. -Livret WWI plus photos du soldat -Lot artisanat de tranchée, Vichy, un livre sur la guerre du Golfe et un guide des champs de bataille de 14-18 des Flandres a l'Alsace.
Dernière édition par Theo militaria le Mer 1 Aoû - 14:53, édité 1 fois |
| | | Guigui14 Général de Brigade
Nombre de messages : 987 Age : 26 Localisation : Pays d'Auge/Côte Fleurie Thème de collection : Véhicules de collection et le WWII Date d'inscription : 21/08/2011
| Sujet: Re: Concours d'été les votes !! Mer 1 Aoû - 14:23 | |
| Que dire... que des textes magnifiques, le choix a été long ! J'ai longuement hésiter entre deux textes, mais mon choix est fait! Bravo à tous. |
| | | titou8332 Lieutenant-Colonel
Nombre de messages : 740 Age : 40 Localisation : France, Var (Gonfaron) Thème de collection : US ALL WWII - FR WWI Date d'inscription : 18/12/2008
| Sujet: Re: Concours d'été les votes !! Mer 1 Aoû - 14:24 | |
| Salut Théo, je viens de m'appercevoir que en ouvrant "La derniere lettre" on tombe sur "l'envol des aigles"
... |
| | | titou8332 Lieutenant-Colonel
Nombre de messages : 740 Age : 40 Localisation : France, Var (Gonfaron) Thème de collection : US ALL WWII - FR WWI Date d'inscription : 18/12/2008
| Sujet: Re: Concours d'été les votes !! Mer 1 Aoû - 14:27 | |
| Du coup "l'envol des aigles" y est deux fois, et "la derniére lettre" n'y est pas du tout" |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Concours d'été les votes !! Mer 1 Aoû - 14:48 | |
| - titou8332 a écrit:
- Du coup "l'envol des aigles" y est deux fois, et "la derniére lettre" n'y est pas du tout"
Bonjour C'est exact titou A voté Dur, dur encore une foi Merci a tout les participants. |
| | | Major421 Maréchal
Nombre de messages : 2015 Localisation : France Thème de collection : Drapeau et senninbari Japonais, photos et citations France 14-18/39-45, décorations tankiste soviétique seconde guerre. Date d'inscription : 05/03/2011
| Sujet: Re: Concours d'été les votes !! Mer 1 Aoû - 14:52 | |
| Le choix a été difficile
Bravo aux participants |
| | | Theo militaria Membre d'honneur
Nombre de messages : 2057 Age : 27 Localisation : Californie/Alsace Thème de collection : us ww2 Date d'inscription : 16/10/2010
| Sujet: Re: Concours d'été les votes !! Mer 1 Aoû - 14:53 | |
| Titou, j'ai enlevé le fichier et laissé que le spoiler ... je vois avec le staff pour mettre la bonne chose.
Encore désolé pour le désagrément !
Théo. |
| | | Trac3rTong Capitaine
Nombre de messages : 614 Localisation : Lille Thème de collection : Allemand impérial Date d'inscription : 29/06/2010
| Sujet: Re: Concours d'été les votes !! Mer 1 Aoû - 15:04 | |
| Bonjour, Chacun a bien taillé sa plume ! Choix très difficile... Je vais encore relire avant de voter Bravo aux participants ! Vincent |
| | | Cathelineau Je fais partie des murs
Nombre de messages : 7471 Localisation : Pays du Sultan juste Thème de collection : Long XIXe siècle Date d'inscription : 16/07/2012
| Sujet: Re: Concours d'été les votes !! Mer 1 Aoû - 15:45 | |
| Les genres et styles littéraires sont très variés ! Les contextes historiques choisis également, même si on a une majorité de lettres de poilus. |
| | | titou8332 Lieutenant-Colonel
Nombre de messages : 740 Age : 40 Localisation : France, Var (Gonfaron) Thème de collection : US ALL WWII - FR WWI Date d'inscription : 18/12/2008
| Sujet: Re: Concours d'été les votes !! Mer 1 Aoû - 16:10 | |
| Effectivement, je suis épaté par tant de tallent.
J'ai d'ailleurs une idée à soumettre : Créer un recueille avec tous les récits du concours en PDF, un peu comme PM'aria, ce qui nous permettrait de le télécharger, de l'imprimer et de le partager ...
Amicalement |
| | | 21$ Lieutenant
Nombre de messages : 526 Age : 27 Localisation : oise Date d'inscription : 29/06/2012
| Sujet: Re: Concours d'été les votes !! Mer 1 Aoû - 16:25 | |
| choix très, très difficile (que de très bons textes ) |
| | | Theo militaria Membre d'honneur
Nombre de messages : 2057 Age : 27 Localisation : Californie/Alsace Thème de collection : us ww2 Date d'inscription : 16/10/2010
| Sujet: Re: Concours d'été les votes !! Mer 1 Aoû - 16:26 | |
| Effectivement titou bonne idée ! Je vais en parler au staff ! Merci |
| | | toto7730 Sergent
Nombre de messages : 132 Age : 23 Localisation : Belgique Thème de collection : Air force Date d'inscription : 19/02/2012
| Sujet: Re: Concours d'été les votes !! Mer 1 Aoû - 16:37 | |
| |
| | | titou8332 Lieutenant-Colonel
Nombre de messages : 740 Age : 40 Localisation : France, Var (Gonfaron) Thème de collection : US ALL WWII - FR WWI Date d'inscription : 18/12/2008
| Sujet: Re: Concours d'été les votes !! Mer 1 Aoû - 16:39 | |
| - Theo militaria a écrit:
- Effectivement titou bonne idée ! Je vais en parler au staff ! Merci
De-rien, en espérant que l'idée fasse son bout de chemin ... Amicalement |
| | | Tinky Membre d'honneur
Nombre de messages : 12779 Age : 47 Localisation : Bastogne Thème de collection : 10th AD / coiffes belges WW1/WW2/corée Date d'inscription : 10/11/2008
| Sujet: Re: Concours d'été les votes !! Mer 1 Aoû - 17:07 | |
| - titou8332 a écrit:
- Theo militaria a écrit:
- Effectivement titou bonne idée ! Je vais en parler au staff ! Merci
De-rien, en espérant que l'idée fasse son bout de chemin ...
Amicalement Salut, Ca pourrait très bien être intégré en complément du prochain PM'Aria. A voir avec Manstein. |
| | | montagnard25 Ici, c'est chez moi !
Nombre de messages : 4597 Age : 28 Localisation : morteau (haut-doubs) Thème de collection : francais ww2 et indo Date d'inscription : 06/07/2012
| Sujet: Re: Concours d'été les votes !! Mer 1 Aoû - 17:52 | |
| vraiment de magnifiques textes , le choix a été très difficile mais "a voté" cdlt,
montagnard25 |
| | | Militaria 39-45 Sergent
Nombre de messages : 135 Localisation : Normandie Thème de collection : détection,maquettisme Date d'inscription : 28/08/2011
| Sujet: Re: Concours d'été les votes !! Mer 1 Aoû - 19:03 | |
| à voté bravo à tout les participants pour ces très beaux textes. Cdt |
| | | Yankee division Animateur
Nombre de messages : 717 Age : 111 Localisation : Moselle Date d'inscription : 01/07/2010
| Sujet: Re: Concours d'été les votes !! Mer 1 Aoû - 19:22 | |
| a voté ! Bravo a tout les participants ! |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Concours d'été les votes !! Jeu 2 Aoû - 10:42 | |
| A voté aussi ! Il y a en effet du très lourd ! Bravo a tous ! |
| | | CWAC Lieutenant-Colonel
Nombre de messages : 798 Age : 61 Localisation : Canada Thème de collection : Tout sur les CWACs, militaria canadiens, médailles tous pays Grande Guerre ,2 iem Date d'inscription : 26/09/2010
| Sujet: Re: Concours d'été les votes !! Jeu 2 Aoû - 15:10 | |
| A voté! Le choix a été difficile à faire, de très beaux textes. De toutes époques et de tous genres. Bonne chance aux participants! |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Concours d'été les votes !! Dim 5 Aoû - 13:26 | |
| Aller messieurs, dames ! Ont oublie pas de voter svp !
Merci pour les participants qui sont surement impatient de connaitre vos avis ! |
| | | jchfab Membre d'honneur
Nombre de messages : 36336 Age : 65 Localisation : PROVENCE Date d'inscription : 23/09/2008
| Sujet: Re: Concours d'été les votes !! Lun 6 Aoû - 15:22 | |
| Bravo à tous. Ai voté. JC. |
| | | karl Major
Nombre de messages : 204 Age : 56 Localisation : var Thème de collection : Armes blanches et équipements individuels Date d'inscription : 30/11/2010
| Sujet: Re: Concours d'été les votes !! Mer 8 Aoû - 22:34 | |
| Bonsoir a tous,
A voté, ça a pas été facile. |
| | | bolton29 Membre d'honneur
Nombre de messages : 2805 Age : 48 Localisation : brest Thème de collection : collectionneur d'armes blanches Date d'inscription : 05/11/2011
| Sujet: Re: Concours d'été les votes !! Jeu 9 Aoû - 9:18 | |
| tres dur comme vote car de tres beaux textes ... a voté ... |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Concours d'été les votes !! Dim 12 Aoû - 11:48 | |
| Et bien ça ne bouge pas beaucoup on dirait. Vous faites les timides ??
N’hésitez pas a donner votre avis en votant ! Si vous hésitez les choix a votes multiples sont autorisé ! |
| | | mimi76 Général d'Armée
Nombre de messages : 1558 Age : 54 Localisation : Normandie Thème de collection : allemand ww2 Date d'inscription : 08/10/2011
| Sujet: Re: Concours d'été les votes !! Dim 12 Aoû - 12:42 | |
| Bonjour, a voté ! merçi pour tous ces jolis textes cdlt M |
| | | labulle Général d'Armée
Nombre de messages : 1723 Age : 45 Localisation : gard Thème de collection : all ww2 et fr année 30 et aprés ... et un peu tout et rien ... Date d'inscription : 25/05/2009
| Sujet: Re: Concours d'été les votes !! Dim 12 Aoû - 14:09 | |
| sympa en effet , mais trop long à télécharger et tout lire ! à voter , y à en effet de beau truc à lire |
| | | 143600 Modérateur
Nombre de messages : 8457 Age : 59 Localisation : PONT L EVEQUE -14- Thème de collection : sport - collection- musique Date d'inscription : 01/04/2008
| Sujet: Re: Concours d'été les votes !! Lun 13 Aoû - 9:02 | |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Concours d'été les votes !! Mar 14 Aoû - 20:31 | |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Concours d'été les votes !! Mar 14 Aoû - 20:33 | |
| les lots sont très sympa...(un sabre 1821 en lot!!) |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Concours d'été les votes !! | |
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| | | | Concours d'été les votes !! | |
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