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 Le service IIIb et ensuite suivant les autres en arrivant à l'Abwehr.

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Thème de collection : 2ème guerre mondiale
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MessageSujet: Le service IIIb et ensuite suivant les autres en arrivant à l'Abwehr.   Le service IIIb et ensuite suivant les autres en arrivant à l'Abwehr. EmptyJeu 18 Juil 2024 - 13:45

Bonjour, he ben oui, celà sera une très longue histoire à vous raconté.
10 ans est déjà long, mais moi, adorant connaitre l'histoire de l'histoire, soit la préhistoire sur le comment, et le qui, et le quoi. donc ici il vas falloir remonté le temps, mais réellement le remonté, le remonté jusqu'à l'âge de néendertal non tout de même pas, mais du temps de la première guerre mondiale oui.

Et autant le service de l'Abwehr comme son ancêtre le Service IIIb, soit le service de Renseignement, autant que les unités Zbv, qui était par la suite sous les ordres de l'Abwehr, aucun d'entre eux, ne furent inquiété devant le Tribunal de Nuremberg.
Skorzeny, et même le dernier chef?. Mais attendez, lui en premier lieu il na pas fait partie de l'armée Régulière, mais il avait un grade de chez les S.S. Et il était aussi arrivé au bâtiment du RSHA (Reich Sicherheit Haupt Amt), ou furent entre autre les gradés du service de la Gestapo, du S.D. etc..
Donc à lui, ont aurais pu lui posé des questions, pour les reproches d'avoir violé les droits de certains victimes civiles, lorsque il était à son poste au sain du RSHA. de toute façon après juillet 1944, la Zbv-800 n'existait plus, mais ou des anciens de la Division, ont rejoint Skorzeny, ça oui.....

Donc comme vous allez le comprendre, parce que moi, je suis aussi un aventurier, qui dans l'histoire, recherche a ouvrir la boite à pandore, pour y savoir si les technique de l'ancien garde, ont changé en mieux, ou si ils ont aussi tout changé et que cela n'avait plus fonctionné.
Le service IIIb et ensuite suivant les autres en arrivant à l'Abwehr. Wnd_we10

Donc ont vas commencé avec lui, puisque en 1945, c'était en plus les Russes à Berlin, qui avait mis les mains sur ses écrits, et que après l'avoir trouvé, lui ont posé plein de question.
Soit le Oberst Nicolai.
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MessageSujet: Re: Le service IIIb et ensuite suivant les autres en arrivant à l'Abwehr.   Le service IIIb et ensuite suivant les autres en arrivant à l'Abwehr. EmptyJeu 18 Juil 2024 - 15:28

Bien commençons donc par le commencement :

Oberstleutnant Walter Nicolai.

Militärische Nachrichtendienst Abteilung III b (Service IIIb du Renseignement Militaire)
Le département IIIb était le département de l'état-major chargé du renseignement, de la presse, de la propagande et de la défense contre les activités d'espionnage ennemies.
Son chef pendant toute la guerre était le lieutenant-colonel Walter Nicolai. Il parlait couramment le russe. Nicolai était considéré comme ultra-conservateur et monarchiste.
• Walter Nicolai est né le 1er août 1873 à Braunschweig, fils d'un capitaine prussien et d'une fille de fermier.
• Il entra dans le régiment d'infanterie n° 82 en tant que sous-lieutenant le 22 mars 1893 après avoir obtenu son diplôme du corps de cadets.Il fut brièvement attaché au bataillon de pionniers n°10 du 1er au 30 juin 1896.
• Sert comme adjudant du 3e bataillon de son régiment du 1er octobre 1897 au 30 septembre 1900.
• Il fréquente l'Académie de guerre du 1er octobre 1900 au 21 juillet 1903 après avoir été promu Oberleutnant le 22 avril 1902.
• Du 1er avril 1904 au 30 juin 1906, il fut affecté à l'état-major général et le 1er juillet fut détaché au quartier général du Ier corps d'armée à Königsberg en Prusse orientale avec la section III b, (le service de renseignement militaire de Prusse). Après deux ans de service, il prend la tête de ce département, qui contribue entre autres à l'élucidation de l'affaire d'espionnage autrichienne Redl.
• Il fut promu Hauptmann (Capitaine)le 11 septembre 1907 et resta à Königsberg jusqu'à sa nomination comme commandant de compagnie du Infanterie-Regiment Nr. 71 le 22 mars 1910.
• Son brevet d’officier était antidaté au 20 mars 1906 lors de son transfert à I.R. 71.
• Il est transféré à l'état-major le 20 juillet 1912 et promu major le 1er octobre 1912.
• Il dirigea le département IIIb tout au long de la guerre et fut promu Oberstleutnant le 27 janvier 1918.
• 1918 octobre. O ‘Rahilly écrivit ce que O'Toole m'a ensuite raconté comment, quelques mois auparavant, il avait suivi une formation approfondie en matière d'explosifs sous la direction du major Nicholai dans la Bamberger Strasse (rue ou route), afin qu'avec des substances ordinaires utilisées dans presque tous les foyers, nous soyons capables de fabriquer des explosifs puissants. , et par le mélange judicieux d'autres substances simples, telles que le sucre, la craie, etc., il pouvait fabriquer un mélange très inflammable à usage incendiaire.
• Plusieurs anciens amants de Mata Hari occupaient des postes importants dans la hiérarchie militaire et diplomatique française. En raison de ses relations, le colonel Walter Nicolai, chef du service de renseignement de l'état-major allemand (section 3B), considérait Mata Hari comme un agent potentiellement excellent. Nicolai l'a interviewée personnellement à Cologne, mais a été plutôt déconcerté lorsqu'elle a tenté de le séduire. Malgré cela, il chargea Mata Hari de recueillir des informations auprès de ses amis et amants haut placés à Paris. Messimy devait être la cible privilégiée. Nicolai a donné à Mata Hari le nom de code supplémentaire « Beauté ».
• Nicolai était à l’origine de la fondation du Parti de la Patrie, chauvin et réactionnaire. Il fait de la propagande contre les politiciens modérés et de gauche. Il a mobilisé une « indignation populaire » nationaliste lorsque le Reichstag a osé discuter d'un accord de paix. Lors de conférences de presse, il a appelé les journalistes à soutenir l'effort de guerre allemand. Bientôt, Nicolai fut considérée comme le « père du mensonge ». Il prit sa retraite après la guerre en 1919 en congé de jardinage en attendant sa retraite officielle le 27 février 1920.
• 1921 - 1924 Chef de groupe du Sondergruppe R (Russie) Dans les documents soviétiques, on l'appelait le "Vogru" (c'est-à-dire un groupe militaire.) , ce qui expliquerait l'intérêt russe pour lui.
• En 1926, Atatürk avait ordonné la création d’une organisation de renseignement moderne répondant aux mêmes normes que celles des pays développés. Le colonel Oberst Walter Nikolai, un officier d'origine polonaise qui avait dirigé les activités de renseignement de l'Allemagne pendant la Première Guerre mondiale, fut appelé à accomplir cette tâche et arriva fin janvier 1926 à Ankara. Avec la participation des cadres formés dans les pays européens et sous l'ordre officiel (6 janvier 1927) du maréchal Fevzi Cakmak, chef d'état-major général, la première organisation de renseignement de la République de Turquie a été créée.
• À l'époque du national-socialisme, il faisait partie du comité consultatif d'experts de l'Institut national pour l'histoire de la nouvelle Allemagne.
• et a été arrêté par la police secrète russe à son domicile de Nordhausen en 1945, emmené à Moscou et contre-interrogé par les services secrets soviétiques. Ils pensaient qu'il devait avoir quelque chose à voir avec les renseignements allemands pendant la Seconde Guerre mondiale.
• est décédé à Moscou le 4 mai 1947 à l'hôpital Butyrka. Son corps a été incinéré et enterré au cimetière Don de Moscou dans une fosse commune.
• En 1999, il a été disculpé de toutes les charges retenues contre lui par le parquet militaire russe.

Walter Nicolai, et ses papiers arrivèrent également à Moscou en 1945, en tant que butin de guerre. Accessibles depuis le début des années 1990, ces articles n’ont pas été sérieusement examinés depuis leur première publication. Ils consistent essentiellement en une compilation en plusieurs volumes d'extraits des journaux de guerre de Nicolai et de ses lettres de guerre à sa femme, entrecoupés de remarques interprétatives ultérieures. Malgré les problèmes méthodologiques d'une telle compilation, les articles fournissent un aperçu intéressant du travail de l'IIIb et de l'Oberste Heeresleitung (OHL, le commandement suprême de l'armée, Par la suite = OKH). La plupart des efforts du Département IIIb avant la guerre étaient dirigés vers la France, tandis que les renseignements sur la Russie restaient principalement entre les mains de l’attaché militaire allemand à Moscou. Les renseignements sur la Grande-Bretagne relevaient de la responsabilité des renseignements navals allemands, il semble donc que l'Amérique latine et d'autres régions d'outre-mer seraient également tombées sous la responsabilité de la marine. Cependant, les instructions de Berlin de juillet 1914 à son ambassadeur aux États-Unis, Johann von Bernstorff, a placé l’hémisphère occidental sous la responsabilité de la Division IIIb. Lorsque la guerre éclata, le major Nicolai supervisait « environ 90 officiers et fonctionnaires militaires » dans la « branche arrière de l’IIIb » à Berlin, qui avait à la fois des fonctions de renseignement et de contre-espionnage. Ils connurent évidemment quelques premiers succès car Nicolai fut décoré de la Croix de fer de deuxième classe en novembre 1914. Il devint le confident du nouveau chef d'état-major, le général Erich von Falkenhayn et appuya le désir de von Falkenhayn de concentrer toutes les forces possibles sur le front occidental après Échec du plan Schlieffen à l'automne 1914. Au cours de l'année 1915, le bureau du renseignement militaire allemand à Berlin a subi une réorganisation qui a fait passer le département IIIb d'une sous-division à une division indépendante. Le major Nicolai a écrit que ce changement n'était qu'une simple formalité pour refléter le statut indépendant que son organisation avait acquis depuis le début de la guerre et qu'il recevait déjà la solde d'un commandant de régiment, comme il convient dans de tels cas.

Sir Roger Casement
Un article de Pöhlmann German Intelligence at War, 1914-1918. du Journal of Intelligence History Winter 2005 donne un très bon aperçu du Département IIIb. Il indique que la police militaire secrète (Geheime Feldpolizei) agissait comme bras exécutif pour le travail de contre-espionnage dans les territoires occupés pour IIIb. Cela signifierait que l'unité de Nicolai n'était pas une force de police (ou de police secrète) au sens institutionnel ou juridique. D'un autre côté, la censure était entre les mains des hommes de Nicolaï, légalement habilités à le faire. Je pense qu'ici la frontière devient floue...
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MessageSujet: Re: Le service IIIb et ensuite suivant les autres en arrivant à l'Abwehr.   Le service IIIb et ensuite suivant les autres en arrivant à l'Abwehr. EmptyJeu 18 Juil 2024 - 19:28

Oh la vache, il avait même écrit un livre :
Mais avant de passer au livre, encore sous wikipedia on peut trouver  une nouvelle fois sa biographie, mais celle ci est plus longue, donc ici ont vois bien que certain historien, ou du moins prétende être des historien, soit cache volontairement une partie de l’histoire, ou non pas fait toutes les recherches, en raison qu’ils était pressé de faire sortir le bouquin, et que ils publierons par la suite dans un prochain tome, la partie manquante :

La biographie
Il est né à Braunschweig dans la famille du capitaine de l'armée prussienne et fille d'un paysan. En 1893, il entre au Corps des cadets en tant que candidat pour les officiers. Sa carrière militaire commence dans le 2e régiment d'infanterie de Kurges no 82. De 1901 à 1904, il étudie à l'Académie militaire de l'état-major à Berlin. Peu avant la fin de ses études, il a également reçu l'ordre d'apprendre la langue russe, car il a dû partir en voyage d'affaires pour étudier l'expérience de la guerre russo-japonaise. Lorsque cela échoue, il est envoyé par le commandant de la compagnie au 3e régiment d'infanterie de Thuringe no 71 à Erfurt. Il parlait couramment le russe, ainsi que l'anglais, le français et le japonais. Nikolai a été décrit comme un ultra-conservateur, loyal au Kaiser, un officier apolitique qui représentait néanmoins le corps [1]de l'officier politisé de l'empire.
Lorsque, au printemps 1906, Nikolai a été promu aux grade de capitaines, il était déjà clair qu'il serait envoyé en Prusse-Est. Depuis qu'il a eu une carrière dans les services de renseignement militaire de l'état-major, avant de prendre son poste à Koenigsberg, en 1905, il commence délibérément un voyage en Russie pour se familiariser avec les caractéristiques et les humeurs locales des Russes. À son retour à l'été 1906, il prend le poste d'officier de renseignement (BW) du corps d'armée. Sa tâche était de découvrir et de supprimer l'espionnage des Russes le long de la frontière avec la Prusse-Orientale et de créer la structure nécessaire à cette fin.
Nicolai a transformé le point de renseignement de Koenigsberg en un siège de coordination régionale pour le renseignement et le contre-espionnage contre la Russie. Entre-temps, l'état-major de Berlin est de plus en plus conscient de la nécessité de renforcer la lutte contre les activités de plus en plus actives des services de renseignement français et russes. En 1913, à l'initiative d'Erich Ludendorf, le budget annuel pour les renseignements a été augmenté de 300 000. jusqu'à 450 000. RM
En 1912, Nicolai retourne à Berlin, après avoir récemment fait un voyage d'introduction en France. En mars 1913, il est nommé chef du Département IIIb de l'état-major. Dans un premier temps, on a supposé qu'il resterait à ce poste pendant deux ans. Mais les événements se sont développés différemment. Les actions du renseignement militaire ont été principalement dirigées contre les activités d'espionnage par les adversaires probables de l'Allemagne, c'est-à-dire la France et la Russie. Peu avant le déclenchement de la Première Guerre mondiale, l'Angleterre leur a été ajoutée, et alors qu'ils entraient dans la guerre, l'Italie et les États-Unis. En quelques années d'avant la guerre, le nombre de personnes arrêtées et le nombre de personnes condamnées par les tribunaux allemands pour espionnage ont augmenté de plus de 250%. Parmi ceux-ci, 74 personnes ont agi pour la mission de la France et 35 personnes au nom de la Russie.
En novembre 1918, après la signature du traité de Compiennes, Nikolai démissionne avec le grade de colonel. Dans les années suivantes, il soutient son successeur, le major Friedrich Gempp, qui, en vertu du traité de Versailles du 28 juin 1919, doit organiser le travail du renseignement militaire avec un camouflage complet. En 1920, il publie un livre dans « L'exortion, la presse et l'état d'esprit public dans la guerre mondiale », et en 1923 - "Forces secrètes: L'espionnage international et la lutte contre lui pendant la guerre mondiale et maintenant", dans lequel tout le mécanisme des opérations secrètes de l'Allemagne de 1914 à 1918.

Pendant la période du national-socialisme en Allemagne, il a travaillé en tant que membre de la commission d'experts de l'Institut impérial pour l'étude de l'histoire de la Nouvelle Allemagne. Cependant, dans son livre "The Total Espionage", publié en 1941 à New York, le journaliste allemand Curt Ries  fait valoir que ce travail n'était qu'une formalité :

Pendant ce temps, Nikolai prend temporairement le toile de fond. Pour induire en erreur les observateurs étrangers, Hitler le nomme à la tête de l'Institut pour l'histoire de la Nouvelle Allemagne et lui ordonna de revenir sur l'histoire de la Première Guerre mondiale, conformément aux vues des hitlériens. Bien sûr, cette nomination n'était qu'une astuce. Nikolai n'allait pas être historien. Au lieu de cela, il a commencé l'organisation secrète d'un nouveau renseignement militaire. Pendant plusieurs années, le nom de Nicolas n'a été mentionné nulle part et n'est même pas entré dans les annuaires de l'armée. Cependant, dès que la Seconde Guerre mondiale a commencé et, par conséquent, dès que le Troisième Empire a jeté toutes les précautions contre le monde extérieur, le colonel Nicolai a soudainement refait surface et est à nouveau officiellement nommé chef du renseignement de l'armée.
Après la fin de la Seconde Guerre mondiale en 1945, il reste volontairement sur le territoire occupé par les troupes soviétiques. Nikolai a été emmené d'Allemagne à Moscou, où il a été soumis à un interrogatoire minutieux. Il a été installé à la datcha spéciale de NKGB - MGB à Silver Bor, avec Friedrich Gempp (Lui aussi un ancien de l'abwehr). Il a travaillé sur des mémoires et des notes analytiques sur les instructions personnelles I. V. Stalin. L'accès à ces notes à cette date est fermé, on ne sait pas avec certitude s'ils se trouvent dans les archives du CSF (FSB actuelle = Service de renseignement) ou dans les archives d'État de la Fédération de Russie. En février 1947, il subit un accident vasculaire cérébral. Il meurt le 4 mai 1947 à Moscou. Les restes sont incinérés et enterrés dans le cimetière du Nouveau Don dans une fosse commune. En 1999, par la décision des organes judiciaires russes, Walter Nikolai a été réhabilité.
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MessageSujet: Re: Le service IIIb et ensuite suivant les autres en arrivant à l'Abwehr.   Le service IIIb et ensuite suivant les autres en arrivant à l'Abwehr. EmptyJeu 18 Juil 2024 - 21:10

oh ben mince, là on comprend vite sa vision, et que il as bien suivit ses cours à l'école militaire.

Citation :
Nicolai W. Geheime Mächte. Internationale Spionage und ihre Bekämpfung im Weltkrieg und Heute, Leipzig, 1923.

I. Développement historique

L'origine de l'espionnage est militaire. Une bonne connaissance, complétée par l'espionnage de l'ennemi, était toujours et partout un moyen auxiliaire nécessaire de la lutte militaire, car l'ignorance ou une idée erronée de ce qui se passait avec l'ennemi ou de ses intentions menaçait de surprises et, par conséquent, de perte. d'une bataille, dont dépend le sort de l'État et du peuple. Pour un service de renseignement aussi primitif, il suffisait d'avoir quelques hommes courageux, sur lesquels on pouvait compter sur la ruse et la fiabilité, qui étaient tentés, pour la plupart, par de grosses récompenses monétaires, et de qui, après avoir accompli la tâche, on s'en débarrassait volontairement afin de cacher le fait que la gloire du succès militaire reposait sur le succès de la ruse ou de la trahison. Ainsi, Napoléon Ier, grâce aux services du célèbre espion Schulmeister, occupa rapidement et sans effusion de sang la forteresse d'Ulm. Mais déjà ce premier des espions célèbres des temps modernes éprouvait toute l'ingratitude de son métier. Élevé pour ses services au Corse de passeur bavarois à président de la police de Vienne et propriétaire d'un château à Neudorf près de Strasbourg, il meurt dans le plus grand besoin. Sa tombe se trouve au cimetière Saint-Urban de la ville Allemande de Strasbourg, qui fut traîtreusement remis à Louis XIV.

(Aujourd’hui le Neudorf c’est un quartier intégrant la ville de Strasbourg. Et il ne faut pas oublier, que mon Alsace à de multiple reprise a été jeté entre les mains autant Romain, Allemands, Suédois(1630-1680 pour chasser en tant qu’allier du roi de France les seigneurs, et Monarques Allemands de nos terres) et même Mulhouse a fait partie des terres Suisses jusqu’en 1780 «évêché de Bâle »).

Mais seuls des États politiquement faibles ou jeunes pourraient se limiter aux services de renseignement en temps de guerre ou se contenter du seul renseignement militaire. Déjà pendant les guerres de Louis XIV et l’époque napoléonienne, le renseignement s’est infiltré dans la sphère politique : l’espionnage a fait son nid dans les bureaux secrets de la diplomatie, et le renseignement secret est devenu partie intégrante de la politique.

II. Se préparer à la guerre
Après avoir suivi pendant trois ans les cours de l'académie militaire, en 1904, je fus envoyé au Grand Etat-Major. Dans une école militaire supérieure, j'ai étudié la langue Russe et écouté, outre des cours de sciences militaires, des cours sur la géographie des pays lointains, sur l'histoire des siècles passés, sur le droit étatique et international, mais je n'ai rien entendu sur les fondements de notre siècle, sur la politique moderne. Ils ne l'ont pas découvert pour nous, les officiers destinés à poursuivre le travail de l'état-major, même les relations entre les pays de l'ère Bismarck, n'ont eu aucune influence sur notre attitude face aux questions de politique intérieure, n'ont pas attiré notre attention sur Les concurrents politiques ou économiques de l'Allemagne. Nous étions des soldats et rien d'autre. Nous nous sentions appelés à accomplir, comme nos grands modèles militaires, notre devoir à un moment dont nous soupçonnions seulement la venue. Notre regard était tourné principalement vers le passé, seulement militairement vers le présent, et nullement vers l'avenir. Les armées entourant l’Allemagne, y compris celles de la Triple Alliance, [62] n’étaient qu’une matière secondaire d’enseignement. La France était l'ennemi. Nous ne sommes pas encore habitués à l’hostilité de la Russie. L’Angleterre et l’Amérique étaient considérées comme des puissances maritimes. Parfois, ils parlaient de l’essence d’une guerre sur deux fronts, mais jamais d’une guerre mondiale.
Ma première mission à l'état-major était un relevé topographique d'une zone de la vallée de la Vistule, près de la forteresse de Graudenz. Après avoir passé des mois en communication étroite avec le pays et avec la population de la région frontalière orientale de l'Allemagne, j'ai appris l'inquiétude que les phénomènes suspects de l'espionnage Russe constant inspiraient à la population et la lutte acharnée que menaient les Polonais pour avancer dans le pays. Pays Allemand par achat et règlement, en y dépensant des sommes importantes. Lorsque, dans l'exercice de mes fonctions officielles, j'ai dû à plusieurs reprises entrer en relation avec des résidents polonais, ces derniers, excités par les instigateurs, traitaient l'officier prussien avec froideur et presque hostilement.
En Extrême-Orient, le Japon en plein essor rivalisait avec la Russie pour l’hégémonie sur le continent asiatique. Loin de leur professeur d’Allemand, l’armée japonaise est victorieuse de l’armée Russe. Ces personnes déterminées appliquèrent les principes stratégiques et tactiques Allemands ainsi que les dernières avancées de la technologie militaire ; ils furent d’abord testés par deux grandes puissances militaires. L'état-major Allemand a décidé d'envoyer des officiers au Japon pour y étudier l'expérience militaire de l'armée japonaise. Je faisais partie des officiers choisis pour étudier le japonais. Après un an et demi de travail dans un séminaire oriental et de cours particuliers avec les Japonais, qui étaient nombreux en Allemagne malgré la guerre, nous arrivâmes au point où nous avions suffisamment étudié la langue japonaise. Entourés de l'envie de nos camarades, trois d'entre nous se sont enrôlés dans l'armée japonaise. Leur tâche s’est ensuite révélée peu enviable. Ils ne reçurent pas un accueil particulièrement cordial dans le corps des officiers japonais et, contrairement à la façon dont les officiers japonais étaient reçus auparavant en Allemagne, ils n'étaient pas [63] autorisés à faire réellement connaissance.
En tant que seul officier marié du cours de japonais, j'ai reçu un jour un bref avis m'informant que mon affectation au Japon n'aurait pas lieu et que je devais arrêter d'étudier la langue. Cette année et demie de dur labeur fut un coup dur, même pour l'officier prussien altruiste. Mon chef de section, le colonel von Lauenstein, ancien attaché militaire à Saint-Pétersbourg, me consolait avec la nouvelle mission qui m'était confiée. Il y avait un besoin de renseignement contre la Russie qui, immédiatement après la guerre perdue avec le Japon, dirigeait ses préparatifs armés contre l'Allemagne. En tant que premier officier formé à l'état-major, je devais être affecté dans une région militaire de l'Est et tenter d'y organiser le renseignement et le contre-espionnage contre la Russie.
Durant l'été 1906, je me rendis à Königsberg. Avant de commencer à travailler, j'ai entrepris un voyage en Russie, encore sous l'influence de la révolution de 1905, afin de faire connaissance avec le pays et les gens que je n'avais pas encore vus, sans cette connaissance ma tâche me semblait insoluble. Je n'avais aucune raison de cacher mon grade d'officier Allemand en Russie. Mais à cause de cela, j’ai répandu partout l’impression que j’étais arrivé en Russie dans le but de faire du renseignement militaire. Durant mon séjour dans les forteresses, j'étais sous surveillance. Dans une grande ville, ils ont été assez surpris par mon séjour là-bas, car la ville n'était pas du tout une forteresse. L'un des hauts fonctionnaires, à qui j'ai transmis les salutations de ses proches vivant en Allemagne, m'a immédiatement pris à part et m'a demandé ce que j'aimerais savoir. Les officiers que j'ai rencontrés ont exprimé leur inquiétude quant à mon sort. Partout en Russie, il semblait évident qu'un officier qui se rendait à l'étranger était uniquement là pour espionner. J'ai reçu une explication à ce sujet à mon retour de Russie, lorsque j'ai commencé ma tâche d'organiser la lutte contre l'espionnage Russe en Prusse orientale [64] et que je l'ai progressivement révélée de plus en plus.
Avant la guerre Russo-Japonaise, l’espionnage Russe contre l’Allemagne, longtemps amie, était peu actif. Cependant, pendant cette guerre, ses activités s'intensifièrent par crainte de l'hostilité de l'Allemagne. Cette crainte était politiquement soutenue par la France et rapprochait les renseignements Russes des Français. La restauration de l'armée Russe sur instructions françaises et avec l'aide de l'argent Français a finalement subordonné les renseignements Russes à l'influence de l'espionnage Français, qui travaillait depuis longtemps continuellement contre l'Allemagne, et lui a donné l'occasion de se familiariser avec toute l'expérience de l'armée Russe. Et en dernier. L’État Russe, autocratique, policier et bureaucratique, s’est montré plus attentif à cette nouvelle tâche qui lui était assignée qu’à toute autre chose. À cela s’ajoutait le fait que les fonds fournis par la France pour l’armement constituaient le soutien le plus important à l’espionnage. Les sommes promises aux espions et aux traîtres à l’État étaient extrêmement importantes par rapport à la situation dans une Allemagne économe. Mais le plus souvent, tout se limitait à des promesses. Les salariés Russes recevaient en réalité, pour la plupart, un maigre salaire.
La plupart des fonds ont été absorbés par leur propre organisation dans le pays et à l'étranger. L'une des conséquences de sa grande taille a été le manque de leadership et de supervision, ce qui a contribué à la corruption des fonctionnaires de la police Russe et des officiers impliqués dans cette affaire. Les services secrets Russes ne doivent pas tant leurs succès à leurs propres qualités qu'au fait que l'apparition de l'espionnage à l'Est a surpris les autorités militaires et policières Allemandes, habituées jusqu'au début des années 1900 à ne traiter qu'avec les services secrets Français. siècle. En conséquence, la défense insuffisante de l'Allemagne apporta bientôt des succès notables à l'ennemi et l'incita à intensifier de plus en plus son activité.
La direction du renseignement était entre les mains du quartier général [65] de Saint-Pétersbourg. De là, les démarches à Berlin, à Vienne et à l'étranger en général se déroulaient en contact avec les attachés militaires et les consulats. Chaque district militaire situé à la frontière occidentale de la Russie disposait d'une section de renseignement composée de 6 à 10 officiers dirigés par un officier de l'état-major général. Les services de renseignement de Saint-Pétersbourg et de Vilna ont travaillé contre l'Allemagne, à Kiev contre l'Autriche, à Varsovie contre les deux pays. Ils ont « traité » le plus haut quartier général des troupes Allemandes et Austro-Hongroises stationnées dans la zone frontalière. En tant qu'intermédiaires, ils étaient subordonnés aux gardes-frontières et à la gendarmerie des frontières, qui étaient également responsables de petits travaux d'espionnage dans la bande frontalière en tant que théâtre présumé d'opérations militaires. La police secrète Russe, l'Okhrana, recrutait des agents dans toutes les capitales européennes, qu'elle envoyait aux attachés militaires pour les utiliser ultérieurement. Les attachés militaires travaillèrent également depuis l'Allemagne contre l'Autriche et trouvèrent pour ce travail un terrain fertile dans les contradictions nationales.
La population frontalière Allemande a été corrompue par la contrebande et l’argent des services secrets Russes. Les organes de ce dernier pénétrèrent profondément en Allemagne avec une impudeur indescriptible. Le véritable dirigeant de la bande frontalière Allemande était l’agent des frontières Russe. Le chef de la gendarmerie des frontières de Verzhbolovo, le colonel Myasoedov, a travaillé avec beaucoup de succès. Le fait qu'il était chaque année pendant la chasse l'hôte de l'empereur Allemand à Rominty ne le gênait pas dans ses activités, tout comme le fait que les attachés militaires étaient spécialement affectés à la personne de l'empereur Allemand ne le gênait guère. Au contraire, cela a même contribué à leurs activités, car cela les a entourés aux yeux des autorités Allemandes d'une aura difficile à combattre.
Toutes les autorités Allemandes exigeaient des preuves précises avant d'agir, même si elles auraient dû intervenir au moindre soupçon et fournir elles-mêmes ces preuves, ou au moins empêcher l'espionnage par une intervention opportune [66] . Les activités de la police Allemande ont également souffert du fait qu'elle souhaitait attraper et transporter des espions, mais ne se sentait pas obligée de bloquer le chemin des espions. Pour que l'espionnage ne remarque pas qu'ils étaient surveillés, tout a été fait sans publicité. Même s’il était encore possible de punir sévèrement de nombreux espions et traîtres, la préservation du secret restait imparfaite. Les renseignements ennemis ont été touchés, mais ils n’ont pas été prévenus.
L'audace des services d'espionnage Russes en Allemagne est allée jusqu'à exiger la protection de la police Allemande, tant des détectives qui les surveillaient au lieu de les prendre en charge que du public de plus en plus méfiant. Par conséquent, le sort du colonel Myasoedov mentionné ci-dessus n’a pas eu lieu sur le sol Allemand, mais seulement plus tard dans sa propre patrie. Pendant la guerre, il fut exécuté à Saint-Pétersbourg pour haute trahison en faveur de l'Allemagne. Ce verdict, comme bien d’autres, était erroné. Il n'a jamais fourni de services à l'Allemagne. Comme cela m'intéressait, j'ai essayé d'établir la raison de ce verdict. Le colonel aurait été victime de son amour pour les femmes, et l'accusation portée contre lui n'était qu'un prétexte particulièrement commode pendant la guerre pour éliminer le rival d'un autre personnage de haut rang.
Jusqu'en 1906, les services de renseignement Allemands s'opposèrent à ces renseignements Russes, qui disposaient d'un officier d'état-major à Berlin et de plusieurs officiers totalement inadaptés et inactifs à la frontière. Alors que les services de renseignement Russes disposaient de fonds presque illimités, le Reichstag Allemand ne fournissait à l'état-major que 300 000 dollars par an pour tous les services de renseignement et de contre-espionnage. Alors qu'en Russie toutes les autorités étaient au service des services de renseignement, les autorités Allemandes se méfiaient d'autant plus des aspirations de l'état-major Allemand que ces autorités étaient élevées ; Les institutions subordonnées au ministère des Affaires étrangères avaient même une attitude négative, puisque tant leur propre renseignement [67] que leur défense contre les renseignements étrangers étaient considérés comme préjudiciables aux « relations amicales » de l’Allemagne avec les autres pays.
Les conditions pour organiser le renseignement Allemand en Russie étaient, dans un premier temps, favorables. Parmi la population juive qui prédominait dans la zone frontalière Russe, on pouvait facilement trouver de nombreux éléments prêts à mener des missions d'espionnage et à servir d'intermédiaires dans les relations avec les fonctionnaires et officiers occupant des postes élevés. Le commerçant et prêteur d’argent juif jouait déjà un rôle fatal dans ces cercles. À cela s’ajoute l’influence négative de l’espionnage Russe étendu, à la suite de quoi il est entré dans le sang de la population frontalière ainsi que des fonctionnaires et officiers.
Ici, j'ai d'abord remarqué le préjudice que subit sa propre nation lorsque la population est utilisée à des fins d'espionnage sans plan ni système, et j'ai ensuite appris à comprendre pourquoi l'Angleterre et la France utilisaient principalement des étrangers neutres pour leur espionnage. Tandis que la Russie se corrompait elle-même, elle éloignait son peuple de ce poison et corrompait les peuples neutres et hostiles, notamment l’Autriche-Hongrie et l’Allemagne.
Si donc en Allemagne les autorités ne voulaient pas croire à l'espionnage et que la population vivait à l'arrière assez sereinement, n'ayant qu'une idée fantastique de l'espionnage, alors en Russie, ce dernier était une évidence et un quotidien pour les autorités et pour la population. Il serait cependant erroné de penser que les renseignements Allemands pourraient en tirer un bénéfice significatif. Elle n'avait pas les fonds que nous exigeaient les milieux Russes, qui voulaient non pas tant fournir des informations fiables à l'Allemagne et effectuer un travail dangereux pour eux-mêmes, mais gagner facilement de grosses sommes d'argent. De toute évidence, en Russie, l'espionnage était avant tout considéré comme une source d'argent, que l'argent soit tiré au service de la Russie ou contre elle.
Le Juif, en tant qu'espion en Russie, n'était pas familier avec les affaires militaires et ne pouvait donc pas travailler de manière indépendante. Et en tant qu'intermédiaire , il se faisait souvent escroquer sur ses gains par les Russes qu'il approchait dans un but de haute trahison. Il se tournait pour la plupart vers des personnes qu'il connaissait déjà pour leur frivolité et leur mode de vie joyeux et qui dépendaient de lui. Mais ils se débarrassaient souvent de leurs anciennes dettes en menaçant le tentateur d'extradition vers les autorités, car une police attentive surveillait tous ceux qui s'intéressaient à l'exploitation des renseignements et tout traître était menacé de lois draconiennes contre l'espionnage.
Mais indépendamment de cela, le corps des officiers et les fonctionnaires Russes, malgré le préjudice moral causé par leur propre espionnage, ont fait preuve d'une forte conscience nationale, de sorte qu'avec toutes les relations établies, il n'est que très rarement venu aux services de renseignement Allemands; pour la plupart, il n’y avait que des tentatives pour la tromper. En revanche, il a été constaté que les Allemands recrutés par les services secrets Russes travaillaient consciencieusement et efficacement, même en tant que traîtres à l’État, et étaient modestes dans leurs revendications. En même temps, ils étaient tenus à une stricte obéissance par des menaces de remise aux autorités Allemandes s'ils se montraient sans scrupules, désobéissants ou indiscrets, ce qui les rendait complètement dociles. Le grand nombre de traîtres à l’État en Allemagne a permis de mettre à exécution ces menaces sans porter gravement atteinte à leurs propres intérêts. De cette façon, ils se sont débarrassés de toutes les promesses gênantes et peu rentables.
Grâce au fait que les autorités militaires et civiles, toutes les polices et les missions Russes à l’étranger ont participé au soutien de leurs propres services de renseignement, elles sont devenues attentives à tout signe d’activité des services de renseignement Allemands en Russie. En conséquence, il s’est avéré presque impossible d’envoyer des Allemands en Russie pour des missions de renseignement. Les affaires militaires étaient couvertes d’un épais voile de secret. Seuls des observateurs très compétents et bien informés pouvaient fournir des informations fiables. Les étrangers étaient visibles en Russie. Ils s'y rendaient en petit nombre [69] et presque exclusivement à des fins commerciales, contrairement à l'Allemagne - un grand pays situé sur la route des communications internationales et avec des visiteurs internationaux dans les centres culturels et les centres de villégiature ; Grâce à cela, les étrangers qui jouaient un rôle si important dans le renseignement des États de l'Entente en Allemagne n'étaient pas aptes au renseignement en Russie.
Mon déploiement en Prusse orientale a été suivi de deux années de service au combat en tant que commandant de compagnie en Allemagne centrale. En juillet 1912, je fus transféré à l'état-major et, début 1913, je fus nommé chef du service de renseignement du grand état-major. A ce titre, je devais mener simultanément, aux côtés des autorités policières, la lutte contre les renseignements ennemis. Le choix d'un si jeune officier pour ce poste a montré la taille insignifiante du système qu'il était censé gérer. Mais en même temps, cette nomination témoignait de la volonté de l'état-major de rattraper le temps perdu avec des forces nouvelles, le général Ludendorff ayant, en tant que chef du département des opérations, une influence dirigeante au sein de l'état-major.
Avant d'accepter mon nouveau poste, je suis allé en France pendant une courte période, voulant au moins avoir une idée du pays et de la population avant les frontières de cet État contre lequel, avec la Russie, le renseignement était organisé par le général Le personnel était fermé avant moi. Particulièrement consciencieusement, j'ai exécuté les instructions Françaises sur l'enregistrement des officiers Allemands, ce qui a attiré sur moi l'attention des autorités, même à peu près la même que celle qui n'a pas été donnée aux officiers étrangers en Allemagne. Mon rang d’officier de l’état-major a encore renforcé cette orientation. Dans le même temps, les autorités n’ont cessé de faire preuve d’une politesse exquise. J'ai été fortement impressionné par l'enthousiasme contre l'Allemagne, que je pouvais observer partout, notamment dans les théâtres, et dont le but était de rappeler à la population l'Alsace et la Lorraine, d'une part, et de la tromper sur le plan militaire . 70] préparations de l'Allemagne, d'autre part. Je ne me souviens pas d’événements gouvernementaux similaires en Allemagne avant la guerre.
De retour en Allemagne, j'ai reçu à Metz et à Strasbourg des informations de la part des autorités chargées de la lutte contre les renseignements français sur l'état actuel de l'espionnage mené par la France contre l'Allemagne. Le long de la frontière, derrière un épais rideau de commissaires spéciaux qui recherchaient les agents, gardaient le contact avec eux et les observaient, les services de renseignement de l'état-major opéraient sous les gouvernorats des forteresses de Belfort et de Verdun et sous le commandement du XXe. Corps d'Armée à Nancy. Déjà en 1887, l’affaire Schnebele entraînait de graves conséquences politiques. Ce commissaire spécial a tellement négligé les précautions nécessaires lors de ses nombreux voyages d'information personnels en Allemagne qu'il a finalement attiré l'attention des autorités Allemandes et a été arrêté alors qu'il traversait la frontière. L'excitation suscitée en France par cette mesure inhabituelle de la part de l'Allemagne s'est accrue sous l'influence du ministre de la Guerre Boulanger jusqu'au danger de guerre. Afin de l'éliminer, Bismarck ordonne la libération du commissaire, qui poursuit ses activités de renseignement depuis Nancy en tant que professeur de langues. Cet incident révéla également que ce commissaire était un membre actif du parti monarchiste. Cela ne l'empêcha cependant pas d'entrer au service de la République pour des missions de reconnaissance contre l'Allemagne, ni d'empêcher la République de le protéger et de le récompenser pour cela.
La police Allemande en Alsace-Lorraine s'avère totalement insuffisante pour lutter contre l'infiltration des espions français. Cela n'était pas surprenant puisque les dépenses de la police étaient approuvées par le Landtag, et que ce dernier comprenait des éléments comme Wetterle, Blumenthal, etc., soupçonnés de rendre des services de trahison aux Français et qui, du moins, n'étaient pas du tout intéressés par la politique. renforcement de la police Allemande. Ainsi, la police des frontières Allemande était opposée du côté français par un nombre dix fois supérieur à son nombre. Et les services de renseignement de l'état-major français, qui existaient depuis 1875 [71], avec de nombreux officiers, se heurtèrent pour la première fois en 1910-1913 à l'opposition des officiers de renseignement Allemands dans les trois districts d'Alsace-Lorraine. Livrés à eux-mêmes, ils doivent simultanément prendre sur eux, en contact avec la police centrale de Strasbourg et sous la direction du Grand Etat-Major, la lutte contre l'espionnage français.
La population, notamment en Alsace, s'est fortement tournée vers les aspirations françaises. De nombreux Alsaciens s'installent en France lorsqu'ils atteignent l'âge de la conscription. Les renseignements français ont profité de leur éducation Allemande, de leur parenté et de leur familiarité avec les Allemands. De nombreux officiers français ont également grandi dans des écoles Allemandes et étaient parfaitement adaptés au travail de renseignement en Allemagne. De nombreux domaines de chasse ont été loués aux Français. Grâce à cela, et aussi grâce aux propriétaires français de domaines, de châteaux et de maisons, il y avait toujours de nombreux Français dans la région, qui étaient tenus, au moins avec l'aide de « lois de district », à l'écart des fortifications. Les monastères Allemands d'Alsace-Lorraine dépendaient également des institutions de base françaises.
Contrairement aux renseignements Russes, qui souffraient de tous les défauts d'une jeune organisation, trop gonflée et corrompue par l'argent des autres, les renseignements français faisaient déjà preuve d'une compétence conforme à des siècles d'expérience et se distinguaient par une grossièreté correspondant à la haine et à la politique. courage de la France. Les cambriolages d'institutions et d'appartements d'officiers n'étaient pas rares, pour lesquels il a pu être prouvé que les outils de cambriolage provenaient de l'espionnage français. Ce dernier n'hésitait pas à travailler avec des substances intoxicantes et du poison. Les représentations d’espions dans les romans policiers et les films cinématographiques étaient basées sur la recherche passionnée des renseignements français d’avant-guerre.
Dès 1894, il existait des preuves que [72] les renseignements français avaient construit leurs nids parmi le personnel militaire Allemand. Cependant, comme il n'y avait qu'un petit nombre de policiers effectuant du contre-espionnage à proximité de la frontière, les données factuelles se limitaient principalement à l'Alsace-Lorraine et il était seulement occasionnellement possible de prouver que l'espionnage français avait déjà franchi la frontière et pris racine à l'intérieur. Allemagne. Mais cela s’est également révélé dans certains cas. Pour illustrer l'étendue du travail de l'état-major français, nous citerons seulement l'histoire du commissaire spécial Tompas. Son père s'installe après la guerre de 1870-1871 à Munich comme marchand de vins français. Le fils a reçu une éducation Allemande. Il fait ensuite la connaissance de l'Allemagne grâce au service de l'International Sleeping Car Society. Ayant atteint l'âge militaire, il est enrôlé par l'état-major français et formé au service de renseignement. Il devait veiller à ce que ses connaissances Allemandes soient dispersées dans tout l'empire. Il essaya notamment de faire en sorte que ses copines munichoises déménagent à Berlin et entament des relations avec de jeunes officiers, principalement issus d'écoles militaires. On connaît deux cas dans lesquels des officiers Allemands ont succombé à la séduction systématique de cette organisation. Sous la direction française, ils ont complètement pillé les écoles d'artillerie et d'ingénieurs. Ce qui n'aurait pas dû être perdu a été photographié avec l'aide des Français.
Les déserteurs Allemands qui ont fui vers la France constituaient une source particulièrement abondante d'informations militaires sur l'Allemagne pour les services de renseignement français. Déjà avant la guerre, une attention particulière était portée à l'utilisation de cette source. Par une circulaire conjointe des ministères de l'Intérieur, des Affaires militaires et navales du 1er juin 1913, les ordres précédents furent annulés et les instructions détaillées furent réélaborées. Un soin particulier a été apporté à ce que chaque transfuge soit interrogé de manière approfondie « d'un point de vue militaire » par l'officier désigné à cet effet, et que celui-ci, dans les cas où l'on peut supposer « que le transfuge est en mesure de fournir des informations particulièrement intéressantes », », l'envoya [73] pour un nouvel interrogatoire au ministère de la Guerre à Paris. En ce qui concerne les interrogatoires, il existait des instructions détaillées concernant les déserteurs - dès 1909. Le protocole d'interrogatoire d'un déserteur était censé contenir, selon le type d'arme de la personne interrogée, de nombreuses questions dont les réponses pouvaient fournir des informations précieuses sur les institutions militaires Allemandes. Il convient de mentionner qu'ils ont également pris soin de persuader les déserteurs de remettre leurs documents militaires et autres, qui étaient envoyés au service de renseignement et utilisés par ses agents lors de leur entrée en Allemagne.
La facilité de l'espionnage en Allemagne augmenta le zèle de tous ses organes, qui reçurent, en plus des gains, des distinctions honorifiques. Contrairement aux services secrets Russes, les Français ont payé des sommes importantes et ont ainsi obtenu des succès plus importants que ceux que les services secrets Russes ont dû à leur action imprudente et à leur inattention au sort des gens. Mais les renseignements français sont également tombés dans la frivolité. Et ses officiers ne se sont pas limités à leurs activités personnelles sur le sol Allemand. En décembre 1910, un officier de renseignement de Belfort, le capitaine Lux, est arrêté, incapable de résister à la force d'attraction du chantier naval du comte Zeppelin à Friedrichshafen et à l'ambition qui le pousse à produire de manière indépendante les renseignements nécessaires. Condamné par un tribunal Allemand à l'emprisonnement chevaleresque dans la forteresse de Haute-Silésie de Glatz, il s'en échappe avec l'aide des services de renseignement français en Allemagne de l'Est et en Bohême. Il s'est avéré que bien avant la guerre, la France y avait également construit son nid. D’un autre côté, les services de renseignement Russes opéraient dans l’ouest de l’Allemagne en contact étroit avec les services de renseignement français. Pour la direction, un département spécial a été organisé en Suisse sous le commandement d'officiers supérieurs, qui se sentaient particulièrement en confiance loin de la Russie et dépensaient de grosses sommes d'argent. Leurs activités étaient donc presque entièrement connues et le préjudice qu’elles causaient à l’Allemagne était minime.
Mais même sans cela, la Suisse, la Belgique, les Pays-Bas et [74] le Luxembourg ont longtemps été une foire d'institutions de renseignement de l'Entente travaillant contre l'Allemagne depuis 1910 et se soutenant mutuellement. Ces pays offraient aux représentants du renseignement un lieu de vie agréable et riche en divertissements, et à leurs agents la meilleure opportunité de voyager inaperçus en Allemagne. Plus la direction de l’espionnage était transférée aux pays neutres, plus leur propre population était épargnée et plus les espions étaient recrutés parmi la population de ces pays.
Le plus grand bureau d'espionnage était maintenu par la France en Suisse. Il était situé à Genève ; Son patron était d'abord le lieutenant-colonel Lyargie, puis le lieutenant-chef Parshe. Il a été servi par environ 90 personnes. Bâle a été pendant des décennies le siège d’une agence de renseignement auxiliaire contre l’Allemagne du Sud. Au début de la guerre, la police suisse y découvrit un nid d'espions français censé faire exploser les structures techniques ferroviaires Allemandes.
Le « Département de renseignement » de l'état-major britannique avait son plus grand bureau d'espionnage à Bruxelles, st. Darshard, 7 ans, sous le commandement du capitaine Rendmart von War-Star. L'ingénieur Herbert Dahle Long, qui a travaillé dans l'exploration et dans de nombreux autres endroits sous les noms de Lessing, Lane, Dahle-Herbet, Leior, Gong, s'est produit principalement à l'étranger et avec un grand succès. Ce bureau d'espionnage avait des succursales en Hollande, principalement à Amsterdam, où se déroulaient la plupart des négociations avec les espions. Cependant, la Belgique, la Hollande et les États du Nord étaient eux-mêmes la cible des services de renseignement britanniques. Ce dernier a donc agi ici avec une extrême prudence. Elle a également utilisé des sujets Allemands pour espionner dans ces pays. Il lui était facile de recruter des gens en Allemagne et parmi les Allemands voyageant dans l'Empire britannique ou y résidant, car ces derniers estimaient qu'ils ne faisaient rien de malhonnête et, en tout cas, contraire aux intérêts de leur patrie, recevant de grosses récompenses. , comme les espions anglais, ou bien ils se sentaient flattés [75] de la confiance que leur témoignait l'Angleterre. Pour les renseignements britanniques, ils étaient également précieux car ils pouvaient y renoncer en cas d’échec. Les renseignements britanniques sont allés si loin dans cette voie qu'ils ont tenté de persuader les officiers Allemands d'espionner à l'étranger, ayant une grande confiance en leur valeur et leur intégrité. Il s’agissait d’un jeu extrêmement intelligent de la part de l’Angleterre, visant à dissimuler son espionnage mondial et à détourner les soupçons vers l’Allemagne. Bien avant la guerre, l'Angleterre était sans aucun doute consciente de la puissance militaire et navale des Pays-Bas, du Danemark, de la Norvège et de la Suède, avait des plans précis au cas où ces pays devraient eux aussi s'impliquer activement dans la guerre et disposait dans ces pays de la conditions préalables à une guerre commerciale et économique avec l’Allemagne. Seule la Russie rivalisait avec l'Angleterre en termes de renseignement dans les États du nord. Le centre de son espionnage étranger se trouvait à Copenhague, favorisée par les relations entre les tribunaux danois et Russes. Le général Ignatiev y dirigeait l'espionnage et, dans les dernières années avant la guerre, Assanovich. Ce dernier a travaillé avec plus de succès que son prédécesseur et a déplacé à plusieurs reprises son domaine d'activité à Stockholm. Il était un étudiant compétent du renseignement britannique et, juste avant le début de la guerre, il utilisait les Allemands pour l'espionnage dans les États voisins.
Les renseignements français étaient soutenus à l'étranger par des attachés et des consulats militaires et navals, en particulier ceux situés dans des postes moins visibles. Ainsi, par exemple, les activités conjointes du consul Robei à Brême avec l'attaché naval Farramond à Berlin pourraient être prouvées. En 1910, Jornet Fuchs est nommé consul de France à Berlin, bien qu'il ait été expulsé d'Alsace-Lorraine dès 1892 en tant qu'un des agents politiques les plus zélés de France. L'Allemagne proteste mais se contente de le transférer à Nuremberg. Là, il était toujours soupçonné d'espionnage. Cela a été confirmé lors d'une perquisition dans son appartement au moment de la déclaration de guerre. Les consuls qui étaient en Suisse travaillaient tous sur le renseignement. Le consul Wikstram à Malmö doit être considéré comme particulièrement assidu. [76]
Les renseignements belges contre l’Allemagne n’ont commencé à se manifester qu’en 1912. Malgré ses liens avec les renseignements français, elle présentait toutes les caractéristiques d’une organisation jeune et inexpérimentée. Ses objectifs ne dépassaient pas la bande frontalière la plus proche et ses succès semblaient modestes. Il s’agit plutôt d’une preuve d’un entraînement militaire direct et est intéressant car avant même le déclenchement de la guerre mondiale, la Belgique était déjà dans les rangs de l’Entente.
Dans le cadre organisationnel précisé, le travail de renseignement de l'Entente se déroulait depuis 1910, avec une délimitation des domaines de ce travail. La Russie représentait presque exclusivement le renseignement militaire de l’Allemagne, de l’Autriche-Hongrie et des États des Balkans. La France s'est vu confier, aux côtés des militaires, le renseignement politique de l'Allemagne et de l'Italie. L'Angleterre était soulagée de ses préoccupations militaires et se limitait à la reconnaissance navale. Elle a tout d’abord clarifié les questions économiques et politiques et préparé une propagande politique contre l’Allemagne.
Le renseignement militaire de l'Entente frappait par sa tendance offensive. Elle ne se contente pas de reconnaître la force de l’armée et de la marine Allemandes et leur force offensive.
Les renseignements britanniques ont principalement identifié la possibilité de débarquer sur les côtes Allemandes et danoises et ont opéré en Belgique et aux Pays-Bas. En 1910 et 1911 Les lieutenants Brandon et Trench ainsi que l'avocat Stewart ont été arrêtés. Ils devaient explorer le port de Kiel et le canal de la mer du Nord. Des officiers anglais, accompagnés d'officiers français, parcourent la Belgique et la région frontalière française. Le service de renseignement est ouvert à Spa.
Les services de renseignement Russes se sont familiarisés parfaitement avec les forteresses orientales de l’Allemagne et avec l’ensemble du réseau ferroviaire et routier de l’Allemagne orientale. En Autriche et dans les Balkans, elle s'est partout fortement enracinée parmi les nationalités slaves. Dans les États du Nord et en Suisse, elle était étroitement liée aux renseignements de l’Angleterre et de la France.
Les renseignements français dominaient la Belgique [77] , le Luxembourg et la Suisse. Elle s'intéressait à l'ensemble du système Allemand de forteresses à la frontière occidentale, aux ponts sur le Rhin derrière et, en particulier, aux éventuelles traversées de la Moselle entre Diedenhofen et Trèves. Depuis les Pays-Bas, des pigeons voyageurs étaient envoyés le long du Rhin et en Suisse. Des observateurs étaient installés sur les ponts fluviaux, censés rendre compte de la répartition des forces militaires Allemandes entre les fronts est et ouest en cas de guerre. La guerre sur deux fronts de l'Allemagne était à la base de nombreux questionnaires d'agents. Depuis les Pays-Bas, des pigeons ont également été entraînés à voler le long de la ligne Hanovre-Schneidemühl-Thorn. Et des observateurs se tenaient le long de cette route pour rendre compte de la répartition des forces Allemandes entre les théâtres d’opérations militaires est et ouest.
Le contre-espionnage Allemand a pu être convaincu de ces faits sur la base des éléments qui lui sont parvenus en quantités croissantes avant la guerre en raison de l'énorme augmentation de l'espionnage ennemi. Les premiers événements militaires détruisent les plans d'attaque de l'ennemi et invalident les résultats de cet espionnage. L'une après l'autre, les batailles victorieuses des Allemands transférèrent dès le début la guerre à l'ouest vers le pays ennemi ; à l’est, les armées Allemandes repoussèrent les masses menaçantes de l’armée Russe à l’est. Dans les forteresses et les villes ennemies - à Bruxelles, Varsovie, Vilna et Bucarest, sur les sites des commandements français et des commissaires spéciaux, des actes et des documents ont été capturés, confirmant l'organisation, le travail commun et les objectifs de renseignement des opposants qui luttaient déjà ouvertement contre Allemagne. Le butin militaire après la bataille de Tannenberg a fourni des preuves particulièrement importantes des préparatifs militaires Russes de nature offensive, qui appartenaient aux services de renseignement Russes.
Le nombre de personnes arrêtées et condamnées par les tribunaux civils Allemands pour espionnage a augmenté rapidement.

désolé, mais il ne garde pas les paragraphes que j'avais retravaillé sous word.
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