Collection d’armes blanches islamiques - mise à jour prochaine mi-octobre 2017

Parfois sur des sites de ventes aux enchères étrangers,  notamment Italiens ...
cela va de soit,  mais j'ai noté des prix étonnants  
je pense que sa rareté vient du fait de son peu de diffusion à l'époque,  
non pas dû à son côté esthétique,
le poignard des officiers avaient leurs lames gravées,
ce qui n'est cas le cas pour ceux de la troupe

je te souhaite d'en trouver un, pour compléter ta collection
ne compte pas trop sur le mien ... il est resté en Égypte,  
ma femme le considère comme partie de sa collection (fille d'off/supér. et soeur d'un autre)
hé hé ... cela laisse des traces !  

à +

Dom

ps/ va voir ce item "Annuncio: 54269774" (eBay Italie)
pas en très bon état malheureusement  
sinon avec "google" tu tapes "acquistare pugnale M.V.S.N"
bonne chance

Ok Merci a toi

J'ai déjà fait un petit tout sur "ebay Italie".    

les couteau de bras que l'ont voit sont de l'ethnie peule voici le mien
j'ai aussi une epées touareg takouba ,
je possede quelques lames du genre dont une assez particuliére qui est une panoplie de ceremonie je crois ,je poste une photo des que je peux :

Bonsoir

Voici deux autres .poignards de bras  

A+









                                                                                     

au Colonel;
très beau matos, ethnie touareg sans discussion, je n'ai pas ce type de couteaux
j'aurai bien aimé ...
pourtant j'ai traîné de In'Salah, à Illizi de 1995 à 2004,
mais je n'ai vu que du bazar à touriste, rien d'intéressant  
enfin, je préfère oublier cette époque où, ce n'était pas glorieux

à fred88;
très joli couteau, qui ressemble comme un frère jumeau au mien
tu as très certainement raison pour l'origine,
mais comment veux tu que l'on s'y retrouve avec pas moins de vingt-six ethnies subsahariennes
par exemple la race Peul est en fait constituée de groupes très variés comme;
- les Peul de Badyar (Sénégal),
- les Peul du Sud Cameroun
- les Peul Bororo du Tchad (et ce n'est pas loin du Dafour ...)
(merci Google, car je ne connaissais pas tout cela ...  )

je crois que chaque groupe n'avait pas son, ou ses propres forgerons, rares, en tout état de cause

qu'un centre de production devait vendre sa production au gré des marchés, des colporteurs
mais aussi, des caravanes qui circulaient d'Ouest en Est ... et retour, entre Mauritanie, et Soudan

j'ai le même problème, avec les lames, et armes du Moyen-Orient,
et là pourtant, c'est mon secteur de prédilection
entre; Yémen, Perse, Syrie, Inde, et même Turquie, c'est parfois le vrai sac d'embrouille  

à +

Dom

Yatagan Empire Ottoman - XIX/XXè siècle

Yatagan est utilisé à partir du milieu du 16ème à la fin du 19ème siècles. 


Le yatagan a été largement utilisé en Turquie et dans les zones sous influence turque, comme les Balkans. 


Elle se composait d'un seul tranchant avec une lame courbe à terme marqué
et une poignée formée de deux plaques d'adhérence attachés par des Tang,
la fin de la poignée être en forme de grandes oreilles.
L'écart entre les poignées est couvert par une courroie métallique qui est souvent décorée.
La lame varie de 60 à 80 cm de longueur et est courbée vers l'avant (comme le falcata ibérique, ou Kopis grec),
parfois vers l'arrière à dossier inclinable à nouveau vers la fin.
Tandis que le dos de la lame est faite d'acier doux, le tranchant est en dur, acier trempé pour la longévité. 


La poignée n'a pas de garde », mitres métalliques de contact les poignées à l'épaule de la lame.
Les plaques de poignée sont généralement fabriqués à partir d'os, ivoire, corne ou en argent, et d'étaler sur deux «ailes» ou «oreilles» de chaque côté au pommeau (une fonctionnalité qui empêche de glisser l'épée de la main lorsqu'il est utilisé pour couper) .
Les variations régionales dans les poignées ont été constatées: yatagans Balkans ont tendance à avoir les oreilles plus grandes et sont souvent en os ou en ivoire, tandis que yatagans Anatolie ont typiquement des oreilles plus petites qui sont plus souvent faite de corne.
N'ayant pas de garde, le yatagan équipés de près dans le haut du fourreau, ce qui était habituellement porté plongé dans une ceinture de taille. 


La majorité des yatagans datent de la période 1750-1860
Les versets en or ou en argent sont souvent gravés le long de la lame.
Le nom et d'après la ville de Yataǧan au sud-ouest de la Turquie (actuellement dans la province de Denizli) où les premiers yatagans furent produits
très souvent à la vente il sont proposés sans fourreau,
il faut savoir qu'au combat, le janissaire, jetait ou laissait son fourreau pour ne pas être encombré à la ceinture,
et que s'il était tué, son yatagan était bien récupéré, mais son fourreau était lui perdu  







sur la lame du haut, d'un coté est mentionné;
- le nom du fourbisseur "Ragab" (Ragab Amal = Ragab m'a fait)
- le nom du propriétaire "Mohamed" (Sa'heb Mohamed = j'appartiens à Mohamed)
de l'autre coté une réflexion, qui se voudrait philosophique, traduction délicate car;
- du turc ancien, fut traduite en anglais, puis en français ...  
"ne tiens pas oh! mon coeur
toutes les vies par mépris, juste pour vivre
ne t'incline pas devant ton Sultan,
pour le plaisir d'une vie mondaine"

sur la lame du bas ... grosse confusion, je ne retrouve pas la traduction ...  
du moins puis je lire la date exprimée dans le calendrier de l'Hégire 1225 soit 1810 calendrier Grégorien
je n'ai plus qu'à alerter un de mes amis à Istanbul, pour compléter le dossier
la poignée en ivoire, n'est pas d'éléphant mais "ivoire de morse" (walrus)

les fourreaux sont de 3 sortes;
- pour celui du haut, en cuir avec une couture en fils de cuivre
- celui du milieu, est en "galuchat" (peau de raie)
- celui du bas, en velours, avec un décor de brocard de Damas

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Dom

KARD du KURDISTAN XIXè siècle

gros poignard acheté à Ispahan (Iran) à un collectionneur,
le fourreau n'est pas d'origine, même si il est assez ancien,
de même que l'extrémité "bulbeuse" de la lame, qui est un ajout
dont la vocation est de pouvoir "percer" les côtes de maille
qui furent utilisées dans ces contrées jusqu'au début du XXè

une planche donne l'aspect original de l'arme, et de son foureau
(source "Islamic Weapons - Maghrib to Mogul" de Antony C. Turri)






la lame est lourde, présente des traces de damassage ainsi qu'une belle marque de forge


la poignée est constituée de disques de corne, d'os, de cuivre, et de bois
le tout décoré de clous en cuivre

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Dom

"Kindjal" du Daguestan - XXè siècle

Petit "Kindjal" du Daguestan, pas très loin de la Tchétchénie
XXè malgré la date mentionnée qui est pour le prestige
ou bien d'un calendrier inconnu de moi, il est incrit 1137
mais qui doit être de l'Hégire, puisque la mention en Arabe indique
que son propriétaire est "Hadj" (Pèlerin ayant été à la Mecque) ... "el Daguestani"
ce qui reviendrait à 1724 de notre calendrier, ce qui est un non sens, cette dague
au plus vieux, serait de 1930/40 au plus ... enfin  
manche en corne, argent de faible teneur, pas exceptionnelle ... juste un témoin
d'une époque, d'une contrée, d'un pays, sans plus






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Dom

Sabre "Khmali" (parts)- Géorgie XIXè siècle

voici quelques pièces venant de Géorgie
le set de garnitures de sabre "Khmali" des guerriers "Khevsurians" est très ... très rare
ce qui explique, pourquoi ... je n'ai pas le sabre

les guerriers Khevsureti, ont jusqu'en les années 1910/20 conservé, ce type d'équipements, avec
même cotte de maille, bouclier, sabre etc.




mon set se compose de 5 pièces, toutes "en suite", en métal avec des inclusion spécifiques en cuivre
le décor est toujours le même, "un lion rampant";
- une capsule, qui doit recouvrir l'extrémité de la poignée
- une garde en croix
- 2 attaches de bélières
- 1 bouterolle
voici mon "petit trésor"  



et ... juste au cas, où ... une garde, des fois que je croise un sabre sans garde,
ce qui arrive de temps en temps ... j'ai un "shamhsir syrien", à qui il manque la garde
depuis plus de 6 mois, je suis en chasse, je viens juste de la trouver  



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Dom

Poignard (Jambiya) Indo-Yéménite - XXè siècle

souvent il est difficile de déterminer exactement la provenance de certaines armes
elles présentent les caractéristiques de plusieurs pays, ici c'est le cas, aussi, je pense que;
- la lame sans aucun conteste a été forgé au Yémen
- la poignée, est aussi de facture yéménite, et la corne serait bien du "rino" (!)  
- le fourreau, et sa bouterolle est bien plus dans le style de l'Inde
aussi ce serait bien, une arme faite pour un commerçant ou dignitaire Arabe, résident aux Indes

parfois, ce sont les lames qui viennent d'Inde, surtout les plus prestigieuse, qui sont en "johar"
j'en présenterais, j'en ai quelques unes  




le fourreau est recouvert de cuir de bon aloi,
la bouterolle, et la partie centrale sont en argent de bonne qualité,

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Dom

"Jambiya" Yéménite - XIXè siècle

Voici une "Jambiya" des plus classiques du Yémen,
mais plus particulièrement de la région de "Hadramaout",
avec son fourreau qui remonte presque aussi haut que la poignée
 



l'argent garnissant le fourreau, est de haut titrage, c'est une arme de qualité
poignée, toute cloutée sur une de ses faces, de petits clous en argent
et avec 2 pièces de monnaies cloutées à l'opposé
je ne pense pas que ... (encore que ?) la poignée soit en rino,
mais dans les anciennes "Jambiya" (cela en est une) à 95% c'est la matière utilisée
question de prestige,
parfois l'on en trouve en corne de girafe, c'est très joli
de nos jours, c'est de la corne de buffles ... au mieux, sinon du plastique  

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Dom

"Pitchok" d'Ouzbékistan - XXè siècle

En 2010, en route pour "Le Caire", nous avons fait un crochet par Tachkent - Ouzbékistan
où de ma famille était en poste, j'étais bien décidé à revenir avec un ou deux couteaux de ce pays
grande fut ma déception, lorsque je dus me rendre à l'évidence, que leurs qualités d'artisanats
avaient pratiquement disparues, avec le régime soviétique,
l'on m'offrit un "Pitchok" ... une horreur pour touriste, manche en plastique
avec des inclusions de même matière, avec des couleurs criardes,
une lame d'une qualité affligeante ... à en pleurer  
mais surtout, un fourreau en ... skaï, mais ... c'est ce qui se vendait partout ...  

à Boukhara, j'ai trouvé une forge, et son forgeron, il produisait des ciseaux, et aussi des "Pitchok"
je me suis résigné à lui en acheter un ... très cher, malgré une négociation serrée,
et là encore, le fourreau en skaï  , un manche en corne, et une lame qui se veut(?)
être dans la tradition des aciers de différentes textures pour obtenir des effets sur la lame après avoir été forgé
mais, j'ai comme un doute, que ces effets soient plus mécaniques (machine) que résultat du travail à l'enclume ...  

néanmoins, je vous présenterais un "Pich-Qàbz", absolument Ouzbek, ou pour être précis de "l'Émirat de Boukhara"
qui montre, ce que savaient faire au XIXè siècle et avant, les artisans de ces contrées

voici les 2 pauvres(!) "Pitchok"






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Dom

PICH-QÀBZ de l'Émirat de Boukhara

Le Khanat de Boukhara (1599-1920), fut un État centrasiatique majoritairement persophone,
avec la capitale à Boukhara (actuellement en Ouzbékistan), et qui englobait aussi la ville de Samarcande.
Le Khanat de Boukhara fut renommé en « émirat » en 1785,
en 1920 perd son indépendance et devient la République populaire soviétique de Boukhara,
avant d’être intégré en 1924, dans la RSS d'Ouzbékistan (dans sa grande partie) et la RSS du Tadjikistan.

L’Émirat était petit, il ne comprenait que 2 villes ;
Boukhara et Samarcande
donc la cour de l’Émir de Boukhara devait être très restreinte
aussi les armes de cour de l’Émirat de Boukhara sont-elles excessivement rares,
je vais vous présenter, un petit poignard de cour,
un « Pich-Qàbz ».on ne peut plus complet,
en voici la description
- une poche/étui en peau d’agneau, garnie de franges,
ce qui m’a interpellé car ressemblant plus à article de facture des Indiens Nord-Américains,
- les cordons, garnis de clochettes en argent et
à pompons, m’ont aidé à identifier l’origine, lorsque j’ai découvert sur une peinture à l’huile du XIXè,
un Musulman dont Fusil Ottoman dit ''TUFEK'' était décoré de ces même cordons  avec des clochettes/pompons similaires
- le poignard est contenu dans un fourreau, avec une large chape, et bouterolle en argent, juste une courte partie centrale est recouverte d’un cuir noir
- la chape à l’embouchure du fourreau, présente un décor de petites turquoises,
de même qu'à jonction (en argent), de la lame au manche, ces turquoises sont « la marque de Boukhara »
- le manche est constitué de plaquettes en nacre, et toute la monture est en argent
- la lame, est faite dans très bel acier « indo-persan » montrant  un damassage de très haute qualité (Johar)

pour être honnête, je n’ai pas acquis ce petit bijou au cours de mes pérégrinations,
mais beaucoup plus prosaïquement aux enchères aux USA … par internet










les 3 dernières tofs, pour expliciter ce qu'est une lame en acier "Johar"
provenant, sans aucun doute de forges Perses ou indiennes

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Dom

"Poignard des Balkans" - Empire Ottoman XIXè siècle

voici un poignard Ottoman, peut-être des Balkans
fourreau et poignée en tôle, le tout agrémenter d'un décor
de pastilles en argent
la lame est forte, sans gouttière, ni arête centrale,
elle est datée 1278 (Hégire) donc 1861 calendrier Grégorien
ce qui semble cohérent, avec l'allure générale de l'arme
état, très moyen  8)







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Dom

"KARD" Empire Ottoman - XVII/XVIIIè siècle

c'est une arme de défense, sérieusement létale, si entre de bonnes mains   
fourreau en cuir, avec petite bouterolle en cuivre, et couture en fils de cuivre
attaché à la chape, un anneau de suspension, le tout en cuivre
la poignée, est en corne brune, peut-être de bovin(?) je ne sais trop
la lame est en acier damassé (johar), le contraste n'est pas facile à photographier  
et pourtant, c'est ce qui est le coté attractif de ce beau couteau  







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Dom

"Jambiya de la Mecque" Kingdom Saudi Arabia  XXè siècle

une Jambiya, poignard arabe classique de style « de la Mecque»
avec le fourreau en «U». production XXè
ce style se propagea dans le centre-nord et des parties ouest de l'Arabie
tant le fourreau et la poignée sont en argent ... dit "Allemand", très très faible teneur  
le fourreau a quatre anneaux de chaque coté comme attaches sur la ceinture
qui se doit d'être large (± 5cm)
il est arrivé un accident à la lame
je ne sais quel sombre abruti, l'a massacrée comme cela ... enfin  





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Dom

Jambiya et Khanjar - Royaume d'Arabie Saoudite XXè siècle

- une "jambiya dite Wahabite"
- un "khanjar" ancien
- un "khanjar" récent, équipant les gardes royaux

"jambiya dite Wahabite"
la conception globale et la construction est de forme traditionnelle typique. XXè
la poignée est en bois sombre, décoré de feuilles d'argent, et
à l'arrière d'une bande décorative en laiton
le fourreau est constitué d'une âme en bois recouvert de feuilles d'argent, repoussé
la lame est de ± 6cm de large à la base longueur 40cm
Il y a un décor géométrique gravé au central des deux côtés
le cuir garnissant une petite partie du fourreau à l'avant,
et l'ensemble de l'arrière avait complètement disparu,
je l'ai restauré, avec de la peau d'agneau ... d'un vieux sac à main ...  





"khanjar" Saoudien ancien XIX/XXè (XIXè pour la lame)
l'identification de ce type de poignard est simple à établir,
le nombre d'anneaux en argent, indique l'origine ... ici, il est de sept (7 chiffre sacré...), donc Saoudien
- le fourreau est constitué d'une âme en bois, recouverte de feuillard en argent, décoré de filigrane
- les anneaux, situés en extérieur servent à l'attache sur la ceinture (± 6/8cm)
les autres sont pure décoration,
le petit losange en argent, relié par une attache articulée au fourreau,
a pour utilité, après être fixé à la ceinture de stabiliser l'arme, qui n'est pas légère
la poignée est en corne, peut-être rino(?) partiellement recouvert d'éléments en argent
la lame est intéressante, très certainement antérieure à la conception de l'arme
normalement les lames arabes, proviennent de forges yéménites,
sont caractérisées par leur forte largeur au talon, et d'avoir une côte au milieu, mais là
je la suppose d'être indienne, la lame est étroite, avec 2 gorges, entourant une côte centrale,
elle fut nickelée
le dos et une petite partie du devant du fourreau sont recouverts d'une velours qui fut vert
... il y a quelques années de cela






"khanjar" Saoudien récent XXè - équipant les gardes royaux
"khanjar" de facture récente, toutes les parties métalliques
sont plaquées en "tombak", alliage de cuivre doré au mercure
ce qui fait ressembler à l'or (sans en contenir)  
et surtout d'avoir une bonne résistance à l'oxydation ...
la lame est forgée, puis nickelée, production yéménite
tout dans la présentation, mais peu dans la qualité ethnique de l'arme  
néanmoins, un témoignage d'une époque




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Dom

"KHANJAR DES ÉMIRATS ARABES UNIS" - XXè siècle

un des poignards dont je suis le plus fier,
car j'ai réussi à en établir sa place dans cette société bédouine
je l'ai acquis, à Sharjah, l'un des trois Émirats, il y a de cela 30 ans ...
j'ai pu depuis peu lui faire faire une ceinture adéquate, et d'origine similaire
miracle de l'internet, qui permet ce type d'échanges commerciaux

j'ai pu identifier mon "khanjar" dans son style, son époque, sa qualité d'attribut social,
à l'aide d'une photo, représentant le précédent Président des Émirats
Sheikh Zayed ben Sultan El Hor Al Nahyane née en 1918 est décédé en 2004



description de mon "khanjar" des E.A.U.
- fourreau en "L" sur une âme en bois, recouvert de cuir, finement brodé en fils d'argent
- la chape, est en feuilles d'argent (tout ce qui est en argent est d'un titrage élevé)
- la fixation à la ceinture est assurée par deux anneaux en argent, et des fils d'argent torsadés.
complété de deux autres en ligne pour le décor
- la lame de bon acier avec une nervure centrale marquée, forgée au Yémen très certainement
- la poignée est en corne de rhino (j'en suis certain) avec un décor de plaques et de clous en argent

mon Khanjar n'avait pas de ceinture ... après quelques recherches, j'ai trouvé ... aux Émirats un artisan,
ayant conservé la technique de ces ceintures brodées avec des bandes argentées et montées avec des boutons d'argent






réellement, un ensemble de prestige

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Dom

«Marsh Arab» Irak fin XIXè début XXè siècle

la poignée est très typée dans sa sculpture,
elle est taillée dans de la corne de buffle
la lame forgée dans un très bon acier semble redoutable
profondément courbé, a une arête médiane bien marquée et de chaque côté
la pointe est effilée comme une aiguille
le fourreau est constitué d’une âme en bois recouverte de cuir gaufré
la bouterolle de l’une est en cuivre, l’autre très courte en aluminium






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Dom

"Poignard Kurde" Empire Ottoman XIX/XXè siècle

Pognard Kurde du XIXè ou début XXè siècle.
Il s'agit d'une dague typique de la région du Kurdistan,
qui est, de nos jours, le nord de l'Irak.
la poignée est d'une seule pièce en corne de buffle
lame de forge ancienne, avec une arête centrale,
forgée dans un très bon acier damasquiné (Johar)
provenant probablement des forges de Perse ou d’Indes
cette lame est à double tranchants
le fourreau est constitué d’une âme en bois recouvert de cuir gaufré
agrémenté d‘une toute petite bouterolle







si vous avez des questions sur les lames "damasquinée" (johar)
n'hésitez pas à poser des questions, je m'appuie sur une doc assez pointue
le prestige de ce type d'arme est évident, de nombreuses copies
trafiquées à l'acide, circulent depuis des siècles, et posent questions
les croisés au Moyen-Âge furent aussi éblouis par ces lames,
par leur flexibilité, leur tranchant et leur résistance, mais
les Indiens ont gardé très, très longtemps leurs secrets de fabrication
qui sont peu ou prou disparus, les essais contemporains de forge pour
refaire du "johar" s'avèrent très compliqués et pas totalement convainquant

pour résumer le "Al Johar", il s'agit de la  présence dans l'alliage métallique
dont la lame est faite de diverses quantités d'impuretés telles que;
-  le carbone, magnésium, silicium, soufre, phosphore, ou d'autres minéraux
peut aussi s'expliquer par des variations dans les techniques de transformation
des métaux et de chauffage utilisés lors de la fabrication.

le "Al Johar" n'est qu'une des formes de damasquinage,
qui sont bien plus nombreuses, mais je ferais de mon mieux pour vous renseigner

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Dom

Shibriya - Poignard des bédouins Jordaniens XXè siècle

deux exemples de poignards de Bédouins Jordaniens/Israéliens
connus localement comme "Shibriya" .  XXè siècle
Tous les hommes le portent et il est très populaire dans les tribus bédouines
qui résident en Jordanie, et en Israël.  
La lame est de 13cm, re-courbée et à double tranchant avec une pointe aiguë.  
La poignée ainsi que le fourreau sont souvent en métal blanc, ou aussi en laiton,
beaucoup sont décorés avec des pierres colorées .     
Longueur totale ± 25/30cm

En Jordanie, le "shibriya"
fait partie de la dotation des régiments méharistes de la « Légion Arabe »,
et de la « Police du Désert »

Celui en métal blanc est daté « 1963 »
Celui en laiton est daté « 1997 »,
les petits anneaux en haut du manche sont pour conjurer le mauvais œil …


 


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Dom

»Magdali», poignards Druzes du Golan - XIX/XXè siècle

Classique Jambiya manufacturée dans le village Druze de Majdal Shams (Tour du soleil),  
sur le plateau du Golan, la zone de conflit entre Israël et la Syrie.  
Lame courbe, avec dans le « ricasso » une dédicace en écriture arabe,
mais de langue Druze, peut-être « citation religieuse » (?) je n'ai pas trouvé la traduction
La poignée est fabriquée à partir de rondelles confectionnées de corne et d’os,
le tout décoré avec des inclusions rondes en corne et de corne de sabots colorés.
Il est facile de différencier, les Magdali des autres poignards dit "de Damas"
en plus des inscriptions dans le "ricasso",
les poignées sont très ovoïdes pour les 1er, et rondes chez les autres
le fourreau, est constitué d’une âme en bois, recouverte de feuille de laiton repoussée









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Dom

POIGNARDS SYRIENS - de type courant XXè siècle

collection de Jambiya syriennes, XXè siècle,
la lame coube à double tranchant, agrémentée de décoration des deux côtés,
dans les étoile gravées des couleurs, qui rappellent les couleurs nationales
la poignée est fabriquée à partir de couches de segments en lamelle de corne polie avec une mosaïque de conception géométrique complexe,
constituée de morceaux de ; corne, nacre, bois noircis, laiton, corail, ou matière organique colorées «corail»
le talon de pommeau est en laiton
fourreau d'origine est en laiton avec un décor en repoussé, sur une âme en bois
les dimensions sont en générales de 25 à 35 cm
parfois l’on peu en trouver une datée, ce qui reste l’exception







voici deux poignards, l'un d'eux a une attribution qui me parait évidente,
de par la date gravée sur la poignée "1923" ... (poignard le plus bas)
la date est à l'évidence "Grégorienne" mais écrite en chiffres ... indiens, utilisé par les Arabes
donc, le propriétaire n'est pas un Musulman, mais plutôt un Chrétien de rite Melkite, communauté
ayant la particularité, d'être de rite Catholique Romain, mais officiant en langue Arabe les offices religieux
et de tenir leurs registres religieux, toujours en Arabe, leur système généalogique est " agnatique"
le même que pour les Musulmans; ascendant ou descendant par les hommes.
Une généalogie est agnatique lorsqu'elle ne prend en compte que les hommes.








voici, ce qui a pu être un poignard pour un enfant ...
longueur totale 20 cm - poignée 8 cm - lame 9 cm




une paire de poignards, seule particularité, ils sont de courbe inversée
ils ont peut-être étaient mise en oeuvre pour une panoplie, mais j'en doute
la qualité n'est en rien moindre des autres de bonne facture, donc ...
peut-être pour quelqu'un qui voulait afficher sa puissance à sa ceinture  







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Dom

Coutelas de vénerie avec une lame à la Cassaignard ou Cassagnard XVIIIème siècle

voici une lame de sabre, qui fut cassée et transformée en coutelas de vènerie ,
je pense que c’était il y a longtemps, a en juger par la fabrication du fourreau
la lame à l’évidence est du XVIIIè, elle devait être bleuie, au temps de sa splendeur
elle présente des décorations qui étaient dorées comme l’atteste des traces de part en part
ces décorations sans aucun doute sont attribuables au fourbisseur Français,
"Cassaignard ou Cassagnard – Fourbisseur du Roy"
malheureusement, je n’ai pas trouvé de signature, mais c'est un vrai catalogue
tout le répertoire de gravures (de grande qualité), attribué à ce fourbisseur se retrouve sur la lame
- entrelacs
- trophée d’armes des 2 cotés de la lame
- tête de Turc
- étoiles à la Cassaignard à 6 traits
-  croissant de lune
- lettrages et signes cabalistiques des 2 cotés de la lame

la poignée, semble être en ébène avec des boutons en argent
à l’évidence, il n’y eu jamais de garde de mise en place

je l’avais acquis, abusé par la «tête de turc», après réception
je l’ai étudié, pour connaître son histoire
la « classe » de cette lame est indéniable, même si amputée malheureusement








ce post clos ... provisoirement la présentation de mes divers poignards
d'origine (presque tous) du Monde Islamique
je dis provisoirement, car ... lors de nouvelle(s) acquisition(s),
je viendrais ici compléter ...   

maintenant, je vais ouvrir le chapitre des sabres et épées
ce sera moindre, que ce que je vous ai déjà montré  

à +

Dom

domayeux a écrit:

[b][u]


Le post clos ... provisoirement la présentation de mes divers poignards
d'origine (presque tous) du Monde Islamique
je dis provisoirement, car ... lors de nouvelle(s) acquisition(s),
 : 
Dom

BONSOIR

Le POST est intéressant   

La diversité fabuleuse et enrichissante   

Bonsoir
merci du compliment,
j'espère captiver encore votre attention, avec la série sur les épées et sabres

à +

Dom

"Shamshir" Syrie XXè siècle

sabre (shamshir) dit de "représentation", càd, porté lors de manifestations officielles
bien que relativement lourd, ce n'est pas une arme de combat
l'ensemble hors la lame, est travaillé en filigrane
la lame, je pense forgée est nickelée,
sur une de ses faces, un poème en langue Arabe , à la gloire, et l'utilité du sabre
il est "doré" sur son ensemble, "plaqué or"(?) je ne sais, peut-être un genre de "tombak"

depuis 25 ans qu'il est avec moi, il ne s'est jamais oxydé, juste un peu altéré
je l'ai acheté, à une foire commerciale syrienne, à Tripoli de Libye, où j'étais expatrié





à +

Dom

domayeux a écrit:

KARD du KURDISTAN XIXè siècle

gros poignard acheté à Ispahan (Iran) à un collectionneur,
le fourreau n'est pas d'origine, même si il est assez ancien,
de même que l'extrémité "bulbeuse" de la lame, qui est un ajout
dont la vocation est de pouvoir "percer" les côtes de maille
qui furent utilisées dans ces contrées jusqu'au début du XXè

une planche donne l'aspect original de l'arme, et de son foureau
(source "Islamic Weapons - Maghrib to Mogul" de Antony C. Turri)

Bonjour,
Originale ce dard rajouté à la pointe, vous avez d'autres exemples ? C'est rajouts apparaissent à partir de quand ?

Cathelineau a écrit:

domayeux a écrit:

KARD du KURDISTAN XIXè siècle

gros poignard acheté à Ispahan (Iran) à un collectionneur,
...snip...

Bonjour,
Originale ce dard rajouté à la pointe, vous avez d'autres exemples ? C'est rajouts apparaissent à partir de quand ?

Bonjour
parfois ce n'était pas des rajouts, mais partie intégrante de la lame au moment de la forge de celle-ci
voici un exemplaire du XIXè siècle

Ce couteau est un Pesh-kabz,
un membre de la famille des Karud et c'est un couteau Khybar,
avec une lame recourbée.
Toute la famille de ces dagues est commun à l'Inde, de la Perse
ainsi que dans plusieurs pays d'Asie centrale.
La lame est de 25cm de long,
lourd, avec un dos en "T" prononcé,
renforcé d'une pointe de perforation d'armure épaisse.
Il est forgée à partir wootz (Damas) en acier
(traduction de l'Anglais)
il faudrait chercher plus avant, car dès la multiplication des cotte de maille,
il est bien certain qu'il fut cherché comment passer au travers
la cotte de maille remonte à l'antiquité Pharaonique (théoriquement)
mais plus généralisé à l'époque Romaine, puis au Haut Moyen Âge
les croisades, fut un échange très important de type d'armement, et de techniques
je n'ai pas plus d'éléments actuellement

à +

Dom

« SAÏF » - Épée arabe – Royaume Arabie Saoudite XXè siècle

le mot Saif en arabe est un nom général pour un sabre courbe,
ces épées sont caractérisées par une lame relativement courte et large,
fréquemment, poignée d'argent et fourreau pourvu d’une chape et d’une bouterolle en argent,
« en suite » avec le décor de la poignée
la poignée a une forme très distincte,
probablement un développement de la poignée de l'épée « Nimcha » (Maroc) ou dans l'autre sens.
divers lame ont été employées, allant des marchés Persans aux lames militaires européennes.
ici, c’est une lame afghane (voir plus bas le pourquoi, de ma certitude), portant la marque du forgeron
ces épées sont fréquentes dans la péninsule arabique, plus dans ses régions du sud.

pour la petite histoire, et par honnêteté intellectuelle, cette arme est composite …
- dans les années 78/80, j’ai acheté au souk yéménite de Djedda (K.S.A.),
la poignée en argent, qui n’est pas du « plaqué »,
mes moyens financiers, à l’époque, ne me permettaient pas de pouvoir acheter le sabre complet
- plus tard, j’ai trouvé en France, un sabre dont la lame me semblait bonne,
à l’époque je ne connaissais pas son origine (en fait; Afghan),
j’ai démonté proprement la poignée, puis, j’ai fixé à la résine cette lame avec la poignée en argent
- en 2009, j’ai pris avec moi, ce sabre, espérant trouver à Damas (Syrie)
des artisans susceptibles de me confectionner un fourreau adéquate, ce fut fait
- le fourreau a été confectionné pourvu d’une chape et d’une bouterolle, d'une bague et 3 anneaux de bélière,
le tout en très bon argent, « en suite » avec le décor de la poignée, seul regret,
il n’y a pas de couture métallique pour tendre la basane du fourreau,
- néanmoins, le résultat est quand même une réussite … à mon point de vue,
surtout pour un investissement total très raisonnable






à +

Dom